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Citations sur Disparu à jamais (61)

J'ai ouvert la porte. Nous nous sommes dévisagés, comme de très loin. Il était hors d'haleine. Ses yeux étaient rouges et bouffis. Je ne bougeais pas. J'avais l'impression que tout se disloquait à l'intérieur de moi. Il m'a tendu les bras, m'a fait signe d'avancer. J'ai pressé ma joue contre la laine rugueuse de son pull. Ca sentait le vieux et l'humidité. J'ai éclaté en sanglots. Il m'a bercé, m'a caressé les cheveux, me serrant tout contre lui. Mes jambes se sont dérobées. Mon père m'a maintenu debout. Il m'a maintenu debout pendant un long moment.
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La 42e Rue avait été une sorte de porte de l'enfer où les espèces se mêlaient de la façon la plus grotesque. Touristes et banlieusards y déambulaient parmi les prostituées, les dealers et les macs, entre boutiques hippies, cinémas et temples du porno; arrivés au bout, soit ils étaient émoustillés, soit ils rêvaient d'une douche et d'une piqûre de pénicilline. A mon sens, une telle saleté, une telle perversion dans la dégradation ne pouvaient que vous clouer au sol. Je suis un homme. J'ai des désirs et des pulsions, comme la plupart de mes congénères, mais je n'ai jamais compris comment on pouvait confondre la crasse d'une toxico édentée avec de l'érotisme.
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Un adulte qui pousse un caddie ou qui dort sous un carton, qui fait la manche avec un gobelet en plastique, on voit tout de suite que c'est un SDF. Le problème avec les ados, fugueurs, drogués, prostitués ou cinglés, c'est qu'ils se fondent davantage dans le paysage. On ne peut jamais savoir s'ils sont à la rue ou simplement en train de musarder dehors.
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Les New-yorkais marchent. Ils marchent vite. Même quand ils attendent à un feu, ils ont les pieds dans les starting-blocks. Les New-yorkais sont toujours en mouvement. Jamais immobiles.
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Tu cesseras de craindre si tu as cessé d'espérer.
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Quand un drame survient - au début, j'entends -, c'est la fin du monde. Comme si on t'avait jetée dans l'océan en pleine tempête. Les vagues s'abattent sur toi, te submergent, et toi, tu essaies de surnager. Tu n'as pas vraiment envie de lutter, tu préférerais presque te laisser couler... mais il y a l'instinct de conservation. Ou peut-être, dans mon cas, le fait que j'avais un autre enfant à élever. Je ne sais pas. D'une façon ou d'une autre, tu gardes la tête hors de l'eau.
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A force de vivre dans la terreur, tu finis par croire que celui qui l'exerce est omniprésent. C'est impossible à expliquer.
P359
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Un mort, ça ne vit pas bien longtemps.
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Quand la douleur devient forte, vraiment trop forte, la frontière entre veille et sommeil, entre rêve et réalité, s'estempait. Elle ne résistait plus. C'était le seul moyen de survivre à la souffrance. On essaie de bloquer la douleur. Ça ne marche pas. Pour la supporter, on essaie de la fractionner. Ça ne marche pas non plus. A la fin, on trouve la seule issue possible: la raison.
On déconnete sa raison.
Mais si on est conscient de ce qui se passe, est-on réellement déconnecté ?
Voilà de profondes interrogations philosophique.
P108
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Mieux vaut avoir aimé et perdu que n'avoir pas aimé du tout.
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