Deux choses principalement ont retenu mon intérêt :
- le dossier Turner, mais un peu trop succinct tout de même.
- La rénovation du magasin La Samaritaine qui devait ré ouvrir ses portes en avril, après 15 ans de fermeture pour lifting. Ce qui n'est pas mentionné : 750 millions d'euros, tout de même ! (propriétaire LVMH)
Commenter  J’apprécie         104
Couvert de gloire et d’argent, Tuner fut aussi très soucieux de sa postérité. Par testament, il laissait à l’Etat britannique la totalité de ses tableaux non vendus, à la condition qu’ils soient présentés ensemble dans un lieu conçu à cet effet. (…) En tout, quelque trois cent vingt peintures à l’huile, deux mille aquarelles, seize mille dessins, plus mille cinq cents feuilles détachées, sans compter les gravures. … ce fonds est conservé à Londres à la Tate Britain qui, en 1987, s’est dotée d’un nouvel espace, la Clore Gallery, construit par l’architecte James Stirling et dévolu à la présentation de ces œuvres.
Turner s’intéresse prioritairement à la vie des éléments eux-mêmes, qu’il expérimente directement et physiquement, ce qui lui permet d’obtenir de saisissants effets de réalité. (…) Ces effets sont inédits. Et nous sommes enclins à croire le peintre de bonne foi lorsqu’il raconte qu’il se fit attacher, pendant quatre heures, en haut du mât d’un navire, par mauvais temps, pour observer ce spectacle, et qu’il crut ne pas en réchapper.
L'aquarelle était considérée comme un genre spécifiquement anglais et allait de pair avec le goût pour la peinture de paysage manifesté par cette nation dès le XVIIIe siècle. À l'époque de Turner, de nombreuses sociétés d'aquarellistes voient le jour. Lui-même, ayant débuté an faisant des aquarelles topographiques pour des architectes, devint rapidement un grand virtuose de cette technique.