Mariachi Plaza

Voici le vingtième roman de Connelly consacré aux enquêtes de l'inspecteur Harry Bosch, proche maintenant de la retraite et doté d'une nouvelle équipière, la jeune inspectrice Lucia Soto. Cette reine de la gâchette a déjà descendu à vingt-huit ans deux braqueurs, acte d'héroïsme qui lui a valu de choisir sa nouvelle affectation au sein du LAPD, à l'unité des Affaires non résolues où travaille Harry. Américano-mexicaine, Lucia Soto bénéficie aussi d'un coup de pouce de sa hiérarchie au titre d'une meilleure visibilité des minorités ethniques. Le tandem Harry-Lucia est chargé d'élucider les circonstances dans lesquelles Orlando Merced, un mariachi, a été blessé par balle dix ans plus tôt. le musicien vient de mourir après avoir été le symbole des victimes d'une criminalité aveugle et incontrôlable, exhibé par l'ancien maire de Los Angeles, Armando Zeyas. Bosch sent qu'il est en terrain miné car tant sa hiérarchie que les politiques attachent une attention particulière à la résolution de l'affaire.
Michael Connelly a-t-il réussi à insuffler un peu de sang neuf aux aventures de son héros après Les Neufs Dragons, calamiteux roman qui m'avait fait abandonner la série. On sent que le démarrage est difficile et l'intrigue initiale vient très vite se doubler d'une vieille affaire d'incendie de crèche illégale qui avait fait de nombreuses victimes, incendie dont avait réchappé enfant, Lucia Soto. J'espère que vous me suivez. Et, pour compliquer encore les choses, la seconde affaire débouche sur un braquage de banque non résolu. Le tricotage de ces trois cold cases est assez laborieux.
On sent que l'auteur tire à la ligne. Il n'en finit pas d'éclairer le lecteur sur le fonctionnement des différents services d'investigation (police municipale, du comté, FBI…), sur les droits à la retraite des policiers, l'évolution des carrières, etc. Il est encore plus maladroit quand il nous décrit Harry Bosch en papa poule qui interroge sa fille sur chacune de ses sorties et sur les garçons qu'elle fréquente. On a envie de crier : lâche lui la bride et arrête de lui mettre entre les mains des armes ! Voici que le plus nerveux, le plus incontrôlable des flics de L.A. se trouve transformé en commissaire Navarro.
Déception donc devant un Harry Bosch bien fade lorsqu'on l'a connu dans Wonderland Avenue, L'oiseau des ténèbres ou encore Echo Park. Contraint de rendre son insigne au capitaine George Crowder à la fin de l'enquête, on ne peut s'empêcher de penser qu'involontairement son créateur trouve là une manière de lui dire un peu adieu.

Une amie m'a prêté ce livre C'est la première enquête du policier Bosch que je lis Je n'ai pas été emballée Je ne pense pas que je lirai d'autres livres de cet auteur il faut dire que je n'aime pas les politicos policiers

Inconditionnelle de Michael Connelly depuis les années 90, je ne rate aucun de ses romans - enfin surtout ceux de la série mettant en scène Harry Bosch, j'ai moins d'affinités avec Mickey Haller -
Dans celui-ci, on le retrouve toujours enquêtant sur des affaires classées mais cette fois, grâce à la perspicacité de sa nouvelle équipière, une latino, une enquête à tiroirs
On les suit à travers la Californie, le Texas, et même presque au Mexique ... presqu'en road trip dans l'Ouest à la poursuite de méchants, parfois retraités, parfois décédés, parfois ...
Un roman dans la lignée des précédents ... mais presque un poil meilleur que ses derniers !
Bref, on ne retrouve plus la plume de ses débuts ...
Mais on peut retrouver la série issue des premiers romans le dimanche soir, sur France 3 :)
Lien : http://les.lectures.de.bill...

Heureuse de retrouver un de mes inspecteurs favoris mais là ça coince : intrigue nébuleuse et anecdotique , personnages peu intéressants. Seule la dimension de futur retraité d'Harry est un peu exploité . Bref du surplace ! Dommage . La relation avec sa nouvelle coéquipière est juste esquissée . Personnage prometteur tout de même . Cold Case pour rien .

Ayant été très déçue par «Dans la ville en feu», j'ai boudé «Mariachi plazza» à sa sortie audio. Il y a quelques jours, j'ai décidé de l'essayer, car le prochain sort bientôt: il a l'air intéressant, et je préfère lire les Connelly dans l'ordre de publication.

Comme je l'ai constaté dans certains autres romans de cet auteur (surtout dans les derniers), l'enquête n'est pas ce qui m'a intéressée le plus. C'est plutôt certaines choses qu'elle engendre. Par exemple, Michael Connelly évoque (comme ailleurs) les relations entre les policiers et les journalistes. Ce faisant, il explique une chose dont je ne m'étais pas aperçue, à savoir que certains journaux sont bien moins florissants que dans les années 90. le lire sous sa plume m'a fait penser que c'était sûrement le cas en France également.
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Dans le livre Mariachi Plaza, Michael Connelly nous y raconte les aventures de l'inspecteur Bosch qui cherche à élucider le meurtre d'un mariachi avec sa nouvelle et jeune collègue Soto.

En toute honnêteté je n'ai pas accroché du tout avec la trame. Sur 500 pages, je me suis inquiétée de savoir quel était le dénouement vers les 50 dernières pages. J'ai trouvé ce bouquin soporifique, ennuyant.
Il est ainsi peu probable que je poursuive l'oeuvre de Michael Connelly.

c'est du Connely, c'est à dire que c'est une enquete qui nous fait visiter Los Angeles, qui nous montre que les élus sont tous pourris, que les moyens de la police sont limités et, ça devient lassant . J'ai été fan, a dévorer la blonde en béton, créance de sang mais je sature.