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EAN : 9782213725840
160 pages
Fayard (04/10/2023)
4.42/5   155 notes
Résumé :
Les écosystèmes dont nous dépendons pour survivre menacent de s'écrouler. Le tableau semble bien noir, mais il y a de l'espoir.
Je vous embarque avec moi dans une aventure extraordinaire, qui va changer votre regard sur la nature et les animaux.
Si l'on veut sauver notre espèce, nous devons inventer une nouvelle manière d'habiter la terre.

Un magnifique roman graphique qui se lit comme une aventure, et qui a la force et l'utilité d'un ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman graphique est à mettre entre toutes les mains, celles de ceux déjà acquis à la cause animale, nourriture bio et végétarienne,ayant conscience du changement climatique et de ses conséquences (comme moi) mais également à ceux qui n'y réfléchissent pas.
Très pédagogique et témoignages de scientifiques et chiffres à l'appui et grâce à des illustrations aquarellisees les concepteurs de l'ouvrage mettent en évidence l'état de notre Terre, les abus et nos contradictions.
On apprend toujours et il n'est jamais trop tard pour prendre conscience de l'urgence à agir, individuellement ou collectivement et je dois avouer que l'on ne ressort pas indemne de cette lecture.
Je l'ai déjà recommandé autour de moi et je pense que le laisserai trainer chez moi à portée des yeux et des mains pour que chacun, quelque soit son âge et ses convictions, puisse faire face à la réalité de l'urgence climatique.
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Le Théorème du Vaquita est un essai graphique avec une mise en images bien réussie de reportages d'Hugo Clément et d'actions de défenseurs de la nature et des animaux.
C'est un ouvrage très intéressant qui, par sa forme, est susceptible de toucher et donc d'informer un public plus large sur les comportements qui portent atteintes à la biodiversité et aux conditions d'habitabilité de la Terre.
Ce constat dressé, il nous invite à réagir, à nous investir pour défendre la planète et à passer à l'action.
Un livre à mettre dans toutes les mains, dans les CDI…, pour sensibiliser un maximum de personnes et notamment de jeunes, espoirs pour éviter un effondrement global.
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Ouïe! Aah! Ouille! C'est quand tu prends trois bons uppercuts d'affilée et que tu essayes de te relever d'un K.-O. presque total.
Le Théorème du Vaquita se lit d'une traite ; d'un souffle (mais court, très court) ; parce qu'on ne peut relever le regard de ce spectacle de désolation que nous brosse Hugo Clément chapitres après chapitres.
S'il nous dépeint le Mordor ; cette terre brûlée – « notre » Terre brulée – que nous façonnons, défigurons, vitriolons jours après jours, c'est pour mieux susciter la colère et la peur qui sont des émotions structurelles lorsqu'il s'agit de partir au combat d'un ennemi aussi redoutable.

Pourtant, il y a de l'espoir…

« Si on veut sauver notre espèce, nous devons inventer une nouvelle manière d'habiter la Terre.
Quand vous aurez fermé ce livre, il sera temps de passer à l'action. » nous dit-il.
Et si on se levait ?
Et si on y allait ?
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Hugo Clément s'est fait connaître auprès du grand public grâce à plusieurs livres de sensibilisation sur l'environnement. Il a continué ses actions avec des documentaires sur France 5 qui rencontrent de belles audiences. Par conséquent, il part à la conquête d'un nouveau médium : la bande dessinée. Pour ceux qui ont déjà vu les documentaires, certaines choses feront redites. Mais parlons-nous assez de a destruction de la biodiversité?

Il a choisi de parler dans le titre du Vaquita. Un petit cétacé, de la famille des marsouins, assez méconnus du grand public. Et pourtant, il est fait parti des animaux les plus menacé du monde d'autant plus qu'il vit à un seul endroit sur la planète, la mer de Cortès au Mexique. Pourquoi il en resterait une dizaine? Comme ils ressemblent à des totoabas, les contrebandiers les tuent aussi. Leur particularité? Leur vessie gazeuse permettrait selon la médecine traditionnelle chinoise de refaire bander monsieur. Quand finira t'on par comprendre qu'il n'y a pas de corrélation entre érection et tuer des animaux? Soit ce n'est pas efficace parce qu'il y a toujours plus de demandes ou il y a de plus en plus d'hommes impuissants. Pour prouver une pseudo virilité, il est normal de tuer des animaux partout dans le monde.

