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L'auteur nous plonge dans son Amérique à travers la vie troublée de Monica, une exploration dense où la frontière entre autobiographie et fiction est floue. le patchwork de genres, bien que passionnant, peut parfois compliquer la compréhension globale du récit.
Je n'avais jamais lu d'album de Daniel Clowes, découvrir Monica a été une expérience intéressante. Son style graphique unique reste captivant, dans un univers rétro des années 70/80 évoquant les vieux comics américains. Lecture complètement déroutante, j'ai apprécié lire cette bande dessinée. Les personnages, loin des stéréotypes, oscillent entre sympathie et antipathie, ce qui rend difficile de s'y attacher pleinement. Je vous dirais que cette lecture est une vraie découverte fertile.


Lien : https://blogatelieremanence...
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Monica nous emmène dans le tourbillon de son univers, avec des épisodes décousus et intriguants. On peut y voir un hommage ou une inspiration de Pulp fiction, lui-même à l'honneur des BD "Pulp". Mais le découpage en histoires apporte une richesse de tons, d'angles et d'états - plus ou moins lucide et conscient - bien complementaires.
Pour résumer, même franchement désorienté au départ, j'ai beaucoup apprécié ce roman graphique qui aborde des aspects psy, pro, sociaux, etc avec un style assuré.
Récompensé a Angoulême, c'est bien mérité.
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Club N°56 : Comics non sélectionné
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J'ai été très attirée par la couverture et le graphisme très seventies.

Par contre, le livre m'est rapidement tombé des mains.

Virginie
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Je n'ai pas terminé la BD.

Par désintérêt ou par incompréhension...

Jean-François
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Malgré la lecture de son interview dans la revue Les Chiers de la BD : https://www.librairie-gallimard.com/livre/9791096119769-les-cahiers-de-la-bd-n-25-etes-vous-prets-pour-l-apocalypse-collectif/

et l'écoute attentive de MAUVAIS GENRE :
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/mauvais-genres/monica-ou-l-apocalypse-rencontre-avec-daniel-clowes-6350122

je ne comprends rien à cette BD ni finalement ne porte pas d'intérêt à ce qui m'ai raconté...

Mais c'est peut-être parce que je n'entends pas mon grand-père décédé sur la radio de mon oncle de la Motte...

Benoit
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Inclassable, déjanté, barjo, criard, déroutant, passionnant, compliqué, ce sont tous les adjectifs qui me viennent lorsque je repense à ma lecture. cependant, ce fauve d'or n'est pas un coup de coeur, j'ai aimé et c'est tout.

Je pense que je ne connais pas assez l'univers des comics et je n'ai surtout pas assez de références pour comprendre cette bande-dessinée complexe. Pourtant les choix de Daniel Clowes sont clairs : il veut nous perdre, nous faire comprendre que la recherche d'une mère, c'est un labyrinthe, un puzzle, il faut réassembler les pièces. Il a d'ailleurs construit ce roman graphique par chapitre, à chaque chapitre une histoire, profonde, surnaturelle, addictive, on choisit.

Les couleurs sont pop, comics, Monica, un monde à découvrir.

