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sur 971 notes
Walter Hartright, professeur de dessin londonien, doit partir pour le Cumberland, à Limmeridge House, car il vient d'être embauché par un aristocrate, M. Fairlie, pour enseigner l'aquarelle à sa nièce Laura Fairlie et à sa pupille Marian Halcombe.
Un soir, Walter rencontre au cours d'une de ses promenades une mystérieuse dame en blanc qui lui avoue s'être évadée d'un asile. L'apparition reprend alors sa route vers Londres.
Le jeune homme tombe rapidement amoureux de Laura mais va devoir renoncer à cet amour car la jeune fille est fiancée au baronnet Percival Glyde. Peu de temps avant le départ de Walter, Laura reçoit une lettre lui suppliant de ne pas épouser Glyde qui serait un homme dangereux. Après enquête, cette lettre s'avère avoir été écrite par Anne Catherick, cette étrange dame en blanc...
Et ce n'est que le début d'une histoire aux nombreux rebondissements, véritable commode bourrée de tiroirs. le livre se décompose en plusieurs parties qui sont autant de témoignages apportés par des protagonistes différents de "l'affaire".
Un fabuleux suspens qui tient le lecteur en haleine d'un bout à l'autre, des méchants comploteurs et on ne peut plus mauvais, une atmosphère délétère quasi fantastique, une dame en blanc formidable figure d'apparition et de folie, des personnages féminins originaux (notamment Marian Halcombe) aux caractères parfaitement ciselés... Et puis cette construction romanesque si pertinente qui permet de confronter les points de vue et de reprendre la totalité des faits de façon éclatée en distillant ainsi très progressivement toutes les informations.
Bref, un très bon roman, véritable précurseur de nos pâles thrillers modernes.
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Après un début un peu longuet à mon goût, l'intrigue se met en place, et quelle intrigue ! La machination dont est victime Laura Fairlie se complique de page en page et le suspense nous tient bien en haleine jusqu'à la fin. La construction du roman, avec le témoignage successif des différents témoins de l'affaire est assez réussie et donne un variété de ton, dans ce long roman. Présenté comme l'ancêtre de tous les thrillers (publié en 1860), ce roman vaut le détour et les quelques 550 pages qu'il fait ! (septembre 2010)
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Le style ampoule m'a laisse perplexe au début... Puis, je dois bien avouer que le style approprie je me suis régalée de l'énigme, des personnages, des intrigues !
Très surprenant comme roman, vous laissant une impression de savoir ce qui va se passer et vous bluffant en vous emmenant ailleurs...
Une intrigue ficelée telle un saucisson de Savoie, qu'on a pas envie de terminer pour qu'il en reste encore le lendemain !!!
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Mon 1er Wilkie et ça y est, je suis rentrée dans le cercle des fans! J'ai adoré! L'écriture est intéressante, l'histoire est racontée par des témoins de chaque événements, comme s'ils témoignaient devant un tribunal. Chacun a son style d'ailleurs et son point de vue, ce qui rend l'intrigue vraiment passionnante. le début est un peu lent dans le sens où on se demande quand va arriver le suspens... mais c'est justement comme ça que l'auteur est excellent! Ce calme apparent nous laisse croire que rien ne se passe et pourtant, cela fait monter le stress!
Lien : http://lecturesnag.blog.free..
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La dame en blanc de Wilkie Collins, Labyrinthes
Au XIXème siècle, le jeune William Hartright est engagé comme professeur de dessin de deux jeunes filles de la famille Fairlie, Laura et Marian. La veille de son départ, lors d'un retour de nuit, il est abordé par une jeune femme vêtue de blanc, qui lui demande son aide. Cette dernière semble effrayée et peu saine d'esprit, mais William décide de l'aider à échaper à ses poursuivants. Ce n'est que plus tard, à Limmeridge, que Wiliiam découvrira l'étrange ressemblance entre la dame en blanc et Laura Fairlie, dont il tombe éperdument amoureux. de machinations en complots, les pièges semblent se refermer sur l'innocente Laura Fairlie.
Présenté comme le père du roman policier anglais, j'avoue que je ne connaissais pas Wilkie Collins, mais cette découverte fut très agréable. J'ai dévoré les aventures rocambolesques de William et Laura dans l'atmosphère surannée du XIXè siècle. Evidemment comme d'habitude, les moeurs de cette époque m'ont rendue folle, Laura qui se voit obligée d'épouser un homme qui a le double de son âge et qu'elle ne connaît pas, Marian qui est dénigrée parce que laide et sans argent alors que franchement, son personnage est bien supérieure à cette nunuche de Laura et tous ces moeurs désuets et oppressants.
L'intrigue est très bien menée, je reprocherais juste la lourdeur des introductions de changements de narrateur à l'auteur. Je n'ai pas deviné le secret de l'affreux Percival avant la fin, et j'ai juste regretté ne pas le voir mourir dans d'atroces souffrances (l'incendie ce n'est pas assez!), mon côté revanchard je pense.
Ce fut une excellente découverte donc.
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Walter Hartright porte secours à une mystérieuse femme habillée de blanc une nuit d'été dans Londres. Il apprend par la suite qu'elle s'est enfuie d'un asile.
Quelques jours plus tard, il se rend dans le nord de l'Angleterre pour apprendre le dessin à deux jeunes filles de bonne famille. Mais il tombe amoureux de la cadette, Laura, qui est promise à Sir Percival.
Après presque 3 mois passé en leur charmante compagnie, Walter doit regagner Londres et Laura se marier.
Mais la dame en blanc fait sa réaparition et fait parvenir à Laura un mystérieux billet lui demandant de ne pas se marier avec Sir Percival pour des raisons obscures.
De plus, cette étrange aparition ressemble traits pour traits à Laura.

