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3,6

sur 885 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Impossible de vraiment livrer le pitch de ce bouquin. Parce que pour son premier roman, Barbara Constantine nous a préparé un bon gros joyeux bordel (si vous me passez l'expression).
Le lecteur assiste médusé et bien souvent écroulé de rire à un chassé croisé improbable entre un grand-père un peu bougon mais encore bien vif quand il s'agit de "jouer" avec sa femme, un gamin de 5 ans pas très doué en sport mais particulièrement futé, une veuve qui se découvre des attirances pour les femmes, un repris de justice qui sort de prison, un croque-mort qui se passionne pour la photographie post-mortem, une ancienne enfant de la DDASS qui cuisine du rat et de la vipère... et j'en passe. Et au milieu de tout ce petit monde, Bastos, un chat limite prétentieux, qui en est déjà à sa troisième vie et qui compte bien la passer à ne rien faire.

Vous l'aurez compris, faut suivre !

Bon, on est avec Barbara Constantine, donc il ne faut pas s'attendre à de la très grande littérature. Mais comme souvent avec cette autrice, il ne faut que quelques mots et un dialogue bien senti pour que les personnages se matérialisent dans notre esprit. A coup de chapitres très courts, aux titres surréalistes, elle nous invite à partager une comédie presque burlesque mais teintée, en seconde lecture, de quelques réflexions bien senties sur les relations humaines et familiales.

Bref, si vous voulez vous amuser et rire un peu en cette période pas toujours réjouissante, laissez-vous tenter
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Alors me voilà au bout de cette lecture et je l'avoue je n'avais aucune envie de laisser Raymond, Mine, Josette, Edith, Remy la famille de Martine ni aucun autre personnage d'ailleurs. Ils sont tous si attachants avec leurs fêlures propres et leurs passés.
Ce roman regorge d'humour, parfois noir d'ailleurs, il y a quand même un fossoyeur, un "thanatopracteur" qui devient photographe de mort...
J'ai juste adoré toute cette galerie de personnages qui de plus sont présentés dans de petits chapitres et qui comme dans une pièce de théâtre ont pour eux le chapitre.. ex "Mine aime surfer sur Internet mais s'y perd un peu"...
Chacun leur tour, l'auteure va nous les présenter un peu mieux puis passer à un autre et y revenir plus tard.
De plus, c'est le personnage qui prend à chaque fois la parole quand son tour est venu... Jusqu'au chat Bastos (j'adore) qui est le point de départ du livre et qui le clôture également ... A lire
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Raymond, Mine, Rémy, Josette, Edith, Martial... les habitants d'un petit village du fin fond de je-ne-sais-où nous font découvrir un bout de leur quotidien, qui n'est pas à piquer des hannetons. Nous avons là des personnages rustiques et attachants, qui nous sont d'emblée sympathiques, malgré leur tendance à vouloir allumer le chat.
J'adore la plume de Barbara Constantine, je la trouve très humaniste et drôle à la fois.
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Raymond a une obsession dans la vie : allumer son chat Bastos à coup de fusil. Heureusement pour le matou, Raymond ne sait pas viser.

Prenez cette scène inaugurale et mettez sur la route de ce vieux grincheux, une femme aimante, une fille qu'il n'a pas vue depuis des lustres, un gendre qu'il ne peut pas encadrer et un petit-fils qui lui ressemble tant, liez tous ces personnages à l'aide d'une pelotte de laine et laissez le chat s'amuser avec. Ça donne une histoire qui sautille d'une scène à l'autre à travers de très courts chapitres, qui déploie sa morale petit à petit, qui rebondit sur de nouveaux personnages venus se mêler à la fête et s'étale sur 200 pages à l'esprit légèrement doux dingue.

