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Critique de jazzman


Il m'est arrivé la même chose avec Victorieuses qu'avec La tresse: une profonde lassitude au bout de seulement quelques pages... Quel dommage! Laetitia Colombani aborde pourtant des sujets intéressants . Solène, avocate confirmée, est en plein burn-out et en total échec sentimental. Suivie par un psy, elle doit, par le biais d'activités thérapeutiques, se réhabituer à une vie professionnelle. C'est ainsi qu'elle exerce une heure par semaine les fonctions d'écrivain public au Palais de l'Armée du Salut. Elle y rencontre des femmes aux détresses diverses et en tire d'une part les leçons nécessaires à son mieux-être et d'autre part des pistes de réflexion pour s'engager dans une démarche plus humaine et plus solidaire. Or, une fois de plus, on a l'impression de se retrouver dans une mauvaise série américaine sponsorisée par Kleenex où le Bien va forcément finir par triompher du Mal! le vocabulaire est mielleux, sirupeux, convenu... Laetitia Colombani est tombée à pieds joints dans le piège qui consiste à exalter la douleur et à conférer une valeur morale supérieure à ces femmes qui souffrent. Une tendance très moderne et hélas contre-productive! Quel dommage de traiter de la sorte un sujet si intéressant. Manque d'ambition littéraire, enchaînements de platitudes, manque de relief... le lecteur est face à de multiples saynètes construites avec une succession de phrases indépendantes dans un style journalistique fragile.Quant à la couverture bonbon acidulé à l'allure de magazine de mode, elle n'aide en rien à prendre le livre au sérieux! le seul intérêt à ce livre est de nous faire découvrir l'Armée du Salut, mouvement solidaire protestant dont Blanche Peyron et son mari Albin ont assuré le développement en France. Blanche Peyron a d'ailleurs fondé le Palais de la femme en 1926, palais où se jouent la plupart des saynètes du livre. Lecture décevante sans aucun intérêt ni intellectuel ni littéraire.
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