Hunger Games, tome 3 : La révolte

Déjà la fin.... heureusement qu'il me reste le préquel à lire. Parce que je me pose encore bon nombre de questions, notamment sur tout ce qui entoure Snow ! Mais ce fut une lecture exaltante que ce dernier tome de la trilogie. Une Katniss tourmentée, un Peeta très noir, un Gale qui prend conscience, et des dessins machiavéliques pour Coin. L'action est constante. Les pages défilent à une vitesse folle... pour le plus grand malheur du lecteur. J'ai adoré l'univers, les personnages... Petit bémol cependant ; la non présence de Effie, que j'aurais voulu voir une place dans le livre. Bref, un très bon moment de lecture.

Livre magistral qui clôt en beauté une saga réussie. Aussi haletant que les précédents, le récit se passe maintenant des Jeux scénarisés pour décrire une vraie guerre civile, mais la télévision reste omniprésente pour ce combat entre deux propagandes, entre deux systèmes, auquel notre héroïne a finalement décidé de prendre part.
Comme souvent, je n'aime pas la traduction du titre : la révolte a commencé dès le tome précédent, ici Katniss incarne enfin le geai moqueur (Mockingjay, titre américain) de la révolution en marche.
Manipulations, combats, devoir et propagande, Katniss doit apprendre à survivre dans un monde infiniment plus complexe que l'arène des Jeux où tous étaient ses ennemis. Qui est l'ennemi ? Comment l'abattre ? Tous les moyens sont-ils permis ? La question du début de la saga, de se plier ou non aux règles, de payer le prix, de devenir meurtrier à son tour, hante à nouveau les héros. Et pour une fois, l'histoire ne s'arrête pas à la fin des combats, puisque l'expiation des vaincus comme la difficile reconstruction des vainqueurs a toute sa place ici. Enfin, saluons l'épilogue, bien mieux réussi que celui d'Harry Potter, plein de promesses sans être détaillé.
Oui, l'histoire s'appuie sur des ressorts classiques, du mythe antique des tributs aux combats à distance de la guerre froide, en passant par la difficulté de discerner l'amour à dix-sept ans. Mais le rythme nous tient du début à la fin et le questionnement ne nous lâche pas.

Très décevant.
Fin bâclée, trop long, début trop lent.

Faire crever tout le monde dans d'atroces souffrances ne suffit pas à faire de ce livre un livre épique. Il y avait deux questions à résoudre dans ce dernier tome : le choix Gale/Peeta de Katniss et la chute du gouvernement en place.

Echec sur les deux questions : Katniss finit avec Peeta, je préférais Gale, mais ce n'est pas la question, c'est juste que Peete? Vraiment ? Ok, les contraires s'attirent mais le mec est vraiment trop insignifiant, Katniss est une guerrière, j'ai du mal à croire qu'elle se marie avec un type comme lui (mal à croire qu'elle se marie tout court, d'ailleurs, je ne suis pas sûre que cet épilogue apportait quoique ce soit au livre).

Je n'ai pas ressenti d'émotions particulière, pourtant tout le monde crève, y compris des personnages auxquels je ne m'attendais pas. J'ai l'impression que S. Collins a voulu faire une fin surprenante, différente de tout ce qu'attendaient ses lecteurs. Je ne m'y attendais pas effectivement, je m'attendais à quelque chose de bien.

Bouh. Ça m'énerve.

Je ne sais pas si je vais réussir à me remettre de ce tome. J'avais peur d'être déçue après la qualité des deux premiers. Effectivement c'est différent, mais on n'allait quand même pas avoir des troisièmes jeux. Cela aurait fait redite.
Finalement, même si ce tome m'a moins emballé que le premier, je n'ai pas été déçue, je l'ai dévoré en 24h, il m'a été impossible de le lâcher.

Je reste particulièrement attachée à tous les personnages, que je quitte avec un grand pincement au coeur. Je reste Team Gale jusqu'au bout, jusqu'à sa dernière scène très touchante. Entre Katniss et lui, tout est dans le non-dit, dans l'implicite, dans le subtil. Et cela rend leur relation très belle et si originale par rapport à celles que l'on peut lire ailleurs.

