C'était ça, la vie. Faire des choix difficiles, quitter son foyer et tout ce qu'on aime, abandonner tous ses biens, traverser l'océan pour gagner une terre étrangère, fonder une famille... et un jour, une racaille y mettait fin en appuyant sur la détente d'un révolver.
on dit que vos possessions vous possèdent. C'est faux : ce sont les êtres aimés qui vous possèdent. Quand on aime, on est otage pour la vie.
le probléme c est que tout était tellement fragile.C est une évidence,certes,mais une évidence qu on préfére occulter.on refuse d admettre à quel point l équilibre de notre vie ne tien qu a un fil,sinon on deviendrait fou.Ceux qui ont tout le temps peur,qui ont besoin de médicaments pour fonctionner,c est qu ils ont pris conscience de la realité,de la tenuité du fil en question.Ce n est pas qu ils n'acceptent pas la vérité.......ils n arrivent pas à l'occulter
Mike avait un ami, une ancienne star du basket, qui affectionnait les expressions yiddish. Sa préférée était : "L'homme prévoit, Dieu rit."
Lentement, elle porta le thé à ses lèvres, tenant le mug à deux mains comme s'il s'agissait d'un oiseau blessé.
Le cauchemar avait paru durer une éternité. Elle se rappelait avoir prié pour qu'il la tue, une fois que se serait fini. Tellement ç'avait été atroce. Elle n'avait pas songé à la survie. Elle avait voulu mourir.
Est-on toujours fou quand on sait qu'on est fou?
Lorsque Nash avait dix ans, il avait demandé à son père ce qu’on devenait après la mort. La meilleure réponse, avait dit son père, c’était probablement Shakespeare qui l’avait donnée : la mort était « une région inexplorée d’où nul voyageur ne revient ».
« L’espoir fait vivre, mais comme sur une corde raide. »
Paul valéry
– Mais qu’un homme passe le reste de sa vie à se demander ce qu’est devenue la femme qu’il aimait…