Qui est cette étrange femme ? Que va faire Laura ? Quel rôle va jouer Walter ?
Vous le saurez après avoir lu les 560 pages de ce "pavé" qui se déroule dans une Angleterre victorienne où tout est extrêmement codé, pour ne pas dire guindé.
Un bon policier, même si la fin traine un peu en longueur et le "Deus ex machina" un peu fort de café !

Lien : http://lescouassous.over-blo..
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Un petit résumé...
Walter Hartright, jeune professeur de dessin, se voit offrir une place en or. Il s'agit d'enseigner à deux jeunes filles de l'aristocratie, dans le Cumberland, l'art de l'aquarelle. Avant de quitter Londres (avec une réticence qu'il ne s'explique pas), il fait une rencontre troublante, sur un chemin obscur, un soir, celle d'une jeune femme effrayée toute vêtue de blanc.
Devenu l'hôte de la demeure romantique de Limmeridge, le jeune homme rencontrera l'amour et l'amitié, mais aussi le désespoir. Il lui faudra percer beaucoup de mystères et faire preuve de beaucoup de courage pour que les doux sentiments et la vérité puissent finalement triompher...

Voici un roman, au charme suranné, qui débute sous les meilleurs auspices comme une jolie romance de Jane Austen : un amour contrarié, des silences, des pâleurs, des coeurs qui battent et se bouleversent, de jolies fermettes, de belles demeures. Et puis, avec l'arrivée de Sir Percival, le futur marié, celui-ci même qui empêche Walter Hartright et Laura de s'aimer, tout bascule dans le gothique. Surgissent alors des mystères effrayants, des fantômes du passé, de sombres demeures. Les époux se craignent, les machinations ont la part belle.
J'ai beaucoup aimé ce roman mystérieux qui se rapproche beaucoup de certains romans de Dumas, comme le Comte de Monte Cristo par exemple. Un bien agréable - et distrayant - moment de lecture qui m'a fait ressentir angoisse et émotion comme une adolescente...


Lien : http://antigonehc.canalblog...
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Ma lecture a commencé sceptique (oh! le mélo!, le romantisme!) puis oubliant les 150 ans qui me séparaient de ce livre, je me suis laissée prendre au jeu. J'ai mis de côté esprit rationnel, moderniste et autre et c'est avec délectation, au point de m'empêcher de dormir, que j'ai enfourché histoire, mystère, rebondissements, fantastique, rêve que m'offrait cette lecture. Même si le livre n'échappe pas à certains clichés révélateurs de cette époque : les caractères, la société, la peur de l'étranger, les relations hommes-femmes, la lande, etc... tout est palpitant. On ne peut s'empêcher de "s'évanouir" avec Laura, de "souffrir" avec Anne, "d'exulter" avec Mariam, de "faiblir" pour Hartright, de "détester" Sir Percival et le Comte Fosco, "d'éprouver" de la répulsion pour Mme Catheric, de "se moquer" de Mr Fairlie et de ses "petits" nerfs, "d'acquiescer" devant l'honnêteté d'Elza Michelson, gouvernante, "d'imaginer" avocats, domestiques, femmes de chambre, sacristain... Malgré leurs excès, ils existent donc et nous envahissent jusqu'à l'ultime phrase et le soulagement final puisque justice est rendue (la morale est sauve!). Les intrigues sont touffues et raconter ce livre tient de la gageure tant les détails semblent importants pour l'avancement de l'histoire. Bien que je ne sois pas particulièrement attirée par ce genre littéraire, je me suis délicieusement enfouie dans ce livre.

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Deux dates : l'auteur, 1824-1889, la parution du livre, 1859. Il y a 120 ans disparaissait William Wilkie Collins et 150 ans qu'était publié un de ses chefs d'oeuvre, "La Dame en blanc", qui connut un succès immédiat. Nombre de lecteurs se passionnèrent pour ces aventures d'abord parues en feuilleton et le secret de la "Dame en blanc" fut l'objet de suppositions diverses qui s'avérèrent souvent erronées : le mystère demeura jusqu'à la fin du livre. C'était là un coup de génie qui perdure encore.

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Depuis le temps que ce livre est en attente sur la table de nuit... je me suis enfin décidée à l'ouvrir... pas vraiment convaincue d'en avoir envie d'ailleurs...
et miracle... un pur délice...
si bien que lors de ma prochaine visite à mon bouquiniste, je compte bien le dévaliser de tous ses W. Wilkie Collins...
et probablement de quelques autres auteurs victoriens.
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Elles sont cousines
Elles sont demi-sœurs
Elles n'ont aucun lien de parenté
Laura est le nièce de Marian

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Thème : La Dame en blanc de William Wilkie CollinsCréer un quiz sur ce livre

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