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4,03

sur 964 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lorsqu'il fait connaissance avec ses deux élèves, deux demi-soeurs à qui il va enseigner le dessin, à Limmeridge house dans le Cumberland, Walter Hartright est saisi par la ressemblance de l'une d'elle, Laura, avec une étrange jeune femme vêtue de blanc qu'il a croisée avant son départ. Outre les domestiques, la demeure abrite également l'oncle et tuteur de Laura, Frederick Fairlie, un vieillard cacochyme et hypocondriaque, qui consacre son énergie à atténuer les stimulations sensorielles qui lui détruisent les nerfs.
Walter est très sensible aux charmes de Laura, et c'est à son grand désespoir qu'il apprend que la belle est fiancée : elle va épouser Sir Percival Clyde, qui apparaît d'emblée comme un personnage maléfique. Mais c'était une des dernière volontés de son père et la jeune fille, bien qu'elle soit éprise de Walter se soumet au projet. Hartright est chassé et quitte l'Angleterre.
Le mariage a lieu. Au retour du voyage de noces, un couple d'amis de sir Percival s'installe au château. le comte et la comtesse Fosco élaborent avec Percival un stratagème pour mettre la main sur la fortune de Laura.
Lorsque Walter rentre du Honduras, Laura et sa soeur vivent incognito, la jeune femme a perdu jusqu'à son identité. Walter endosse son costume de détective et de justicier pour dénouer l'écheveau de ce coup monté.
Walter a fort intérêt à démasquer le mari inopportun, d'autant que les propos de la mystérieuse dame en blanc, même s'il apprend qu'elle s'était échappée d'un asile, laissent entrevoir qu'il cache quelque chose.

Classé à la 28e place au classement des cent meilleurs romans policiers de tous les temps établi par la Crime Writers' Association en 1990, La dame en blanc est considéré comme le meilleur roman de Wilkie Collins.

La construction correspond à ce que l'on nomme aujourd'hui un roman choral : Collins crée une mosaïque narrative qu'il compare aux différentes versions des témoins d'un procès. le procédé donne du relief au récit et maintient l'attention du lecteur, alors qu'il consolide la trame de l'intrigue.
Acclamé par les lecteurs, rejeté par les critiques, trop provocateur et innovateur, la publication de ses romans dans les années 1860 lui ont valu la reconnaissance et une mise à l'abri des soucis matériels.

Wilkie Collins prend fait et cause pour le statut des femmes dans cette Angleterre post-élisabéthaine, comme il l'a fait dans Sans nom ou le secret. C'est simple, les femmes n'existent pas : aucun droit à disposer de leur corps ou de leur bien, enfermées dans la sphère privée, dépourvues de tout pouvoir et droit de décision, pas d'accès au savoir. Les romans de Wilkie Collins dénoncent cet état de faits.

Une autre force du roman tient à la galerie des personnages, riches, entiers, finement analysés. Ils donnent une tonalité particulière à chaque situation, et soutiennent l'intérêt du lecteur.

Lire un roman de Willie Collins, c'est créer l'addiction, et avoir la certitude qu'en ouvrant un autre roman de celui qui est considéré comme le créateur du genre thriller, on va en prendre pour 500 et quelques pages de plaisir. La dame en blanc ne déroge pas à cette règle.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Jolie découverte pour moi que la dame en blanc ! Si son personnage de femme éthérée, naïve et assez passive ne m'a pas séduite, le roman en revanche m'a beaucoup plu.

Très datée, cette histoire improbable de secrets de famille, d'enquêtes, de folie et d'amours contrariés n'en demeure pas moins tout à fait prenante. Ainsi, passées les 40 pages de mise en place, on a du mal à lâcher le roman. La construction avec plusieurs narrateurs successifs et différents types de rédaction, récits, journaux, compte-rendus officiels, est astucieuse et nourrit constamment notre intérêt.

Les personnages ne sont pas en reste, pas la falote dame en blanc ou son niais d'amoureux transi, mais sa soeur Marian, femme de coeur et de tête à défaut d'être une jolie dame en blanc, l'oncle souffreteux qui juge tout à l'aune du bruit et de la lumière, ou même les savoureux méchants, manipulateurs et cruels à souhait...