Même si la fin fait très très mal, elle paraît logique. On savait en commençant cette série qu'on n'était pas dans le monde de « oui-oui ». Ça parle de guerre, de trahison, de mort et de torture. D'ailleurs, souvent je me suis demandée si c'était encore un roman jeunesse. Concernant l'histoire d'amour, là encore l'auteur aime jouer avec nos nerfs et met Katniss face à des situations infernales. Elle doit faire un choix. Comme Gale le dit "elle choisira celui qui lui sera le plus nécessaire", et c'est finalement celui capable de la faire revivre pas forcément celui qu'elle aime le plus. Là encore on est dans des situations très adultes et réfléchies.

Donc non pas déçue, mais abasourdie par tant de malheurs, de blessures physiques et morales. Ce tome est plus noir que jamais. j'ai eu l'impression de lire un récit sur la seconde guerre mondiale.

Un bémol: oui car certains manques m'ont frustrée. J'aurai aimé plus de détails sur le final, ou la lettre de sa mère. Beaucoup d'ellipses (saut dans le temps) nous laissent avec des blancs qu'on aurait aimé combler.

Mais, comme toujours, le style reste magnifique, fluide, l'auteur varie avec talent émotions et actions.

En Bref, une série terrible, dans tous les sens tu terme, qui nous laisse blessé et en deuil, deuil de certains personnages, mais surtout d'avoir fini cette saga!

Lien : http://leslivresdalily.blogs..

J'avais lu dans un livre nommé "La Théorie de l'Iceberg" que « une bonne fin, c'est une fin qui résonne encore quand tu as fermé le livre. » Et franchement, ça arrive assez rarement, quand on y fait bien attention.
Je me souviens l'avoir ressentir pour No et Moi. Pour Gone également. Et pour Hunger Games aussi.
Relire ce tome 3 a été incroyable. J'ai revécu cette révolte comme si je découvrais ce volet. Même si je me souvenais de nombreux événements, ça a été génial de le relire, et je crois que je ne me lasserai jamais de cette trilogie. Je suis immensément heureuse d'avoir pu relire les Hunger Games, et je maintiens mon idée du fait qu'ils font parti de mes livres préférés.
Je crois que cette deuxième lecture du tome 3 m'a permis de davantage l'apprécier. C'est un cadre différent car nous ne sommes pas dans l'action des Jeux, mais cette révolte était bien choisie. Bien écrite. Beaucoup d'action. de décès, aussi, que j'ai revécu avec tristesse car on s'attache forcément aux personnages (Finnick et Prim notamment...)
Et j'ai ressenti cette sensation à l'estomac en lisant l'épilogue. Cette sensation que je ressens que très rarement quand je lis un livre. Je pense donc sincèrement que cet épilogue était parfait. En tout cas, il a résonné en moi comme une fin à la hauteur de cette trilogie si connue.

Est-ce que j'ai aimé ce tome 3 ? Oui. Est-ce que je vous conseille de lire les Hunger Games ? Trois fois oui.

Suite à son sauvetage, Katniss découvre que le district 13 existe toujours : il est entièrement souterrain. Et il y règne une discipline de fer sous la férule de Coin.

Là-bas, Katniss retrouve sa mère et sa petite soeur Prim, rescapées de la destruction du 12, et Gale. Sa popularité est telle après son dernier coup d'éclat que les rebelles en feraient volontiers leur égérie, leur symbole : elle incarne parfaitement le Geai Moqueur et son image pourrait booster les effets de la propagande pro-révolte.

Katniss accepte, mais sous certaines conditions : Prim pourra garder son chat, l'affreux Buttercup ; Peeta et les autres Vainqueurs aux mains Capitole et considérés comme traîtres seront amnistiés. Et ce sera elle qui tuera Snow.

