Freud a dit que si l'argent ne fait pas le bonheur, c'est parce que le bonheur n'est jamais qu'un rêve d'enfant réalisé, et que les enfants ne rêvent pas d'argent.
L'argent est faible, hélas, quand il est dans la poche du parent et que son enfant tend la main.
Rien ne paraît plus cher que ce qui ne vous amuse pas, alors que le réel plaisir partagé justifie toujours le prix qu'on peut y mettre.
Au début d'une histoire d'amour, on peut se dire beaucoup de vérités qui deviendront intolérables si on les laisse aigrir dans le silence.
En tout cadre dynamique, il y a un inscrit à l'A.N.P.E. qui ne dort que d'un oeil.
On est toujours plus riche qu'on ne le dit, et beaucoup moins que les autres ne le croient.
L'éventail des moyens/moyens est ample comme un hémicycle. Il va des petits moyens aux gros moyens. Pourtant, ce qui différencie nos comportements à l'égard de notre argent privé, ce n'est pas tant la quantité de moyens dont chacun de nous dispose, que l'usage qu'il en fait à partir de l'idée qu'il en a.
Si on le décide sérieusement, on peut modérer ses menus, planifier ses vacances, économiser sur le chauffage ou restreindre ses dépenses d'habillement. En revanche, il est strictement impossible d'enrayer l'hémorragie financière liée à l'utilisation d'un véhicule automobile (tout particulièrement dans la circulation urbaine).
Elevées par des mères économes, encore influencées par les souvenirs de leurs grand-mères super-économes qui gardaient en mémoire des restrictions du temps de guerre, beaucoup de femmes n'ont pas encore tout à fait pris la mesure des budgets contemporains. Elles se braquent sur des petits gaspillages alimentaires ou ménagers, et laissent filer des postes comme l'électricité ou le téléphone.
A trop couper les cheveux en quatre, on finit par se les crêper.