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3,6

sur 878 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Bastos, le chat de Raymond et Mine, a une nouvelle fois échappé de peu à la colère de son maître qui voulait encore l'allumer. Il n'y a pourtant pas de quoi... fouetter un chat ! Mais, Raymond a juste l'impression que son animal se fout de sa gueule... Sa femme réussit à l'amadouer. C'est là qu'elle profite de ce moment pour lui annoncer que son petit-fils Rémi aurait besoin de ses dons de guérisseur. le petiot a plein d'eczéma sur le visage et ses copains commencent à se moquer de lui. Bon, coeur tendre, mais pas trop, Raymond accepte de le voir. Il faut dire qu'il ne s'entend plus avec sa fille, Josette. Ça fait déjà 7 ans qu'ils ne se sont pas parlé... Pour des broutilles, sans doute...
Il faut dire que Josette n'a pas une vie facile, non plus. Elle a perdu sa petite fille et elle a eu beaucoup de peine. Et, son mari, Martial, hé ben, il a pas inventé l'eau chaude ! Même ses parents se seraient chamaillé pour le tuer en premier ! Amant attitré d'Edith, il ne trouve rien d'autre que de s'encastrer dans un cerf avec sa voiture. On avait l'impression qu'ils faisaient l'amour, aux dires de Pierrot, l'embaumeur des pompes funèbres qui a trouvé Martial tellement drôle et ridicule qu'il en a fait des photos à la morgue... Et si ce bon vieux Pierrot avait un don pour faire de jolies photos de cadavres ? Une bonne idée de livres, ça, non ?
Pendant ce temps, Geneviève continue d'écrire à Farid qui se trouve en prison mais qui ne devrait pas tarder à sortir; Jacques, 10 ans, écluse toujours autant les bouteilles de son père avec ses deux grands frères; Momo s'est épris de la grosse Marie-Rose qui n'a pas son pareil pour préparer le pâté de rats et Bastos tombe amoureux de Riton (qui se trouve être une femelle, mais, apparemment, Raymond n'est pas très doué en anatomie !)... Et le chien Youka meurt dans le carré de radis. Paix à son âme...

Allumer le chat... Ça me rappelle vaguement quelque chose...Une biographie de Johnny par Geluck ? Ça promet !
Avec un titre aussi farfelu et énigmatique, Barbara Constantine nous offre une panoplie de personnages tous aussi loufoques et déjantés les uns que les autres mais terriblement touchants. Passant de l'un à l'autre dans de très courts chapitres, l'on s'attache à leurs histoires ou leurs aventures, rocambolesques, drôles ou émouvantes. Ce petit roman est une fresque complètement décalée, jouissive, absurde mais profondément humaine. Avec ce découpage et ce style si accrocheur, l'auteur nous offre de jolies et savoureuses tranches de vie pleines de bonne humeur.

Allumer le chat... en joue !
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Avec Et puis Paulette, il était difficile de résister à l'envie de découvrir les autres productions de Barbara Constantine. C'est donc Allumer le Chat qui ouvre le bal (les autres sont en rang d'oignon dans ma liseuse). Et c'est à nouveau c'est un tourbillon de personnages pas trop dans les normes,pas comme il faut, surtout si l'on se glisse dans le secret des alcôves (trahison, vols, crimes déguisés, mensonges, sont les apanages de couples mal assortis, d'enfants non désirés, de femmes trompées, d'hommes aussi, de photographes pervers, ou de cuisinières «sauvages»). Chacun prend la parole pour donner sa version,  les enfants , les parents, les amants, les beaufs, les croque-morts, et même le chat, celui qui manque de se faire allumer à chaque fois que Raymond traite son intoxication à la nicotine par de l'herbe (et ça marche, dit-il)

Le langage est haut en couleur, plus ou moins châtié en fonction du narrateur, toujours très explicite : il n'y a pas que le chat qui soit appelé par son nom. Terrible le matou, entre nous soit dit, il cherche les histoires : «le petit salopard avait trouvé ses cigarettes dans sa poche et les avait toutes dépiautées pour se rouler dedans» de quoi se faire allumer!

Icic les décès sont plutôt bien vécus : ils soulagent d'un bourreau, donnent l'occasion de se faire la belle, font naître des passions artistiques, créent de nouveaux couples, et pas forcément classiques, permettent de déterrer (!) des secrets de famille. La mort fait partie et de la vie et se fait complice des destinées et redresseuse de torts.

On est pas loin de Clochermerle, revu à la mode du XXIè siècle. 

Lu sur Sony reader PRS T1
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Voilà le deuxième roman de cette auteure que je lis et c'est encore une belle parenthèse ensoleillée. Un chat philosophe, une chienne qui raconte sa mort, une multitude de personnages dont le destin s'emmêle, le tout raconté dans un style truculent, à travers 70 chapitres très courts et incisifs, croyez-moi, ça défile.

