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EAN : 9782266159722
483 pages
Pocket (13/04/2006)
3.75/5   1809 notes
Résumé :
Et si votre vie n'était qu'une simple imposture ?
Si l'homme que vous aviez épousé dix ans auparavant n'était pas celui que vous croyez ?
Si tout votre univers s’effondrait brutalement ?
Pour Grace Lawson il aura suffi d'un seul regard sur une vieille photo prise vingt ans plus tôt et porteuse d'une incroyable révélation pour que tout s'écroule. Ses souvenirs, son mariage, ses amis : tout n'était qu'un tissu de mensonges. Mais le cauchemar ne f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (115) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 1809 notes
1er livre que je lis de Harlan Coben.
Addictif... Besoin de savoir pourquoi, comment, besoin de connaître la fin de l'histoire.
Un bon thriller à n'en pas douter.
En revanche, j'avoue que je me suis un peu perdue dans le déroulement de l'histoire : beaucoup de personnages. On cherche les liens et la chute n'est pas facile à comprendre. J'avoue que j'ai pris un papier pour me faire un pense-bête avec les différents personnages et les liens entre eux.
Alors oui, c'est un très bon roman et cela a été une belle découverte pour moi, mais il faut quand même s'accrocher... Ce qui explique mes 3 étoiles 1/2.
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Un fait divers d'une triste banalité : une foule, surchauffée, excitée à l'excès, des coups de feu, ( nous sommes aux Etats Unis, no comment sur le port d' armes) et c'est la panique qui gagne cet océan humain, un sauve-qui-peut monstrueux , un déferlement funeste pour trouver une issue , pour tenter d' échapper à la mort, mais ce raz de marée impétueux, tempétueux, est lui aussi mortel, chacun dans sa folle fuite, provoque une onde mortelle : bousculade, piétinement, écrasement d'une sauvagerie fatale .
Une vieille photo qui resurgit, pas du tout inopinément, et voilà les deux ingrédients qui sont à l'origine de ce roman, les pivots du thriller.
Les personnages, un à un, viennent emmêler les fils de cette histoire , ils s'entortillent inextricablement, il faudra, au fil des pages, tenter de défaire ce noeud gordien et le lecteur, avide d'en savoir plus, dévore les courts chapitres jusqu'à l'épilogue. Mais moi, là, j'ai dit avec quelque regret « tout ça pour ça »…
Après quelques pages lues, je me suis rendu compte que ce roman ne m'était pas inconnu, mais je n'avais plus aucun souvenir de l'évolution de l'histoire, alors oui, parce que le suspense était prenant , j'ai encore dévoré le livre avec quelque avidité même si la fin m'a laissée sur ma faim.
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Faux semblants Est Américain (Thriller romantique moderne, part 4)

Première* héroïne cobenienne, Grace Lawson voit son univers basculer inexorablement suite à la découverte (fortuite ?) d'une photographie datant de 20 ans.
Saura-t-elle surmonter les épreuves aussi bien que ses homologues masculins, la suite nous le dira...

* Coben met en scène des femmes dans tous ses romans, certaines aux côtés du héros principal peuvent être considérées comme des héroïnes, d'autres contre le héros font des adversaires aussi coriaces (voire plus) que les hommes.
Mais c'est la première fois que Coben met en scène un personnage principal féminin.

[Digression 1 sur le Point de vue]

Dans mes Secrets d'écrivai , Elizabeth George aborde le sujet du Point de vue : "Chapitre 8 : là où il y a un point de vue, il y a une voix" p 120 à 149.

Si on applique la terminologie Georgienne à Coben, alors il s'avère que dans ses 3 premiers romans (NLDaP, DaJ et UCdT) Coben utilise les points de vues suivants : un point de vue à la première personne pour son personnage principal et des points de vue à la troisième personne changeante pour les autres personnages.
Cette façon de procéder à un net avantage, celui d'identifier très rapidement le personnage principal. (Pour un complément sur le point de vue et son incidence sur le lecteur et la lecture, je vous renvoie à EG).
Dans Juste un Regard, le point de vue utilisé change pour un simple point de vue à la troisième personne changeante pour tous les personnages.
Dans le roman suivant, Innocent, le point de vue change encore une fois, avec un point de vue vouvoiement (Exactement comme dans ces livres-jeux : Les livres dont VOUS êtes le héros.) dans certaines séquences du personnage principal.