Impossible d'oublier qu'on est en Angleterre au XIXe siècle, tant l'honneur et les rentes occupent une place importante, et les femmes une place secondaire... mais aussi tant le style est agréable et le rythme de vie tranquille. Bref, cette lecture a été pour moi plaisante et douce comme un afterrnoon tea.

Challenge XIXeme siècle et challenge Variétés.
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Wilkie Collins est considéré à juste titre comme l'un des pères du thriller et il le mérite bien. Mais il ajoute à la qualité du suspense les qualités propres à la littérature du 19 ème siècle : beau style, dialogues impeccables, personnages bien campés, psychologiquement crédibles, peinture de société et de moeurs subtile, scénario original, dénouement qui tient la route et ne sombre ni dans la facilité ni dans le rocambolesque. L'auteur a une vision des rapports sociaux extrêmement progressiste mais il n'impose pas ses opinions à grands coups d'apartés, comme a tendance à le faire Balzac : ce sont les faits eux-mêmes qui parlent, ou plutôt l'éclairage toute en nuance que leur donne l'auteur.
Un très bon roman que j'ai eu du mal à lâcher et qui m'a valu deux nuits vraiment écourtées, ce qui ne m'était pas arrivé depuis mon adolescence lorsqu'elle croisa les Frères Karamazov et Vingt ans après. Non que je compare ces oeuvres, mais seulement leur capacité à maintenir en éveil.
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Après avoir tant entendu parler de cette oeuvre emblématique de William Wilkie Collins, je ne pouvais que craquer lorsque j'ai vu que "La dame en blanc" était disponible sur Netgalley France.

Au risque de me répéter, j'aime beaucoup le fait que les Éditions Voolume proposent dans ses catalogues des oeuvres d'auteurs que nous avons tendance à oublier alors même que ces écrivains ont été les pères de certains genres littéraires comme ce fut le cas pour les romans policiers d'Emile Gaboriau ou de William Wilkie Collins pour les thrillers.

Dans "La dame en blanc" dont je ne veux vous révéler l'intrigue pour ne pas vous gâcher le plaisir de la lecture, vous trouverez du suspense, de la manipulation, des secrets, de l'amour et des situations qui peuvent se relever cocasses le tout à l'époque victorienne.

En débutant cette écoute qui prend la forme d'un roman choral, j'ai aimé retrouver le style propre à l'auteur même si j'avais quelques appréhensions concernant une possible ressemblance avec l'histoire de " La pierre de lune". Finalement, cette inquiétude est vite passée.
Même si le récit a été écrit il y a plus de 150 ans, je trouve que ce texte a bien vieilli. Philippe Caulier a su, de par ses qualités d'orateur, redonner vie à des personnages que l'on prend d'affection ou que l'on se régale de détester. J'ai été entraînée par sa voix et je n'ai finalement pas vu les 14 heures d'écoute passer.