Il me semble que cette BD doit être lue tant elle est hors tout. pour ma part, je compte la relire à tête reposée, plus tard, pour trouver les nuanaces.
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Daniel Clowes nous propose un récit dans lequel s'entremêlent plusieurs histoires qui vont parcourir les années 1970 pour finir par se rejoindre. Chaque histoire est traitée selon un mode graphique et narratif différent, on y retrouve : un récit de guerre, une romance, une histoire d'horreur, de SF à la Lovecraft, du suspense, une enquête… tout cela comme un hommage aux vieux comics américains.
Cet album est donc composé de 9 récits interconnectés mais non chronologiques qui sont autant de chapitres de la vie de Monica, de la jeunesse de ses parents à la fin de sa propre vie. Vie quelque peu traumatique durant laquelle elle se cherche elle-même autant que ses racines.
Nous découvrons tout d'abord Johnny, le fiancée de Penny soldat durant la guerre du Vietnam , il ne pense qu'à rentrer et à fonder une famille avec elle. Mais Penny de son côté s'entiche d'un peintre contestataire qui ne sera que le premier d'une longue série d'amants qui traverseront sa vie plus ou moins rapidement. Parfois laissée pour compte, parfois choyée durant ces relations éphémères, Monica finira par être laissée par sa mère chez ses grands parents sans savoir qui est son père. Au décès de ces derniers, alors qu'elle est une femme mure, elle part en quête de ses parents jusqu'à entrer dans une secte où ils seraient encore adeptes. de désenchantement en déception elle réussira à s'échapper de cet enfer par s'enfermer dans une armure qui la protégera des rencontres toxiques mais l'isolera également de ses congénères.
Les deux femmes centrales de cette histoire, Monica et sa mère, souffrent de la difficulté de s'insérer dans la convenance d'un monde traditionnel. Elles ont du mal à percevoir les véritables sentiments des personnes qui les entourent mais aussi à se stabiliser et à s'épanouir auprès d'une seule et même personne.
Le dessin à la colorisation vintage est minutieux et extrêmement bien maitrisé.
Découvrant le travail de Daniel Clowes pour la toute première fois, je pense qu'il va me falloir plusieurs lectures afin de pénétrer les arcanes de cet étrange récit. Mais comme cet album est considéré comme le meilleur de l'auteur depuis ces vingt dernières années, je vais moi aussi me mettre au travail.
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C'est un graphique atypique. Articulé sous formes de nouvelles, on se rend petit à petit compte qu'elles ont toutes un lien.
On découvre l'histoire de Monica, qui un jour, a été abandonnée par sa mère chez chez ses grands-parents. Celle-ci devait se marier mais du jour au lendemain elle a abandonné sa fille et son fiancé pour disparaître.
Monica va grandir tant bien que mal, va vivre différentes expériences, mais ne va jamais oublier sa mère.
Elle va chercher sa mère partout.
Les dessins sont un style années 70 très marqué, avec des couleurs vivent et des traits très prononcés.
Chaque petite histoire à une ambiance étrange, un peu mystique et farfelue.
Je n'ai pas été séduite par cet album malheureusement, mais je salue le travail de l'auteur.
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Monica c'est presque un recueil de nouvelle sur les années 70.

Presque ! C'est quand même plus que ça, Daniel Clowes arrive à nous destabiliser, nous faire rebondir sur des sujet qui semble, d'un premier abord, n'avoir rien en commun. Pourtant Monica est le fil qui relie l'ensemble de ces histoire. C'est une grande tranche de vie pleine de questions et d'angoisses avec un certain volet féministe. le dessin correspond à un style (et un peu à une époque) certains adore d'autre non, en tout cas c'est une patte !

Un ouvrage atypique et une chouette lecture !
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En marge...

Le scénario de Monica est assez délirant : dès les premiers chapitres, on apprend ainsi que Monica a été abandonnée enfant par sa mère, une sorte de hippie un peu paumée...

Mais, si je n'adhère pas totalement au propos de Daniel Clowes, qui nous fait un peu le SAV des années 70... j'ai quand même accroché.

Car Daniel Clowes maîtrise son art. Il a un sens aigu de la mise en scène, les plans des cases étant choisis avec brio (ne serait-ce que pour le « générique » du début). Les regards spectateurs notamment ont le mérite de nous interpeller, de nous impliquer plus que ne le ferait une autre BD.

On a aussi la sensation de rentrer dans un vieux Comics, avec des couleurs délavées, des ambiances d'époque...

Les graphismes sont caractéristiques de Daniel Clowes, on ne peut pas se tromper : les contours épais des personnages font ressortir leurs silhouettes, tandis que de fines hachures, parfois obliques, leurs donnent du volume, une forme de vitalité.

La narration est profonde, faisant appel à notre sens de l'image autant qu'à celui des mots. Cela veut aussi dire qu'il y a des monologues, en vois-tu en-voilà...

