Et alors, Mesdames, il ne s'en trouve plus aucune pour commenter les écrits de
Christiane COLLANGE ? Et oui, le bonhomme que je suis, a lu, récemment, ce livre et a envie d'écrire une critique !
Christiane COLLANGE a été familière pour tous ceux de ma génération qui, durant les années 70, n'écoutaient qu'une seule radio, qui s'appelait à l'époque "Europe Numéro 1", où elle animait les matinées. Il est vrai qu'elle s'adressait surtout aux femmes, et c'était bien normal, elles étaient plus nombreuses, le matin, à écouter la radio. Quant à moi, mon travail me laissait souvent libre le matin pour écouter la radio. A l'époque, les féministes n'émettaient pas les mêmes idées qu'aujourd'hui ( elles délaissaient par exemple, tous les travaux qu'on qualifie de "féminins" comme étant dévalorisants ) mais je n'ai jamais remarqué que
Christiane COLLANGE se soit livrée à quelque prosélytisme que ce soit. Bien au contraire, j'aimais bien l'entendre, je trouvais son émission intéressante. J'ai constaté sur INTERNET que, maintenant, ce n'est plus aux femmes qu'elle s'adresse, mais, chaque semaine, aux grands-parents ( génération oblige ! ) sauf que je n'ai plus l'occasion de l'entendre, je n'écoute plus la radio, que pour un journal du matin !
Alors, quand j'ai vu ce titre "
je veux rentrer à la maison", j'ai été suffisamment intrigué ! Quoi ? Une féministe prônait le retour des femmes à la maison ? J'avais envie de lire ça ! C'est vrai que j'ai été ni déçu, ni surpris. C'est agréable à lire, et surtout, c'est réfléchi, c'est logique, elle est journaliste, ne l'oublions pas, elle sait approfondir ses idées. Même un homme peut lire ce livre de bout en bout sans s'ennuyer, c'est mon cas. Il ne s'agit pas de résumer un tel livre en quelques mots, mais l'idée que j'en retiens et que j'approuve, c'est qu'une femme ne s'épanouit pas uniquement par sa vie professionnelle, elle peut aussi être heureuse en travaillant pour sa maison et pour ceux qu'elle aime, son homme, ses enfants.
Mais ça serait important d'avoir la réaction de femmes, à ces idées. Ne croyez-vous pas, Mesdames ?