Je tiens à remercier les Éditions Voolume et Netgalley France pour m'avoir offert la possibilité d'enfin découvrir cette oeuvre majeure et d'avoir également pu m'éclaircir sur les origines du mythe de la fameuse "dame blanche" qui m'a tant fait peur lors de ma jeunesse.
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Wilkie Collins était un ami de Charles Dickens, un de mes écrivains préférés. La Dame en blanc est son meilleur roman, avec La Pierre de Lune. J'ai aimé l'atmosphère mystérieuse que Wilkie Collins parvient à créer, les multiples rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine et donnent envie de découvrir la suite ainsi que la peinture de la société anglaise du XIXe siècle, notamment la place réservée aux femmes, à travers les personnages de Laura et Marian.
Pesca propose à son ami Walter Hartright, professeur de dessin, un emploi chez M. Fairlie où il enseignera son art à deux soeurs : Laura, fille du défunt frère de M. Fairlie et de sa femme, et Marian, fille que cette dernière a eue d'un précédent mariage avec M. Halcombe. La veille de son départ, une nuit de pleine lune, alors qu'il rentre chez lui, Walter porte secours à une femme égarée et vêtue de blanc. Elle s'enfuit d'un asile où elle a été enfermée par un certain baronet qu'elle redoute plus que tout. Il l'aide à rejoindre une amie qui vit à Londres.
Une fois chez les Fairlie, il constate que Laura lui ressemble étrangement et en tombe amoureux. Mais, selon la volonté de son défunt père, elle est promise au baron Percival Glyde et ne saurait contracter une mésalliance avec un simple professeur. En accord avec Marian, Walter s'en va et accepte une mission en Amérique centrale pendant que Laura épouse le baron qui s'est débrouillé pour être le seul héritier de la fortune de sa femme si elle venait à décéder. Ne serait-il finalement pas le baronet dangereux que l'énigmatique dame en blanc craignait ? La courageuse, intrépide et tenace Marian, célibataire, donc traitée de vieille fille et vue de manière négative, péjorative par ses contemporains pour lesquels le mariage est une étape obligatoire, un statut social indispensable, parviendra-t-elle à sauver sa soeur et la tirer des griffes de son cupide mari ?
La Dame en blanc appartient au genre codifié du roman à sensation, ancêtre du roman policier moderne et du thriller. Les critiques de l'époque reconnaissaient que Wilkie Collins était un admirable conteur. Il offre en effet au lecteur une galerie de personnages tout aussi truculents et mystérieux les uns que les autres : M. Fairlie, le misanthrope, Sir Percival, son ami italien, le comte Fosco, sa femme qui n'est autre que la tante de Laura qui hériterait d'une rente en cas de décès de la jeune fille, la dame en blanc, dont l'identité est importante dans la construction de l'histoire, sans oublier Pesca, personnage en apparence secondaire mais qui deviendra capital au moment du dénouement.
Bien avant Agatha Christie, Wilkie Collins s'est introduit dans la haute société anglaise pour raconter ses crimes et ses dépravations dans ses romans, habilement construits qui laissent le soin au lecteur de démêler l'écheveau, de trouver les coupables, la solution du mystère, de l'énigme. Les personnages n'égalent sans doute pas l'inénarrable détective belge, Hercule Poirot, mais j'ai apprécié particulièrement celui de Marian, ingénieuse jeune femme qui apporte un peu de modernité dans cette histoire parfois surannée. Il s'agit d'une lecture agréable, idéale pour se distraire pendant les vacances et découvrir les moeurs et la mentalité d'une autre époque.
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Wouaou! Je termine mon périple auprès de Lady Glyde et le moins qu'on puisse dire c'est que c'était palpitant!
Alors résumons: nous suivons Laura Glyde et sa demi-soeur adorée, Marian. La première est amoureuse de son professeur de dessin mais malheureusement pour elle elle doit épouser Sir Perceval suite à une promesse faite à son défunt père... C'est dommage. Et au bout d'environ 200 pages, on se demande bien ce qu'il va se passer dans les 400 autres... Mais l'auteur sait y faire, il resserre son étau avec l'agilité d'un maître. Sir Perceval n'est pas celui qu'on pensait, son ami le Comte Fosco est un manipulateur hors-paire, Anne Catherick est en danger car elle a un secret à révéler...et voilà comment on se retrouve pris dans cette toile d'araignée où chaque détail est pensé, où la manipulation et le complot sont partout (de quoi devenir parano je vous le dis!) et où le machiavélisme de certains personnages m'a laissée sans voix.
Alors oui, pour reprendre la 4ème de couverture: "suspens, pièges diaboliquement retors, terreurs intimes, secrètes inconvenances: rien n'y manque!"
Je vais aller lire quelque chose de plus léger maintenant car toute cette histoire est magnifiquement oppressante!

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Walter Hartright est appelé en tant que professeur de dessin par Mr Frederick Fairlie à Limmeridge House pour parfaire l'instruction de deux jeunes filles : Laura qui est sa nièce et Marian, sa belle-fille (fille d'un premier mariage de son épouse maintenant décédée). Les deux jeunes filles sont donc désormais orphelines.

Chemin faisant, il rencontre une jeune fille très effrayée et toute de blanc vêtue qui lui demande le chemin vers Londres.

Arrivé à Limmeridge House, il rencontre d'abord Marian, jeune femme assez laide mais très intelligente et pragmatique et très attachée à sa petite demi-soeur, Laura qui est quant à elle, belle comme un ange tendre et soumise et qui ressemble à s'y méprendre à la dame en blanc qu'il a rencontrée sur la route. Mr Frederick Fairlie vit reclus dans son bureau car, hypocondriaque et égoïste, il prétend souffrir des nerfs ne ne souffre ni le moindre bruit ni la moindre discussion et délègue en conséquence la plupart de ses responsabilités à Marian.

