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4,03

sur 971 notes
Aux camélias ? Trop ancienne. En violet ? Trop excentrique. En fer ? Trop imposante. Mesdames et messieurs, j'ai aujourd'hui l'honneur de vous présenter... La Dame en blanc !

Dans le Royaume-Uni d'autrefois, on manipule en famille... Walter Hartright, jeune prof de dessin embauché par un aristocrate pour enseigner l'art à sa progéniture, se retrouve vite pris dans un conflit mêlant argent, complots et faux-semblants. A ma gauche, les soeurs Fairlie et Anne Catherick, internée dans un asile pour des raisons obscures. A ma droite, sir Perceval Glyde et le comte Fosco, personnages au passé douteux semblant avoir des choses à cacher. Dans cette lutte familiale où tous les coups sont permis et où personne n'est ce qu'il semble être, qui sortira vainqueur ?

« L'ancêtre de tous les thrillers », vante Libretto sur son site web. Interpellé par cette formulation et par la beeelle couverture en cuir vert de l'édition collector 20 Ans, je n'hésitai pas longtemps à mettre la main au portefeuille. Après environ 3 semaines de lecture, je peux dire que je reste quelque peu sur ma faim. L'histoire ne décolle jamais vraiment, dès qu'une piste intéressante se découvre, l'auteur la laisse en suspens et passe à autre chose. Dommage...

J'aurais également préféré avoir plus de mystère autour de la Dame en Blanc. L'apparition fugace de cette jeune femme au bord de la route en pleine nuit m'avait intrigué, mais l'effet de surprise retombe très vite. On lui donne un nom, Anne Catherick, on lui colle une étiquette, victime collatérale de sir Percival, et on la laisse de côté pendant quelques centaines de pages. C'est tout de même elle qui donne son nom au livre, bon sang !

Et je n'ai pas non plus bien compris la signification du rêve de Miss Halcombe au sujet de Hartright, qui se révéla être en réalité une prédiction. A moins de cataloguer ce bouquin dans le rayon "fantastique", ce que son auteur ne semblait justement pas vouloir, il s'agit d'une bien étrange coïncidence...

Passons à l'écriture de William Wilkie Collins. Elle est très jolie, savamment maîtrisée, mais parfois, elle se répète de manière inexplicable. Par exemple : « le village se trouvait au sud de la propriété. Nous prîmes donc le chemin du village. » (p.93). Je précise d'ailleurs qu'il s'agit de la dernière phrase d'un chapitre. Je sais que ce n'est pas grand-chose, mais cela alourdit considérablement le flux de l'histoire lorsque le phénomène se répète une fois, deux fois, trois fois...

Avant de conclure ma critique, j'aimerais poser une question aux Babélionautes qui me lisent : est-ce l'histoire de cette Dame en Blanc qui a inspiré la populaire légende urbaine de la Dame Blanche, jeune femme tout de blanc vêtue qui tue les gens sur le bord de la route en pleine nuit ? Je trouve qu'il y a beaucoup de similitudes entre les deux histoires.

Bonnes lectures ! :)
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Présentation par les Editions du Masque - 2010
Dans la fournaise de l'été, en ce milieu du XIXe siècle.
William Hartright, jeune professeur de dessin émérite, s'appête à quitter Londres pour enseigner l'aquarelle à deux jeunes filles de l'aristocratie, dans le Cumberland.
Il laisse derrière lui la vie trépidante de la ville et ses étranges incidents, comme cette rencontre en pleine nuit avec une jeune femme terrorisée, toute de blanc vêtue, semblant fuir un invisible danger...
Mais la campagne anglaise, malgré ses charmes bucoliques, n'apaise pas le jeune William autant qu'il le souhaiterait. La demeure de Limmeridge recèle en effet de bien lourds secrets, et lorsque ressurgit la mystérieuse dame en blanc, il est bien difficile d'affirmer qu'il ne s'agit pas d'un présage funeste...
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Jusqu'a La page 170 c'est génial!!
De belles descriptions, une narration inattendue , hâte de lire la suite!
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Je viens de tourner la dernière page de ce livre, et je comprends pourquoi "il a rendu ivre de jalousie, Dickens". William Wills Collins, signe avec La Dame en Blanc, un chef d'oeuvre, une oeuvre remplie de suspens, de rebondissement menée d'une main de ... maître. Une histoire à tiroir, où se mêlent les témoignages des différents protagonistes sans que lecteur perde le fil.