Dans ce dernier tome, la guerre est là. Katniss participe aux combats, et découvre d'autres facettes de la personnalité de Gale. Et tandis que les armées rebelles marchent sur le Capitole, l'escouade de Katniss tente une percée pour capturer Snow. Mais les rues du Capitole sont remplies de pièges mortels. Et l'exécution d'un tyran peut en cacher une autre...

Un très beau final pour une série qui vaut décidément le détour.

Le dernier tome de Hunger games tient ses promesses. Après un tome 2 où l'on attendait un peu plus d'action (et oui c'était une mise en place pour la fin), le tome 3 vient définitivement clore la série en beauté. J'apprécie globalement cette série : l'héroïne fait semblant d'être amoureuse pour correspondre à un stéréotype et survivre, et le monde de l'hypermédiatisation fait référence à Orwell (chacun est obligé de regarder son écran). Beaucoup plus noir que la série Uglies à mon avis, ce monde est une caricature de notre monde actuel. Panem ressemble bien à l'Occident (et en premier lieu les USA) avec son univers rapide, où l'image de soi, la mode, les excès alimentaires et le mépris du reste du monde sont de mise. Les "districts", les lieux de production sont comme autant de pays sous-développés. La "moisson" m'évoque la légende du minotaure, dans laquelle les pays soumis doivent alimenter le monstre en chair fraîche.
Ce dernier tome traite principalement de la guerre et des valeurs amorales qui s'y rattachent. Après une rébellion tant attendue dans le tome 2 et qui est effectivement en cours, le lecteur est amené comme Katniss à espérer la chute du régime dictatorial... mais malheureusement pas de happy end. Katniss découvre qu'elle est toujours manipulée par tous les individus possibles : le président Snow, mais aussi Haymitch et la présidente du district 13. La fin est absolument terrible avec la stratégie incroyablement vicieuse des deux opposants. Encore une fois Katniss sera manipulée et le comprend, mais ne peut agir autrement.
Le livre refermé, il laisse une bien étrange impression. Étrange, comme le personnage de Gale, le compagnon protecteur, qui, devenu obsédé par la victoire, se révèle être l'inventeur retors de bombes à retardement . Etrange comme la révélation de la personnalité de Peeta, soumis à la torture et qui de personnage inconsistant, prend enfin du relief dans sa nouvelle haine pour Katniss. Fait rare dans la littérature jeunesse, l'héroïne est peu attachante, et il vaut mieux en effet car elle sombre peu à peu dans la folie et rien ne vient adoucir sa fin, si ce n'est un simulacre de couple.
Ce livre est bien pessimiste : je ne crois pas qu'il s'adresse à des adolescents mais plutôt à de jeunes adultes. La manipulation des foules par le système terreur/récompense et les médias est mis en exergue tout au long de l'histoire. Pourtant le propos ne semble pas de dire "soyez méfiants et rebellez-vous", mais au contraire : "quoique vous fassiez vous serez manipulés, même par vos proches". de même les horreurs de la guerre sont décrites et pourraient passer pour un plaidoyer contre la violence. Mais cette façon de raconter la réalité des guerres pourrait aussi annihiler toute volonté de rébellion contre un système injuste. Je me demande où l'auteur voulait en venir... Personnellement je ne conseillerait pas ce livre à ma propre soeur avant ses 18 ans.
Un bon scénario, une écriture très simple, mais un fond dérangeant.

Il m'en aura fallu du temps mais après avoir visionné tellement de fois les films que je les connais quasiment par coeur, j'étais curieuse de lire les livres (oui je fais à l'envers les choses je sais).

🧨 Ce dernier tome était … chouette. Il rehausse largement le 2 qui est l'énième victime du « milieu de trilogie » et qui m'avait laissé un peu pantoise. C'était mieux.

🧨 L'intrigue tout le monde la connaît n'est ce pas. Mais j'ai été ravie de retrouver ce qui m'avait fait « vibrer » dans les films c'est à dire la dénonciation de l'utilisation des médias pour la désinformation. On fait dire ce que l'on veut aux images et attention aux sources . Ça c'est du message qui me plaît et c'est pourquoi ils vont sans doute atterrir dans la PAL de l'ado.