Un seul bémol à tout ça : si Barbara Constantine nous prouve ici qu'elle maitrise l'art de la comédie dramatique et du rocambolesque, son écriture manque parfois un peu de caustique et de finesse dans l'humour. En somme c'est divertissant mais pas hilarant comme je l'aurais souhaité.
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Je ne vais pas tourner autour du pot : j'ai adoré comme toujours avec cette auteure!! Beaucoup de sensibilité, des aléas de la vie qui font avancer et évoluer les personnages, des personnages d'ailleurs hyper attachants... un vrai moment de bonheur cette lecture!
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Quel plaisir de retrouver l'écriture de Barbara Constantine !
Ce livre se dévore avec ses chapitres ultra courts. L'histoire est simple mais bourrée d'humour , avec des personnages cocasses.
J'ai un petit coup de coeur pour le couple formé par Raymond et Mine que j'ai trouvé très attendrissant.
Ce roman loufoque , drôle est à savourer!
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Des chapitres courts, une plume piquante, des situations parfois rocambolesques, voilà ce que l'on trouve dans ce livre. Tout cela prête à réfléchir sur la bêtise humaine, mais aussi sur les petits riens du quotidien qui font plaisir.
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Bastos est le chat de Raymond et Mine. Raymond a la sensation que le chat se fout de sa gueule! Il n'a qu'une envie #allumerlechat. Il prend sa carabine à plomb, tire, gare aux poils.. de lapins qui n'en rechappent pas. C'est vrai que Raymond, lorsqu'il a fumé de l'herbe, n'est pas bon tireur !
#allumerlechat est une satire de la vie quotidienne. Un panel de personnages farfelus, burlesques, vaudevillesque.
Les chapitres sont courts, rapides, ou chacun a tour de rôle prend la parole, de Raymond à Mine, leur fille, le petit fils, le chien, le chat, le croque mort.. Une parodie de la vie, la mort, les coups bas, les tromperies, l'amour. On rit, les histoires sont rocambolesques parfois absurdes, de l'humour... Noir souvent.
Un livre qui se lit vite, impeccable pour le week-end.
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Irrévérencieux et farceur, Bastos est bien le chat de ses maîtres, Raymond et Mine, de doux dingues qui n'ont pas la langue dans leur poche. Un duo plutôt effrayant pour leur petit-fils de cinq ans qui doit cohabiter avec eux, le temps que le grand-père rebouteux vienne à bout du vilain eczéma qui bourgeonne méchamment sur le visage du gamin. Faire face aux aléas de la vie, le petit bonhomme à l'habitude. Il faut dire que ses parents se soucient de lui comme d'une guigne et que sa génitrice est loin d'être une mère-poule ! Alors pourquoi pas ces deux drôles d'oiseaux finalement ? le petit Rémy va faire son nid et vivre des aventures aussi ébouriffantes que formatrices, côtoyant une galerie de personnages colorés, aussi tendres que vénéneux et dont la grande majorité n'ont pas la lumière à tous les étages... à par peut-être Bastos le chat ?
Dans ce roman articulé en soixante-dix chapitres, la joyeuse ménagerie qui compose ce livre n'en fait qu'à sa tête et n'obéit qu'à ses sens, vivant au quotidien des situations ubuesques. On mange salement, on s'enivre régulièrement, on s'engueule méchamment, on meurt bêtement... mais on ne s'ennuie jamais ! On n'hésite pas à vivre un retour à la vie sauvage dans le Montana, à swinguer dans un club de jazz à Budapest ou même à déguster du ragoût de vipère !

Avec "allumer le chat", Barbara Constantine nous entraîne dans une comédie déjantée où Garfield sèmerait la zizanie chez les Bidochon. Les aventures tragi-comiques des protagonistes, aussi inventives que farfelues, m'ont fait passer un divertissant moment de lecture. Pas de frein et nul temps mort, l'intrigue file à toute vapeur vers un final jubilatoire !
Vous souhaitez vous détendre les mandibules ? Je gage que ce livre réponde à vos attentes et vous donne rapidement le sourire aux lèvres !
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J'ai aimé les chapitres courts, avec un titre toujours plein d'humour. Et comme toujours chez Barbara Constantine, je me suis sentie proche des personnages : Raymond et Mine les grands-parents bons comme le bon pain, Rémi le petit garçon, Jean-Yves et Nicole ses autres grands-parents affublés d'un fils Martial qui leur gâche la vie en voulant bien faire, Marie-Rose et ses recettes sauvages...
Les personnages de Barbara grandissent au fil du livre, se bonifient, sauf Martial de qui il n'y a rien sans doute à tirer...
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