L'histoire se déroule en Angleterre au XIXe. Walter Hartright, maître de dessin, se rend pour une mission de quatre mois à Limmeridge, où il va enseigner son art à deux jeunes soeurs, Miss Halcombe et Laura Fairlie. Sur le chemin, il rencontre une mystérieuse femme, tout de blanc vêtu et totalement effrayée.
A son arrivée, le jeune Walter et tout de suite frappé par la ressemblance entre sa future élève, Laura Flairlie et la dame qui l'a rencontré la veille. Très vite il devient ami avec Miss Halcombe et ... tombe amoureux de Laura. Mais il doit se résigner à écourter son séjour, car Miss Fairlie est déjà fiancée, à Sir Percival.
Juste avant le départ de Walter, Laura Fairlie reçoit un message l'avertissant de l'horrible personnage qu'est son futur époux et supplie cette dernière de ne pas l'épouser. L'auteure, n'est autre que La Dame en Blanc ...

Je n'en dirais pas plus de peur de dévoiler trop de l'intrigue...
De là, va découler tout le reste du récit, où chaque personnage ayant participé de prêt ou de loin à l'avenir tragique des deux soeurs vont se succéder.
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Très bon roman noir du 19ème siècle. Son écriture classique comportant quelques longueurs n'occulte pas l'extrême finesse de la construction du récit qui se développe par le biais de points de vue différents qui se succèdent. La facture de cette édition n'est pas étrangère non plus au plaisir que le lecteur peut avoir à tourner les pages (couverture en simili cuir).
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Si l'histoire peut paraître datée, cette ambiance lui donne un certain charme, pour ne pas dire cachet !
C'est en tout cas une jolie découverte, grâce à l'édition collector de Libretto qui attire vraiment l'oeil, avec un fond à la hauteur de la forme ! C'est savoureux et bien écrit.
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je suis entrain d'ecouter la dame blanche sur litterature audio.com, je n'arrive pas à arreter ! excellent pour la canicule, on ne bouge plus !
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Amours impossibles, mariage de raison, machination machiavélique, enlèvement, tentative de meurtre, poursuites dans la lande, châteaux isolés... Publié en 1860, ce roman est considéré comme un des premiers romans policiers. Il étonne par ses multiples narrateurs et points de vues, par sa tension narrative, ses personnages féminins forts et le portrait psychologique bien marqué de chacun. La face sombre de Jane Austen en somme.
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Diantre, en voilà une histoire romanesque ! Un preux jeune homme volant au secours d'une belle jeune femme prise dans les griffes de son vilain mari, et qui sera aidé dans sa croisade par la soeur de sa bien-aimée, laide mais dévouée. Un conte de fées médiéval ? Que non pas, c'est un thriller de l'époque victorienne. God bless the Queen.
Et doncques, dans le rôle du chevalier blanc, nous avons William Hartright (droit de coeur s'il en est), jeune professeur de dessin qui vient d'être embauché à Limmeridge House, aux confins de l'Angleterre et de l'Ecosse, pour enseigner son art aux deux jeunes filles de la maison. Laura, belle, fragile, réservée, enfantine, peu dégourdie, et Marian, son exact opposé, mais cependant aimante et entièrement dévouée à sa petite soeur. Ce qui devait arriver arriva, Walter tombe amoureux de Laura et vice-versa. Las ! L'amour est impossible, en plus de la différence sociale, Laura a été promise depuis le lit de mort de son père à Sir Percival. Walter, compréhensif mais mortifié, s'en va au bout du monde (sur)vivre à de dangereuses aventures, et Laura finit par épouser Percival, homme plus tout à fait jeune mais a priori bien sous tous rapports. A priori... Car Sir Percival n'aura de cesse de capter le riche héritage de Laura, avec l'aide de son complice Fosco, comte italien aux origines moins nobles que suspectes. God save the Queen, ou plutôt la Dame en blanc, personnage étrange dont la ressemblance avec Laura sera utilisée par son mari et son acolyte pour mettre au point une mystification diabolique et enterrer définitivement le grand secret qui pourrait détruire Percival.