Très vite, Walter et Laura s'éprennent l'un de l'autre mais leur union ne pourra se faire non pas parce que Laura est riche et Walter pauvre mais parce que Laura a fait le serment à son père sur son lit de mort, d'épouser un certain sir Percival, homme de 45 ans, désargenté et plutôt antipathique. Celui-ci, avec l'aide de son ami, le comte Fosco oeuvre en silence pour s'emparer de la fortune de Laura.

C'est donc le coeur brisé que Laura et Walter se séparent, elle épousant sir Percival et Walter partant pour l'Amérique.

Les deux jeunes femmes, Marian ayant accompagné Laura dont elle est inséparable, s'installent donc chez sir Percival et vivent un enfer car celui-ci est un filou qui ne vise que les biens de Laura. le comte Fosco et son épouse vivent la plupart du temps chez eux et si Fosco est bien plus aimable et courtois que Percival, il est aussi plus rusé, bien plus maître de lui et très intelligent.

Après quelque temps, Walter revient et lors d'une visite au cimetière rencontre de nouveau la dame en blanc qui fuit en fait l'asile d'aliénés où sir Percival l'a faite enfermer il y a longtemps déjà. Walter, à travers elle et quantité d'autres personnages comprend que sir Percival l'a faite interner car elle (et d'autres) sont au courant d'un secret qui pourrait le perdre. Ainsi donc, l'odieux Percival est non seulement un personnage soucieux de soucieux de se procurer la fortune de son épouse mais de plus recèle, avec la complicité du comte Fosco, un terrible secret.

S'en suivent une série de démêlés judiciaires et de recherches auprès de nombreuses personnes, y compris la mère de la dame en blanc, toujours vivante mais qui n'aime pas sa fille, pour tenter dangereusement d'approcher le secret de Percival.

Bon, j'avoue qu'il y a un certain suspense dans ce livre mais beaucoup trop de digressions absolument inutiles à l'intrigue et qui ne font qu'ajouter confusion à cette histoire par ailleurs assez invraisemblable mais il faut avouer que Wilkie Collins manie assez bien la plume et qu'il s'agit du précurseur du roman policier anglais, paraît-il. Un livre assez embrouillé ma foi et qui m'a paru un peu long ...
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De retour d'une visite à ses mère et soeur, alors qu'il rejoint Londres par une étouffante nuit de juin, William Hartright rencontre sur une route déserte une mystérieuse jeune femme toute vêtue de blanc. Ses propos sont étranges, elle fait allusion à la famille Fairlie à Limmeridge et semble terrorisée par un baronnet, personnage dont elle tait le nom. Elle compte se rendre chez une amie. Arrivés à Londres, William lui trouve un taxi, et alors que ce dernier emporte la dame en blanc, il s'aperçoit que deux hommes la recherchent...

La famille Fairlie, c'est justement là que William a trouvé un emploi de professeur de dessin pour les deux demi-soeurs, Marian et Laura qui demeurent à Limmeridge sous la tutelle d'un oncle hypocondriaque, Mr Frederick Fairlie. Alors que William commence une enquête discrète sur l'identité de la dame en blanc, il s'éprend de Laura qui lui ressemble étrangement...

Mais Laura est fiancée à un certain sir Percival. Elle a promis à son père, sur son lit de mort, d'épouser cet homme qu'elle n'aime pas mais qu'elle s'est engagée à respecter. William doit donc partir. Il s'embarque pour le Mexique le coeur brisé.

Le mariage a lieu. Laura part s'installer avec son mari dans une sombre propriété, Blackwater Park. Sa soeur Marian l'y accompagne. le comte Fosco, ami de Sir Percival, et sa femme, tante de Laura, y séjournent également. Et la mystérieuse dame en blanc, Anne Catherick, réapparait, détentrice d'un terrible secret...
Les deux courageuses soeurs vont se trouver confrontée à une effroyable machination, qu'elles vont devoir déjouer au péril de leurs vies. William risquera à son tour la sienne pour faire triompher la vérité.

