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Citations sur Sherlock Holmes : Le rituel des Musgrave - Trois autr.. (11)

Vous connaissez ma méthode en pareil cas; je cherche à me mettre dans la peau de l'individu, de façon à passer par toutes les vicissitudes qu'il a dû traverser; je me demande alors comment j'aurais agis moi-même si j'avais été placé dans les mêmes circonstances.
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Une anomalie qui m'a souvent frappé dans le caractère de mon ami Sherlock Holmes, c'était que, bien que dans ses façons de penser il fût le plus clair et le plus méthodique des hommes, et bien qu'il affectât dans sa mise une certaine recherche d'élégance discrète, il n'en était pas moins, dans ses habitudes personnelles, un des hommes les plus désordonnés qui aient jamais poussé à l'exaspération le camarade qui partageait sa demeure.
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Une anomalie qui m’a souvent frappé dans le caractère de mon ami Sherlock Holmes, c’était que, bien que dans ses façons de penser il fût le plus clair et le plus méthodique des hommes, et bien qu’il affectât dans sa mise une certaine recherche d’élégance discrète, il n'en était pas moins, dans ses habitudes personnelles, un des hommes les plus désordonnés qui aient jamais poussé à l'exaspération le camarade qui partageait sa demeure.
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Vous me connaissez, maintenant que mon nom s’est répandu partout, maintenant que le public et la police officielle admettent que je suis l’ultime instance à laquelle on fait appel dans les affaires douteuses.
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À qui appartenait-elle?
À lui qui est parti.
Qui doit l'avoir ?
Lui qui viendra.
Quel était le mois ?
Le sixième après le premier.
Où était le soleil ?
Au-dessus du chêne.
Où était l'ombre ?
Sous l'orme.
Comment de pas ?
Au nord par dix et par dix, à l'est par cinq et par cinq, au sud par deux et par deux, à l'ouest par un et par un et au-dessous.
Que donnerons-nous en échange ?
Tout ce qui est nôtre.
Pourquoi devons-nous le donner ?
Par respect de la loyauté.
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J’ai toujours estimé, quant
à moi, que la pratique du pistolet devait être strictement un
exercice de plein air et, lorsque Holmes, dans un de ses accès
de bizarrerie, prenait place dans un fauteuil, avec son revolver
et une centaine de cartouches, et qu’il se mettait à décorer le
mur d’en face d’un semis de balles qui dessinaient les initiales
patriotiques V.R. , j’ai chaque fois éprouvé l’impression très
nette que ni l’atmosphère ni l’aspect de notre living n’y
gagnaient.
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Il plongea le bras au fond de la caisse et en retira une petite
boîte en bois munie d’un couvercle à glissière, comme en ont
celles où on range les jouets d’enfant. Il en sortit un morceau
de papier chiffonné, une vieille clé en laiton, une cheville de
bois à laquelle était attachée une pelote de corde et trois vieux
disques de métal rouillé.
– Eh bien, mon garçon, que dites-vous de ce lot-là ?
demanda-t-il en souriant de l’expression de mon visage.
– C’est une curieuse collection.
– Très curieuse, et l’histoire qui s’y rattache vous frappera
comme plus curieuse encore.
– Ces reliques ont une histoire, alors ?
– À tel point qu’elles sont bel et bien de l’Histoire.
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Une anomalie qui m’a souvent frappé dans le caractère de mon
ami Sherlock Holmes, c’était que, bien que dans ses façons de
penser il fût le plus clair et le plus méthodique des hommes, et
bien qu’il affectât dans sa mise une certaine recherche d’élégance
discrète, il n'en était pas moins, dans ses habitudes personnelles,
un des hommes les plus désordonnés qui aient jamais
poussé à l'exaspération le camarade qui partageait sa demeure.
Non pas que je sois, moi-même, le moins du monde, tatillon
sous ce rapport.
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Les affaires que les journaux mettent en lumière chaque jour sont, en général, assez ternes et vulgaires. Nous trouvons, dans les rapports de police, un réalisme poussé à ses extrêmes limites, et pourtant le résultat n'en est, il faut l'avouer, ni fascinant, ni artistique.
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Le 3 juin, c’est-à-dire lundi dernier, Mac Carthy quitta sa maison de Hatherley vers trois heures de l’après-midi, et descendit à pied à la mare de Boscombe, petit étang formé par le débordement de la rivière qui arrose la vallée du même nom. Il était allé dans la matinée à Ross avec son domestique, auquel il aurait dit qu’il se pressait parce qu’il avait un rendez-vous important à trois heures. Il s’y est rendu, mais n’en est pas revenu vivant.
La distance de Hatherley à la mare de Boscombe est de cinq cents mètres et deux personnes ont rencontré Mac Carthy sur la route. L’un de ces témoins est une vieille femme dont on ne donne pas le nom ; l’autre est William Crowder, un garde aux gages de M. Turner. Tous deux affirment que M. Mac Carthy était seul. Le garde ajoute que, quelques instants après avoir vu passer M. Mac Carthy, il a rencontré son fils, M. James Mac Carthy, suivant la même route, un fusil sous le bras. Il lui semble qu’à ce moment le père était encore en vue et que le fils le suivait de près. Il n’attacha, du reste, aucune importance à ce fait et s’en souvint seulement le soir, lorsqu’il apprit le drame qui avait eu lieu.
Les deux Mac Carthy ont été vus encore un instant après. La mare de Boscombe est bordée d’herbes et de roseaux qui poussent jusque dans l’eau et elle est entourée d’épais taillis. Une fillette de quatorze ans, Patience Moran, fille du portier du domaine de Boscombe-Valley, affirme que, en ramassant des fleurs dans le bois, elle vit sur le bord de l’étang, M. Mac Carthy et son fils qui semblaient se disputer violemment. Elle entendit M. Mac Carthy père injurier son fils et elle vit celui-ci lever la main dans l’intention de le frapper. Elle fut si effrayée qu’elle se sauva, et dit à sa mère, en rentrant, qu’elle avait laissé les deux Mac Carthy se disputant près de l’étang de Boscombe et qu’elle craignait qu’ils n’en vinssent à des voies de fait. Elle achevait à peine son récit que M. Mac Carthy fils vint en courant chez le portier dire qu’il avait trouvé son père mort dans le bois, et qu’il lui fallait du secours. Il avait l’air très ému, et n’avait ni chapeau ni fusil. Sa main et sa manche droites étaient fraîchement tachées de sang. Sur ses indications on trouva le cadavre de son père étendu sur l’herbe, près de l’étang. La tête portait des traces de coups produits par une arme pesante et contondante. Les blessures pouvaient avoir été faites avec la crosse du fusil que l’on trouva du reste sur l’herbe, non loin de la victime. Avec de telles présomptions, le jeune homme fut immédiatement arrêté et l’enquête ayant conclu à un homicide volontaire, il fut traduit, mercredi, devant le tribunal de Ross qui l’a déféré aux prochaines assises. Voilà les principaux faits, tels qu’ils résultent de l’enquête du coroner et du rapport de police.
(Le mystère de l'étang Boscombe)
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