"je crois qu'il faut être dans un état de révolution constant. Ou bien t'es mort".
"Ils me font marrer les critiques. Ce sont que des eunuques de la création qui nous jugent sans en avoir l'appareillage"
Les livres sont des compagnons fidèles. Ils t'accompagnent partout le temps où tu les lis, et ils restent avec toi par la suite, où que tu ailles.
Mes parents ont déménagé dix-huit fois en seize ans, nous trimballant dans leur bagnole avec mon frère et ma soeur au milieu des valises et des cartons.
Pour moi, une chanson, ça vient d'abord avec la musique, le son ou le rythme, et puis j'écris aussi vite que je peux pour rester fidèle à l'impression musicale, jusqu'à ce que musique et paroles jaillissent simultanément.
Ouais, nous arrivons pas à vivre ensemble. Et pourtant, tu vois, malgré tout ça, nous sommes constamment aimantés par un même destin. Mais comme les aimants, quand nous sommes trop proches l'un de l'autre, nous nous repoussons.
A mon avis, la poésie est l'art suprême, dans la mesure où ce qui nous définit en tant qu'être humain, c'est le langage.
J'avais pas encore le masque de mon personnage de chanteur pour me protéger et m'autoriser les pires outrances. J'en étais qu'aux prémices de ma profonde mue.
J'ai jamais voulu être connu. Reconnu, oui, artistiquement, pour nos chansons, notre démarche, notre proposition de théâtre rock et poétique, pour mes poèmes, mais pas pour moi, pas en tant que moi. Ce truc de notoriété, ou plutôt de l'obsession de la notoriété, c'est une dérive qui, à terme, tuera la création et toute forme d'art.
Rien d'autre peut survivre à un holocauste en dehors de la poésie et des chansons.