Car la première personne du singulier, le « je », est central ici. Ce n'est plus le héros d'après-guerre, invincible et sur-protecteur, qui nous amène du réconfort, mais bien nous qui psychanalysons une héroïne mortelle. Exercice intéressant que celui d'être à l'écoute...

Quoiqu'il y aussi des à-côtés dérangeants : le ton des personnages est parfois un peu pathétique, dérisoire voir un peu méchant... Ils s'écoutent parler... mais entendent des autres que ce qui les intéressent. Les bulles à demi-rognées en témoignent et nous renvoient aussi à nous, à notre façon de lire la BD.

Mais quelle est la part d'empathie des personnages entre-eux, de l'auteur pour ses personnages, de la nôtre ? J'avoue à avoir eu du mal à m'impliquer totalement dans cette histoire, car j'ai parfois me-compris les motivations de l'auteur, son engagement, si ce n'est artistique.

Je me demande si Daniel Clowes n'est pas devenu un peu conservateur, tant dans ses idées que dans la forme de son comics, dit « indé ». le jugement est d'ailleurs une constante dans le récit, à la fois pour s'en moquer, mais probablement aussi pour en tirer un véritable enseignement moral... une forme d'éclaircissement dans toute cette folie.

Comme Burns, le style de Clowes est maintenant bien établi dans le petit monde de la BD, à tel point qu'il est commercialisé par Delcourt, qu'on lui décerne des prix... Il est vrai que, comme d'autres auteurs de la scène indépendante, il a renouvelé l'art de la BD... Mais ça date déjà du début des années 2000.

Néanmoins, j'ai lu cette BD avec un réel plaisir. J'aime la dimension onirique, surréaliste de cette oeuvre. J'apprécie son look. J'admire aussi le travail, le génie de son auteur, qui est parvenu à capter mon attention.

Cette BD a su me transporter dans un monde parallèle. Comme la parabole d'une vie, à la Moebius... son récit oscille entre des périodes de bonheur et des périodes de crise, mais aussi entre la clairvoyance et la folie, le réel et l'irréel, l'ordre et le chaos...

Au final, c'est une belle histoire d'enquête, à la fois mémorielle et existentielle, qui miroite dans les zones d'ombres, celles des interstices propres à la BD.

A nous de recoller les morceaux.
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Un thriller psychédélique basé sur l'étrange quête des origines de la personnage principale qui passe du fond de la cambrousse états-unienne aux dérives d'une secte beatnik. L'esthétique rappelle l'âge d'or de la BD et des comics des années 60, tout en plaçant le récit à la croisée des décennies. le bizarre est allé un chouïa trop loin pour moi et j'ai peu accroché à l'intrigue et à l'héroïne.
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xCet album se compose de neuf récits interconnectés qui se déroulent à travers différentes époques et explorent divers aspects de la vie de Monica, une femme en quête de ses origines pour mieux comprendre son identité.

L'histoire est riche et explore de nombreux thèmes comme la drogue, la guerre, la quête d'identité, les liens familiaux, les sectes, la réussite, la perte et le deuil.

Le style graphique et les ambiances distinctives de Daniel Clowes sont facilement reconnaissables et marqués. L'univers est vibrant de couleurs, riche, fantasque et original. L'histoire est découpée en des fragments constituant les moments de la vie de Monica, offrant un récit non-linéaire imprégné d'atmosphères à la fois envoûtantes et mystérieuses.

Au fil des divers récits, des personnages familiers apparaissent, mais sont-ils réellement ceux que nous pensons ? Monica est-elle présente ou absente ? Des instants de vie défilent néanmoins devant nous, entre pensées, rêves, surréalisme, errance et mélancolie.

Ce comics indépendant aime nous égarer pour nous retrouver plus loin, sans nécessairement tout dévoiler d'un seul coup. Il faut alors être prêt à ne pas tout saisir, car l'histoire complexe ne livre pas tous ses secrets d'emblée. Ce qui reste néanmoins une expérience de lecture fascinante.
Lien : https://www.instagram.com/bd..
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