On ne s'ennuie pas dans ce roman de Wilkie Collins, considéré comme un des fondateurs du roman policier. Tout le charme du 19ème siècle, des rues de Londres à la campagne anglaise, allié au suspense d'un bon polar. On y frémit, on s'y indigne, on se méfie...et la belle se conquiert, comme au temps des romans de capes et d'épées. Avec le plaisir d'un texte bien écrit, et d'une énigme qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page.
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Avec La dame en blanc,nous sommes propulsés dans l'Angleterre victorienne, autour de 1850.
Le style d'écriture est d'époque et je me régale de ces tournures de phrases qui glissent avec joie et plaisir devant mes yeux...Du genre : " Tout en me frayant lentement un chemin à travers la bruyère, je jouissais du calme divin du paysage, admirant les jeux de lumière et d'ombre autour de moi".

Le roman s'écrit à plusieurs voix.
C'est une enquête que nous lisons..L'élément de départ est une dame habillée de blanc qui fera peur, un soir, à walter Hartright, professeur de dessin, en arrivant à Londres...
Ce dernier a trouvé un travail auprès de deux jeunes filles dans la campagne anglaise.
Quand, il arrive à Limmeridge, Laura ressemble étrangement à cette dame habillée de blanc...C'est aussi le coup de foudre...Mais...
Marianne Halcombe, l'autre jeune fille, la demi-soeur de Laura Fairlie, est en fusion avec Laura qu'elle protège et aime de tout son coeur.
Leur tuteur, l'oncle de Laura, Mr Fairlie est assez spécial, malade et égocentrique.
Marianne et Walter deviennent vite ami et commence à enquêter sur cette rencontre qui intrigua Walter car cette personne semblait connaitre cette famille Fairlie...Ensuite,ils la verront dans les environs.

Marian, Laura et Walter sont vraiment attachants...tout comme Anne Catherick, le nom de cette dame aimant le blanc!

Le lecteur est embarqué à cheval, en promenade dans la Lande, à Londres, dans d'autres propriétés à la vitesse d'un galop.
La concentration est un peu demandée pour se faire au style et suivre le fil du roman; mais j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ces phrases.
Des personnes perfides seront impitoyables.
Jusqu'à la dernière phrase, le suspense maintien le lecteur. Cependant, le dénouement trainera un peu trop en longueur ,à mon goût,mais j'admire la belle performance de W.W. Collins.

Bref, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet auteur, qui fut l'initiateur du roman policier anglais.
Une très belle découverte.
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Walter est embauché pour donner des cours de dessins à deux jeunes soeurs. Alors qu'il prépare son départ, il croise une femme toute habillée de blanc qui le supplie de l'aide à gagner Londres. Il apprend plus tard qu'elle se serait échappé d'une asile. Alors qu'il est prêt à oublier cette rencontre, il découvre une étrange ressemblance entre son élève et la dame en blanc.
On sent dans l'intrigue de Wilkie Collins l'influence de la publication en roman-feuilleton, qui devait tenir le lecteur en haleine d'une publication à une autre. le récit est truffé de coïncidences, de rebondissements et de personnages machiavéliques. Si le résultat pourrait être grotesque, voire indigeste, on prend tout de même du plaisir en suivant cette histoire.
D'autant que l'on s'attache facilement aux personnages, tant Walter, le héros de ce roman, modèle de droiture et de fidélité, que les deux soeurs, Laura, jeune femme douce et effacée, et Marianne, d'une intelligence aigüe. C'est d'ailleurs elle qui est mon personnage préféré du roman. Quand aux méchant de l'histoire, j'ai apprécié le comte Franco, aussi détestable que truculent, qui forme un excellent antagoniste, qu'on adore détester. SI l'on doit reconnaitre une qualité à ce roman, c'est le soin apporté à sa galerie de personnages, particulièrement bien croqués et parfois plus ambigus qu'il n'y parait.
J'ai apprécié le narrateur de ce roman, même si j'ai parfois trouvé sa dicton un brin ampoulée, jouant une surenchère dont le roman pouvait se passer. Mais il arrive à donner vie à tous ces personnages.
La dame en blanc est un précurseur du roman policier, plein de rebondissements et de personnages machiavéliques, vraiment plaisant à découvrir.
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Quels sont les liens de parenté entre Laura et Marian ?

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Laura est le nièce de Marian

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