Ce n'est pas ce que vous mangez qui vous fait grossir

GARE AUX RETOURS DE MANIVELLE
Notre cerveau n’aime pas les changements trop brutaux. Il a une représentation stable de notre corps, et dès que celle-ci se modifie, un signal d’alarme est lancé : le cerveau mobilise ses ressources afin que la silhouette revienne à son état initial. C’est pourquoi après une maladie, par exemple un long épisode de gastro-entérite, nous allons rapidement retrouver notre poids d’origine, alors que la diète et la diarrhée nous avaient fait perdre 2 ou 3 kilos. C’est pour cela qu’en dehors de toute action psychologique, il faut perdre du poids de façon très progressive, sans cassure (de la même façon qu’on prend du poids suffisamment progressivement avec les années pour que le cerveau n’y trouve rien à redire), afin d’éviter des retours de manivelle que toutes celles et ceux qui se sont imposé un régime trop strict connaissent bien.

Les aliments qui dépriment sont hélas ceux vers lesquels on se dirige le plus quand on est déprimé.

Une barre de Mars ?

Le sucre est connu pour son effet apaisant. On calmera un moment d’anxiété ou un coup de fatigue avec une barre chocolatée ou une viennoiserie.
Dès la montée de la glycémie, on ressent un mieux-être moral et physique. Les neuromédiateurs du bien-être, notamment la sérotonine, voient leur sécrétion boostée.
Mais transitoirement. Sur le long terme, le sucre consommé en excès n’est pas seulement funeste pour le physique, il l’est aussi pour le moral. Il peut vous faire déprimer, comme le montrent des études récentes.