Barbara Constantine est capable de nous parler des pires drames de la vie de manière humoristique. Les protagonistes de son histoire reviennent de loin, ils n'ont pas été gâtés, ni par la nature, ni par l'existence mais rassurez-vous, grâce à l'entraide, aux bons sentiments, les gentils s'en sortiront. Quant aux méchants, eh bien, ils mourront mais là aussi, quel spectacle ! Dans ce roman, tous les problèmes que peuvent connaître les relations entre parents et enfants sont évoquées (inceste, abandon, maltraitance) mais grâce au talent de l'auteure, l'impression finale reste positive. Un livre complétement déjanté, populaire dans le bon sens du terme, mais quand c'est l'amour qui triomphe, ça fait du bien. 16/20
J'ai hâte de partir en compagnie de Tom et de Paulette qui m'attendent sur un rayon de ma bibliothèque.
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Promenons nous dans ...... les rues de ce Village et poussons, poussons ........ doucement les portes, une à une !

Découvrons :
- la Edith - la Mine - la Geneviève
Raymond et Rémi
- Youka , un éclair de vie qui se termine dans un carré de radis !
- Bastos le chat, chaud-lapin, chat-huteur, chat - chat - chat !!!

J'ai aimé la :
" Marie-Rose qui ne sent pas la rose et son Momo qui tête bien, mais est un bon braconnier.
Et un homme qui sait braconner est un homme à marier".

Et, ce Raymond qui se plante là, bien droit face à vous, sur le pas de sa porte et attend que la vie lui apporte ses plaisirs, et du plaisir il va en découvrir !

Que de gens simples, mais que de vies riches, racontées avec humour.
Cette Barbara ! quand même !
Elle a su capter la richesse des coeurs, la folie d'un instant, le lent écoulement de la vie avec ses joies et ses peines ; elle y a parsemé quelques grains de piment et tout s'est animé !

On vit, on souffre, on aime, on rit ; les émotions sont là bien présentes, on se surprend à aimer être voyeur : regarder la Vie et toutes ses couleurs à travers un kaléidoscope d'Etres tellement humains.

Elle allume la Vie !
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« Allumer le chat, allumeeeer le chaaattt, et faire danser, les diables et les dieux.... Allumer le chat, allumeeeer le chaaattt »

Comment ça je me suis trompée dans les paroles ? Mais non, je vous assure que c'est ce que dit la chanson de Johnny. Comment ? Ça ne serait pas « Allumer le feu » ? Mais non, pas du tout. Moi je vous dit que c'est « Allumer le chat », Raymond ne chantera jamais « Allumer le feu », pas logique du tout. C'est Bastos, le chat, qu'il veut allumer (comprendre qu'il veut lui tirer une fournée de plombs dans le derrière, ben oui, le pauvre, il a l'impression que le chat se moque de lui), pas la cheminée. Et je vais même vous confier une petite chose de ma vie privée, le chien adore quand je chante ma version de la chanson de Johnny (sans parler de mon déhanché si gracieux), ça veut bien dire qu'elle est meilleure que l'originale, je crois.... Il a bon goût mon chien.

Bon, voilà, je commence cette chronique en débloquant. Mais ce n'est pas ma faute, il faut voir ça avec l'auteur, parce que son roman il débloque un peu quand même. Pour ne pas dire qu'il est complètement déjanté.

Je n'avais rien lu de Barbara Constantine, et il faut une première fois à tout. Une première rencontre qui, sans être un livre de la litse-noire-des-livres-interdits m'a fait passer un très agréable moment. J'ai été déstabilisée au début par ce découpage en scènettes qui s'attarde sur des moments de vie de personnages diamétralement opposés, en me demandant s'ils allaient avoir un point de convergence. Oui, c'est bien mené, ces pièces de puzzle finissent par s'imbriquer parfaitement. le ton est léger, l'écriture vive, bien que parfois un peu trop répétitive, l'humour bien présent. Les sujets graves sont traités avec une légèreté qui n'est qu'apparente et l'ensemble porte un regard assez critique sur le monde qui nous entoure.
Je ne savais pas à quoi m'attendre et l'essai est transformé!

