L'Ogresse

📖Galesques. 2022. Un groupe d'amis s'adonne à l'urbex. Sur invitation de Boots, ils entrent dans l'ancien pensionnat de la Sainte-Trinité, un jour avant Halloween.
2012. Esther Woods, dite l'Ogresse, est directrice du pensionnat de la Sainte-Trinité. de multiples rumeurs courent à son sujet, c'est pourquoi un groupe d'adolescents décide d'y entrer pour sauver les enfants qu'ils pensent enfermés.
Mais certaines portes ne sont pas toujours bonnes à être ouvertes…
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✒️𝑻𝒆𝒍𝒔 𝒅𝒆 𝒗𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒆𝒏𝒏𝒆𝒎𝒊𝒔, 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒔'𝒆𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒓𝒐𝒎𝒊𝒔 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒐𝒎𝒆𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒔𝒔𝒆𝒊𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒍𝒖𝒊 𝒒𝒖𝒆 𝒍'𝒐𝒏 𝒏𝒐𝒎𝒎𝒂𝒊𝒕 𝒍𝒆 𝑫𝒊𝒂𝒃𝒍𝒆. 𝑸𝒖'𝒊𝒍 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝑺𝒂𝒕𝒂𝒏 𝒐𝒖 𝑩𝒆𝒍𝒛𝒆𝒃𝒖𝒕𝒉, 𝒒𝒖'𝒊𝒍 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝒅𝒆𝒎𝒐𝒏 𝒐𝒖 𝒆𝒏𝒕𝒊𝒕𝒆 𝒏𝒆𝒈𝒂𝒕𝒊𝒗𝒆, 𝒊𝒍 𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒔𝒖𝒓 𝒔𝒂 𝒓𝒐𝒖𝒕𝒆 𝑬𝒔𝒕𝒉𝒆𝒓 𝑾𝒐𝒐𝒅𝒔, 𝒖𝒏𝒆 𝒓𝒆𝒔𝒄𝒂𝒑𝒆𝒆. 𝑼𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒎𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒍'𝒐𝒃𝒔𝒄𝒖𝒓 𝒏'𝒂𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒖 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒆𝒓𝒗𝒆𝒓.
👹 Un groupe d'amis adepte du frisson. Une histoire à laquelle ils ne croient pas. Un autre cercle qui veut jouer aux héros et pense sauver des enfants retenus prisonniers, dans les griffes d'une ogresse. La vérité va leur apparaître sous bien des formes, et ils devront bien ouvrir leurs oreilles et leurs yeux pour toucher du doigt la vérité…
📜 Chris C.S. nous emmène dans un environnement tout droit sorti des cauchemars les plus horribles. du sang, des apparitions, de la manipulation et une vérité qui nous échappe au fur et à mesure des pages. Une fin aux multiples facettes qui donne une vraie tournure au récit.
Un livre digne d'un bon film d'horreur, le frisson de la peur ne m'ayant malheureusement pas atteinte. Mais cela reste une très bonne lecture 🖤

Une lecture tout simplement incroyable. Je savais déjà de base que cette histoire allait être addictive, mais c'est au-delà de mes espérances qu'elle m'a conquise. On fait des bonds entre passé et présent qui permettent une compréhension globale du drame survenu au coeur de la Sainte-Trinité.

Je suis allé de surprises en surprises tout au long des chapitres. Quand je croyais avoir compris le « pourquoi du comment », je me reprenais une claque dans la tête tant l'idée scénaristique est finement et minutieusement réfléchie. Esther dite « l'Ogresse » est un personnage fort intelligent et d'une rare complexité psychologique comme j'en ai très peu lu.

On passe d'un sentiment de pitié à celui du dégoût, en passant par la colère et ainsi de suite. Les sensations montent pas à pas dans une tension nerveuse magistralement mise en place. J'en suis arrivée à faire preuve d'empathie envers cette femme complètement dérangée, mas fragile à la fois.

Attention cependant, car cette lecture comporte énormément de passages trash très détaillés ainsi que des dialogues assez crûs pouvant heurter la sensibilité. Certaines scènes portant sur la sexualité débridée et autres peuvent également freiner et provoquer une incapacité d'aller plus loin.

Mais malgré cela, il y a un tel génie littéraire horrifique au coeur de ce livre, qu'il est difficile de s'arrêter en plein milieu. le sujet de la possession démoniaque, ainsi que celui de la manipulation psychologique par des rituels de magie noire, est un véritable atout très percutant que je valide à 100%.

Les enfants et adolescents présents dans cette oeuvre ont été travaillés et construits avec un véritable sens du détail et de cohérence entre les meurtres et ce qu'ils ont pu vivre à l'extérieur de la Sainte-Trinité. Chaque événement se rattache au fil conducteur de base, et nous donne cette sensation de jouissance livresque du début à la fin. C'est fou à quel point l'autrice arrive à nous faire ressentir énormément de contradiction émotionnelle dans sa manière de raconter et de présenter l'histoire.

Sa plume est telle l'effluve d'une brume parfumée qui nous emporte dans son tourbillon de senteurs diverses et variées. J'ai décelé beaucoup d'élégance en lisant certaines phrases. Je trouve que son style d'écriture sonne comme quand on tape sur des tambours : fort, chaud, grave, chaotique et puissant !

Je ne peux que vous conseiller cette histoire horrifique les amis. Serez-vous prêts à entrer dans le pensionnat de la Sainte-Trinité ?! Je vous invite à essayer sans tarder.

Après l'abattoir et necrosis, mon troisième roman de Christelle Colpaert Soufflet.. Et quelle histoire encore concoctée par cette autrice de talent... Âmes sensibles s'abstenir.
Vous aimez l'horreur très gore, vous allez être servis.
Dans un manoir reculé transformé en institut, Esther Woods veille sur les enfants qui le composent. Les gens du village pensent qu'ils sont maltraités. Une nuit, des ados pénètrent dans le manoir afin de les libérer. Ce qu'ils ignorent, c'est que ces enfants sont possédés par les forces du mal. S'ensuit alors une véritable nuit d'horreur où la directrice tentera de calmer ces esprits démoniaques.
Encore un roman très bien écrit. Malgré de nombreux retours en arrière, le lecteur s'y retrouve facilement. Lorsque je parle de boucherie, le mot est faible. Mais c'est ce qu'on adore dans les romans "gore".