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Critique de Noctenbule


Hugo Clément s'est fait connaître auprès du grand public grâce à plusieurs livres de sensibilisation sur l'environnement. Il a continué ses actions avec des documentaires sur France 5 qui rencontrent de belles audiences. Par conséquent, il part à la conquête d'un nouveau médium : la bande dessinée. Pour ceux qui ont déjà vu les documentaires, certaines choses feront redites. Mais parlons-nous assez de a destruction de la biodiversité?

Il a choisi de parler dans le titre du Vaquita. Un petit cétacé, de la famille des marsouins, assez méconnus du grand public. Et pourtant, il est fait parti des animaux les plus menacé du monde d'autant plus qu'il vit à un seul endroit sur la planète, la mer de Cortès au Mexique. Pourquoi il en resterait une dizaine? Comme ils ressemblent à des totoabas, les contrebandiers les tuent aussi. Leur particularité? Leur vessie gazeuse permettrait selon la médecine traditionnelle chinoise de refaire bander monsieur. Quand finira t'on par comprendre qu'il n'y a pas de corrélation entre érection et tuer des animaux? Soit ce n'est pas efficace parce qu'il y a toujours plus de demandes ou il y a de plus en plus d'hommes impuissants. Pour prouver une pseudo virilité, il est normal de tuer des animaux partout dans le monde.

Tout est de cet acabit dans l'éveil de la prise de conscience. le monde est un ensemble de briques. Mais plus on détruit de briques et plus on remet en question la solidité de notre maison. Il n'y a pas de petites destructions. Tout créé des liens avec des conséquences qui deviendront très impactantes. Entre pollution des mers et de l'air, les micro-plastiques, la surpêche, le troc de viande de brousse... tout à son importance. L'importance de faire du fric et de pouvoir bander dur ne sont pas des raisons suffisantes.

On apprécie aussi le partage de source pour bien prouver la réalité des faits raconter. On peut aller les lire pour se faire aussi son avis. Mais aussi cela permet de dire que se ne sont pas des affabalutions et que tout à chacun peut s'approprier un thème. Car c'est aussi ça qui ressort de cette lecteur assez dense, diviser par petits chapitres. Une forme d'espoir transparaît avec des acteurs identifiés et actifs comme L214 ou Sea Shepard.
Le travail de Vincent Ravalec, co-scénariste, a contribué grandement à la lisibilité de la narration. On n'écrit pas un roman ou un scénari de documentaire comme un scénario de bande dessinée. Il y a une maîtrise des codes qui est demandé. Les dessins aquarellés, de Dominique Mermoux apportent beaucoup de douceur et de réconfort malgré le contexte souligné. Il fallait ce trio pour proposer un ouvrage très complet qui ne laisse personne indifférent. On ne peut plus légitimement dire que l'on ne sait pas. Et enfin, la bd s'adresse à un public adolescent jusqu'à 110 ans. La pédagogie décontractée qui ne prend pas son lecteur pour un abruti est de rigueur. Par conséquent, certains sujets seront plus touchants ou évocateurs que d'autres. On lira de la première à la dernière page en se disant qu'il y a des choses à faire. le champs des possibles est grand donc gardons un peu d'espoir.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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