Tout est de cet acabit dans l'éveil de la prise de conscience. le monde est un ensemble de briques. Mais plus on détruit de briques et plus on remet en question la solidité de notre maison. Il n'y a pas de petites destructions. Tout créé des liens avec des conséquences qui deviendront très impactantes. Entre pollution des mers et de l'air, les micro-plastiques, la surpêche, le troc de viande de brousse... tout à son importance. L'importance de faire du fric et de pouvoir bander dur ne sont pas des raisons suffisantes.

On apprécie aussi le partage de source pour bien prouver la réalité des faits raconter. On peut aller les lire pour se faire aussi son avis. Mais aussi cela permet de dire que se ne sont pas des affabalutions et que tout à chacun peut s'approprier un thème. Car c'est aussi ça qui ressort de cette lecteur assez dense, diviser par petits chapitres. Une forme d'espoir transparaît avec des acteurs identifiés et actifs comme L214 ou Sea Shepard.
Le travail de Vincent Ravalec, co-scénariste, a contribué grandement à la lisibilité de la narration. On n'écrit pas un roman ou un scénari de documentaire comme un scénario de bande dessinée. Il y a une maîtrise des codes qui est demandé. Les dessins aquarellés, de Dominique Mermoux apportent beaucoup de douceur et de réconfort malgré le contexte souligné. Il fallait ce trio pour proposer un ouvrage très complet qui ne laisse personne indifférent. On ne peut plus légitimement dire que l'on ne sait pas. Et enfin, la bd s'adresse à un public adolescent jusqu'à 110 ans. La pédagogie décontractée qui ne prend pas son lecteur pour un abruti est de rigueur. Par conséquent, certains sujets seront plus touchants ou évocateurs que d'autres. On lira de la première à la dernière page en se disant qu'il y a des choses à faire. le champs des possibles est grand donc gardons un peu d'espoir.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Suite à la rencontre avec Hugo Clément au salon Angoulême se livre j'ai découvert la bande dessinée inspirée de ses combats environnementaux.
Je me suis demandée à partir de quel âge on pouvait lire cette BD car certaines scènes sont terribles (même si elles sont édulcorées à travers le prisme de l'illustration qui se veut moins choquant sans doute que ne le serait une photo). Mon ado va donc la lire, mais je pense que tout est une question de sensibilité, en outre la question écologique l'intéresse fortement.
Comme moi, elle a assisté à la rencontre avec Hugo Clément au salon Angoulême se livre où il a déjà fait un tour général de ce qui se tramait entre ces pages.
Si vous suivez Hugo Clément sur les réseaux, Vakita (son média indépendant) ou à travers sa série de reportages Sur le front (France Télévisions), vous avez déjà un aperçu de ce qu'il dénonce dans le théorème du Vaquita.
S'il en a donné la trame, Vincent Ravalec a fait le reste en scénarisant ses combats et Dominique Mermoux lui a donné sa force graphique (vous le connaissez peut-être pour ce merveilleux roman graphique "Par la force des arbres").

Alors, les détracteurs d'Hugo Clément continueront sans doute de le traiter "d'écolo-bobo" (je crois qu'il en a l'habitude) comme si l'écologie devait toujours se résumer à ses joutes stériles. À mon sens l'écologie, c'est juste l'affaire de tous et ce livre permet d'aborder "frontalement" les problèmes : alors oui, c'est certain, ça risque de ne pas plaire à tout le monde !

Lors de son intervention, j'ai vraiment ressenti sa sincérité, il ne fait pas semblant. D'ailleurs, quelques minutes avant de passer sur scène à Angoulême, Hugo Clément s'était isolé dans la cafétéria pour un direct avec Thomas Brail (qui était alors en première ligne pour tenter de sauver les arbres de l'A69… encore un de ces projets écocides qui malheureusement ne font que fleurir partout malgré l'urgence climatique et les recommandations scientifiques… Je ne vais pas vous parler de cette usine à saumons qui veut se monter au bord de mon estuaire, ça me vrille le coeur…).