[/Digression 1]

[Digression 2 sur la metastructure de l'oeuvre de Coben (Part 2)]

Dans Juste un Regard :
- On retrouve le personnage d'Eric Wu, rencontré dans Ne le Dis à Personne.
- On reparle d'Hester Crimstein et Sandra Koval travaille au cabinet d'avocats Burton et Crimstein.
- le capitaine Perlmutter aborde le cas Daniel Skinner.
...

[/Digression 2]

On pourrait penser que rien ne ressemble plus à un roman de Coben qu'un autre roman de Coben.
Et c'est vrai qu'au bout du quatrième romans on commence à percevoir une façon de faire propre à l'auteur mais ... (vous savez bien, ce n'est pas faute de vous le répéter, il y a toujours un mais ;).) dans ce quatrième opus Coben change notablement plusieurs paramètres :

- Tout d'abord changement de point de vue (cf. digression 1 plus haut). Ce changement de point de vue est très certainement lié à la suite, car si Coben endosse spontanément la peau de son héros principal lorsqu'il est masculin en recourant au point de vue à la première personne, il lui est plus difficile de le faire lorsque le personnage dont il est question est féminin comme ici.
- Passage d'un héros et d'un univers masculin à une héroïne et un univers féminin. Dans tous les précédents romans, les femmes quoique présentes, étaient le plus souvent cantonné à des rôles "subalternes", ce qui n'est pas le cas ici avec deux super portraits d'héroïnes.
- La police/FBI/Force de l'ordre qui était le plus souvent présentées dans les romans précédents comme des empêcheurs de tourner en rond plus prompt à accuser (à tort) le héros qu'à le défendre apparaissent ici comme nettement plus dévoués et efficaces.
- La fin, fini la fin en demi teinte mélodramaticolarmoyante tendance romance, ici point de rédemption, ni de romance.

J'ai eu quelques difficultés (très certainement lié au point de vue employé) à entrer dans le livre, puis par la suite j'ai fini par apprécier et lire ce roman aussi aisément que les précédents.

Lire un roman de Coben c'est comme faire un puzzle avec des pièces ton sur ton, parfois on a l'impression que l'ensemble se tient, on force un peu et la pièce rentre, pour s'apercevoir par la suite qu'on s'est planté.

C'est une lecture ludique fort réjouissante ;).
Je vais donc poursuivre ma balade en terre cobennienne.
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Grace Lawson est une femme comblée ! Mariée à un homme qu'elle aime, le papa formidable de ses deux enfants.
Malgré un traumatisme survenu des années plus tôt, elle mène une vie paisible, une vie tranquille... Jusqu'au jour où une photo va tout remettre en question ! Une photo vieille de vingt ans va bousculé sa vie à tout jamais, cette vie idyllique va viré au cauhemar ! Et si tout ce qu'elle avait construit n'était basé que sur du mensonge ?

Je dois le reconnaître je ne suis pas une grande fan de Mr Coben mais, malgré cela quand je vois un de ses livres dans une boîte je le prend !
Ce livre fut agréable à lire je dois l'avouer, ce n'est pas mon livre de l'année mais on passe un bon moment. Ou tout n'est que questionnement, on cherche, on ce laisse transporter, savoir ce qu'il en est vraiment, découvrir la vérité en même temps que Grace .
Bref rien de bien transcendant mais une lecture relativement agréable.
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Coben Harlan (1962-) – "Juste un regard" – Belfond, 2005 (ISBN 2-7144-4116-5) – traduit de l'original en anglais "Just one look", cop. 2004.