« La dame en blanc » figure parmi les cent meilleurs romans policiers de tous les temps. Oui, certes. Peut-être. Moi j'ai trouvé l'intrigue assez prévisible, tarabiscotée, et décevante quant au « grand » secret de Percival. L'écriture est méticuleuse à l'excès, le moindre mouvement, le moindre fait est détaillé au millimètre. Les personnages sont stéréotypés : Walter le héros sans peur et sans reproche, Laura, la belle au coeur pur, Marian, la moche intrépide au coeur d'or, Percival le très méchant, Fosco le fieffé renard machiavélique, et la palme (ou le César ou l'Oscar, puisque c'est ce week-end) à Mr Fairlie, oncle et tuteur de Laura, malade imaginaire neurasthénique paresseux et lâche. Tout ce petit monde passe trop de temps à tergiverser, pleurnicher, tomber dans les pommes ou à reposer ses nerfs. Heureusement, au milieu de ces atermoiements, les personnages peuvent compter sur l'infaillible ponctualité de la Poste anglaise pour échanger des liasses de missives et plis urgents à travers l'Angleterre et au-delà. Impressive, isn't it ?
Et donc, quitte à passer pour une iconoclaste, j'hésite entre amusement et agacement, mais certainement pas admiration. Quoi qu'il en soit, Wilkie Collins met les femmes en avant dans ce roman, ce qui n'est pas négligeable.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Une nuit dans les rues de Londres, Walter Hartright tombe sur une jeune femme portant une robe blanche qui lui demande de l'aider à trouver une voiture pour se rendre chez une amie qui l'hébergera. Elle semble perdue, et tient des propos étranges. Elle semble notamment connaître certaines choses sur l'endroit où se rend Walter. Très peu de temps après, il découvre qu'elle vient de s'échapper d'un asile. Ignorant son identité, il fera par la suite référence à elle comme "la Dame en blanc". Walter, peintre, est engagé chez les Fairlie pour enseigner cet art à deux jeunes femmes : Marian Halcombe et sa demi-soeur Laura Fairlie. Il va rapidement éprouver des sentiments pour cette dernière... qui est malheureusement promise à un autre homme d'un "rang" supérieur. Laura va alors devenir la victime d'un complot que Walter va tenter de percer à jour.

J'avoue avoir eu du mal à me plonger dans ce livre dans les premières pages. Mais j'ai peu l'habitude de lire ce style, aussi il m'a fallu un peu de temps pour m'y habituer. Passées donc ces premières pages, je me suis plongée dedans avec plaisir. le style de l'auteur est très agréable à lire, très fluide et a été un facteur déterminant pour m'empêcher de lâcher ce livre. J'ai beaucoup aimé la construction du récit qui est la succession de plusieurs témoignages, notamment ceux de Walter et Marian, sur les différents évènements qui se sont produits autour de Laura. L'auteur nous dépeint l'Angleterre en 1850 avec sa hiérarchie et ses codes. Pour ma part j'ai adoré me plonger dans cette ambiance.

Beaucoup de personnages vont graviter autour de Laura, à commencer par sa soeur Marian qui ferait tout pour elle. Son personnage est assez décalé par rapport à la société de l'époque. Elle devient très rapidement attachante avec un caractère déterminé qui ne l'empêchera pas de devenir victime du complot à son tour.
Walter bien évidemment est également un personnage que j'ai beaucoup aimé, même s'il est absent pendant une bonne partie du récit.
Sir Percival Glyde, que Laura doit épouser, nous fait rapidement l'effet de quelqu'un qui a quelque chose à cacher et qui est un peu trop pressé dans la vie. Il m'est apparu très rapidement antipathique.
N'oublions pas le comte Fosco, que j'ai eu beaucoup de mal à cerner pratiquement tout le long du livre : est-il un ami des Fairlie ? un complice de Glyde ? change-t-il de camp selon le sens du vent ? Je vous laisse le découvrir par vous-même.
Vous me direz que je n'ai pas parlé de la Dame en blanc... son personnage tient un rôle important, et même pivot, dans ce livre, et pourtant on la voit très peu. Mais le peu qu'on en voit, on a juste envie de la protéger : il s'agit d'un personnage fragile qui n'a pas été épargné par la vie.

Concernant l'intrigue, il faut admettre que beaucoup d'évènements / révélations sont très prévisibles. Néanmoins l'auteur nous tient en haleine avec un mystère en particulier. Et même si on pense connaître l'idée générale, on se trompe du tout au tout, et ce n'est qu'à la fin qu'on découvre la vérité. L'auteur nous aura complètement bluffé sur ce point.

Ainsi, malgré des passages qu'on voit venir, j'ai passé un excellent moment avec ce livre, emportée par la plume de l'auteur qui dépeint très bien les sentiments des personnages et cette ambiance angoissante qui s'installe peu à peu pour Laura et Marian, abordant les évènements sous différents angles du fait des divers témoignages, mais aussi par cette énigme qui ne trouvera sa solution qu'à la toute fin.
Lien : https://chroniquesdunedevore..
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Laura est le nièce de Marian

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