🧨 Éternel débat auquel on va couper court -> évidemment team Peeta ! Oui il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis car au vu des films j'étais team Gale et alors?! 😅 Impossible de rester insensible à la desintox de Peeta non.

🧨 En bref une bonne lecture. Pas transcendante , le premier restera mon préféré. Mais ça a le mérite d'être facile et rapide à lire , même si j'ai eu parfois l'impression de ramer un peu.

J'ai lu ce dernier volet des Hunger Games avec d'autant plus d'intérêt que je connaissais pas le dénouement contrairement aux deux premiers .( Cinéma oblige )
Je craignais un peu que la série s'essouffle, mais non, ce ne fut pas le cas.
Katniss et son entourage vont oeuvrer pour faire chuter le président Snow et le Capitole, mais à quel prix ?
La révolte porte bien son titre car ( enfin !), le brasier qui couvait déjà prend feu !Katniss aura son rôle à jouer en tant que geai moqueur, mais pas forcément celui qu'elle pensait...
Une série qui se lit vite, n'oublions pas qu'il s'agit de littérature jeunesse, avec un dépaysement garanti...

Me voilà bien embêtée car je suis incapable de savoir si j'ai aimé ce dernier tome ou non. Je vais quand même essayer d'expliquer l'impression qu'il me laisse. Je l'ai terminé cette nuit à 2h30 du matin. Je voulais à tout prix finir pour connaître la fin de l'histoire. Très mauvaise idée. Parce-qu'après avoir refermé le livre, bonjour pour m'endormir....

Ce tome est bien plus noir que les précédents. Adieu la fiction gentillette destinée à des collégiens. (Nota : Certaines personnes ont apparemment trouvé les deux premiers tomes déjà très durs, pour ma part il n'en est rien. Même si les actions le sont, la façon dont elles sont racontées ne m'a pas du tout touchée, peut-être aussi à cause de la barrière de la langue, étant donné que je ne suis pas bilingue.) Nous atteignons ici une échelle plus globale, qui ne concerne plus seulement des ados dans une arène, mais la rébellion d'une nation entière (enfin !). Je n'en ai quand même pas saisi la totalité étant donné que nous sommes soumis à un récit à la première personne et que nous voyons tout à travers les yeux de Katniss.

Je me demande ce qu'aurait donné ce roman s'il avait été écrit la la troisième personne. Peut-être aurait-il était plus détaillé,il se serait intéressé à tous les personnages, leur façon de voir, à la révolution dans son ensemble. Il aurait sans doute aussi été moins choquant. Car ici nous plongeons dans la descente aux enfers de Katniss, devenu malgré elle tout un symbole pour la révolution. Utilisée à seulement 17 ans. Voilà ce qui m'a choqué dans ce livre, les enfants soldats, enfants victimes de la barbarie des adultes, enfants qui perdent tout (y compris leur esprit), livrés à eux-même (ou presque) pour satisfaire les envies de pouvoir des adultes. Bien sûr ce thème est abordé tout le long de la saga mais n'en devient que plus intense dans ce dernier opus.

Ceci m'amène à réviser un peu mon jugement sur les deux premiers tomes pour considérer la saga dans toute sa globalité. La qualité d'écriture n'est pas au rendez-vous, certains passages un peu trop fleur bleue sont superflus,d'autres pas assez développés, beaucoup de choses pourraient être améliorées dans ces livres. Cependant, je pense que c'est une série qui peut être exploitée pour aborder un certain nombre du sujets avec des enfants. Beaucoup de thèmes sont abordés ici : la guerre bien sûr, le pouvoir, les valeurs morales, la dictature, mais aussi la télé-réalité, la relation parent-enfant, et tant d'autres choses. La lecture amène à se poser des questions, et ça serait dommage de ne pas essayer de répondre à celles des enfants.