Au quotidien, je prends ma part, j'ai conscience de ne pas en faire assez encore, je me sens souvent coupable quand je regarde mon ado, car quel monde allons-nous leur laisser ?
Cette BD est un électrochoc mais elle n'est pas pessimiste, s'en inspirer est une des clés : "Quand vous aurez fermé ce livre, il sera temps de passer à l'action".
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Emmanuelle Pouydebat est éthologue, directrice de recherche au CNRS.
- L’intelligence est plurielle. Cela n’a pas de sens de vouloir hiérarchiser ou comparer.
- Je vois l’intelligence comme un ensemble de comportements qui vont permettre à un individu, ou à une espèce, de résoudre des problèmes pour s’adapter à des situations nouvelles.
- Or en peu de temps, nous avons endommagé les écosystèmes dont nous dépendons.
- Donc, pour moi, s’il faut absolument faire des catégories, à l’échelle de l’évolution, on est plus proches des plus stupides que des plus intelligents.
Hugo :
- Si beaucoup d’animaux ne construisent pas d’objets complexes, c’est peut-être parce qu’ils n’en ont pas besoin, tout simplement.
- Fabriquer des bombes nucléaires capables de détruire notre propre espèce ou des fusées pour envoyer quelques touristes fortunés dans l’espace est-il vraiment une preuve d’intelligence ?
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L’intelligence est plurielle. Cela n’a pas de sens de vouloir hiérarchiser ou comparer.
Je vois l’intelligence comme un ensemble de comportements qui vont permettre à un individu, ou à une espèce, de résoudre des problèmes pour s’adapter à des situations nouvelles.

Emmanuelle Pouydebat, éthologue, directrice de recherche au CNRS.
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Comme le rappelle le paléontologue Pascal Picq :
« L’homme n’est pas le seul animal qui pense. Mais il est le seul à penser qu’il n’est pas un animal. »
La supériorité que nous ressentons vis-à-vis des autres vivants nous permet de justifier leur exploitation et leur destruction.
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Et le philosophe Jeremy Bentham en 1789 écrivait ces lignes, très modernes pour l'époque :
Le jour viendra peut-être où le reste de la création animale acquerra ces droits qui n'auraient jamais pu être refusés à ses membres autrement que par la main de la tyrannie.
Les français ont déjà découvert que la noirceur de la peau n'est en rien une raison pour qu'un être humain soit abandonné sans recours au caprice d'un bourreau.
On reconnaîtra peut-être un jour que le nombre de pattes, la pilosité de la peau, ou la façon dont se termine le sacrum sont des raisons également insuffisantes pour abandonner un être sensible à ce même sort.
La question n'est pas : peuvent-ils raisonner, ni peuvent-ils parler, mais : peuvent-ils souffrir ?
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Celui qui inspire le plus d’inquiétude, c’est le vaquita, également appelé le marsouin du Pacifique.
Ce petit cétacé à la face rieuse, qui ressemble à un panda des mers, vit depuis des siècles dans le nord de la mer de Cortez.
Malheureusement pour lui, il fait à peu près la même taille que le totoaba et se fait donc prendre dans les mêmes filets à grosses mailles, posés par les pêcheurs illégaux. Aujourd’hui, selon les scientifiques, il n’en resterait que treize dans le meilleur des cas et dix dans le pire des scénarios.
- D’ici à quelques mois, ils auront peut-être totalement disparu.
- Ce serait la première fois qu’un groupe criminel provoque l’extinction d’une espèce.
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Videos de Hugo Clément (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hugo Clément
Extrait du livre audio « Les lapins ne mangent pas de carottes » de Hugo Clément lu par Thomas Marceul. Parution numérique le 25 octobre 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/les-lapins-ne-mangent-pas-de-carottes-9791035413903/
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