Dans les librairies, le rayon des polars est généralement encombré par les romans commis par ces auteurs anglo-saxons "prolifiques" (diarrhéiques ?). Rien qu'à la présentation, à la marque de l'éditeur, à la jaquette, à l'épaisseur, au "prodigieux" résumé de la quatrième de couverture, le lecteur sait reconnaître et éviter ces navets, tout en se disant qu'il devrait tout de même en lire au moins un. Et l'occasion finit toujours par se présenter, lorsque le lecteur compulsif se trouve égaré, sans rien à lire, dans un lieu où il n'a rien d'autre à se mettre sous la dent (punition d'un manque d'organisation). Avec résignation, on se dit alors que, bon, c'est le moment de voir un peu de quoi il retourne.

Dans le cas présent, force est de constater qu'il s'agit d'une véritable anthologie des thèmes les plus standards (pour ne pas dire éculés) d'une certaine littérature anglophone visant délibérément la grosse rentabilité commerciale liée à une diffusion maximale. Un suspens calculé, une écriture aussi peu originale que possible, de l'intrigue au kilo... Rien n'y manque pour garantir de bonnes rentrées "phynancières" à la Picsou. Encore l'un de ces romans qui montre à quel point certains auteurs anglo-saxons savent s'assurer d'emblée une rente confortable, à grands coups de lieux communs, en générant des "séries".

Vu le rythme de publication (environ deux romans par an, sans compter les adaptations filmiques et la rentabilisation par les conférences et autres produits dérivés), il paraît légitime de se demander si l'auteur dispose d'une équipe de "nègres littéraires" chargés de donner un peu de chair à des trames standards fournies par l'éditeur, et dans quelle mesure tout ceci est aujourd'hui informatisé, avec des paragraphes pré-écrits, des "chemins de fer" à remplir, et un "auteur" apportant juste la touche finale.
Comme il existe depuis quelques temps des logiciels de dépistage du plagiat (dont se sont équipées la plupart des universités), il serait intéressant de mouliner ce type romans pour extraire des recoupements et regroupements par grandes filières de rentabilité commerciale.

Pour ce qui concerne ce roman précis, on doit probablement se trouver dans le créneau du "roman de plage", avec une "Profonde Intrigue Psychologique" (la pôvre épouse qui s'aperçoit qu'elle ne connaît pas le mari avec lequel elle vit depuis une dizaine d'années, o my god !) basée sur la Remontée du Passé (une photo ancienne surgissant par hasard, o my god!), avec le Grand Vilain Affreux (asiatique, évidemment, le racisme anti-jaune est l'une des caractéristiques états-unisiennes) qui excelle dans les plus atroces atrocités : frissons garantis pour Margot en sa chaumière.

Bref, on se trouve ici en présence d'un archétype de cette littérature anglo-saxonne aussi standardisée que le Mac'Do.
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Citations et extraits (80) Voir plus Ajouter une citation
Il y a des accros soudains.
Des dechirures dans la vie, des profonds coups de couteau qui vous lacerent la chair. Votre vie suit son cours, et subitement tout eclate. Se disloque comme apres une eventration.
Et puis il y a des moments où l'echeveau de votre vie se devide, tout simplement.
On tire sur un fil qui depasse, une couture craque.

Au debut le changement est lent, quasi imperceptible.
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Le danger des jeux vidéo était qu'ils vous coupaient du monde extérieur. Le charme des jeux vidéo était qu'ils vous coupaient du monde extérieur.
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Avec une pointe de cynisme, elle se disait que faire lever épisodiquement les ouailles pendant le service religieux n'avait rien à voir avec la dévotion : il s'agissait surtout de les empêcher de dormir.
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Etre mère, c'est un peu comme être artiste : on vit dans l'insécurité permanente, on a l'impression d'être un imposteur, on sait que les autres se débrouillent beaucoup mieux que vous.
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Comme tout parent, elle avait des règles très strictes : pas de télé dans la journée. Et comme tout parent, elle savait que les règles étaient faites pour être transgressées.
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