Allez, un petit dernier pour la route :


« Allumer le chat, allumeeeer le chaaattt, et voir grandir la flamme dans vos yeux »
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Un petit livre tonique tendre et délicieux...pétillant d'humour de drôlerie et d'émotions que je viens de relire.
" ALLUMER LE CHAT" de Barbara CONSTANTINE.
J'aime tout de Barbara. " Et puis Paulette " " Tom petit Tom" et "A Méli sans Mélo " !
Barbara nous caresse avec sa patte délicieusement humaine "sans les griffes". Avec bienveillance elle nous fait vivre entre "ville et campagne" comme toujours et nous y rencontrons présentés avec infiniment de tendresse et de drôlerie plusieurs générations jusqu'à nous interroger sur notre propre rôle !
Qui sommes nous Ami(e) voisin voisine parent ou grand parent ?
Les grands-parents sont des retraités amoureux au jeunisme affiché et assumé, les enfants, adUlescents de quarante ans...toujours en crise d'adolescence !
et puis... un chouïa canailles mais très lucides il y a les petits enfants.
L'univers qu'elle nous propose est doux et chaud comme dans une famille aimante. Mais parfois c'est triste. On meurt..pas mal !...mais le chat est toujours là.
Elle les aime ses personnages.
Savourez le sans modération souriez et laissez vous éclabousser par des bulles de rigolade qui vont vous faire beaucoup de bien.
Rémi souffrant d'eczéma, va avec son chat chez son grand - père qui est un peu guérisseur. Mais le pauvre grand-père ne supporte pas Bastos le chat de Rémi et veut toujours l'allumer émoticône wink avec son fusil.
Vont défiler après un drame, l'employé des pompes funèbres à la drôle de manie, des voisins, une fille fâchée..mais pourquoi ? on ne sait plus..depuis le temps !!! ...et d'autres personnages encore plus siphonnés.
Deux " vieux - jeunes qui s'aiment" Mine et Raymond" l'un déteste les matous l'autre les aime...et toujours " Bastos" ce "chat" qui semble observer avec philosophie ces drôles "d'animaux" un peu bourru mais plein d'humour et d'amour. Et puis... Rémi, ce gnome qu'on a du mal à câliner dans ses bras.
Bref une famille ordinaire...ou pas.
Il va s'en passer des choses ! rassurez-vous le chat va vous raconter.
Barbara Constantine, conteuse jusqu'à en faire une oeuvre d'art... un chef d'oeuvre, étend son regard aigu sur la société.
Sa (cette) comédie, humaine et animalière, l'a propulsée chez les grands. C'était son premier roman et je vous invite à le relire si vous avez envie de vous divertir avec un livre à l'écriture enlevée et vive...vivante, aux chapitres courts et bien rythmés.
Vous rencontrerez à coup sûr des personnages que vous connaissez et que vous aimez.
Vous serez rafraîchis et oxygénés... si vous n'êtes pas trop chastes....mais...il n'y a pas de quoi fouetter un chat !!
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Irrévérencieux et farceur, Bastos est bien le chat de ses maîtres, Raymond et Mine, de doux dingues qui n'ont pas la langue dans leur poche. Un duo plutôt effrayant pour leur petit-fils de cinq ans qui doit cohabiter avec eux, le temps que le grand-père rebouteux vienne à bout du vilain eczéma qui bourgeonne méchamment sur le visage du gamin. Faire face aux aléas de la vie, le petit bonhomme à l'habitude. Il faut dire que ses parents se soucient de lui comme d'une guigne et que sa génitrice est loin d'être une mère-poule ! Alors pourquoi pas ces deux drôles d'oiseaux finalement ? le petit Rémy va faire son nid et vivre des aventures aussi ébouriffantes que formatrices, côtoyant une galerie de personnages colorés, aussi tendres que vénéneux et dont la grande majorité n'ont pas la lumière à tous les étages... à par peut-être Bastos le chat ?
Dans ce roman articulé en soixante-dix chapitres, la joyeuse ménagerie qui compose ce livre n'en fait qu'à sa tête et n'obéit qu'à ses sens, vivant au quotidien des situations ubuesques. On mange salement, on s'enivre régulièrement, on s'engueule méchamment, on meurt bêtement... mais on ne s'ennuie jamais ! On n'hésite pas à vivre un retour à la vie sauvage dans le Montana, à swinguer dans un club de jazz à Budapest ou même à déguster du ragoût de vipère !

Avec "allumer le chat", Barbara Constantine nous entraîne dans une comédie déjantée où Garfield sèmerait la zizanie chez les Bidochon. Les aventures tragi-comiques des protagonistes, aussi inventives que farfelues, m'ont fait passer un divertissant moment de lecture. Pas de frein et nul temps mort, l'intrigue file à toute vapeur vers un final jubilatoire !
Vous souhaitez vous détendre les mandibules ? Je gage que ce livre réponde à vos attentes et vous donne rapidement le sourire aux lèvres !
Lien : https://leslecturesdisabello..
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Premier roman de Barbara Constantine, Allumer le chat, vous transporte dans l'univers de personnes quelques peu ordinaires, dotés d'une humanité à géométrie variable, comme vous et moi, plongées dans des aventures surprenantes, un brin rocambolesques. Les destins se croisent, se défont et se refaçonnent au fil des pages. L'ensemble de ces joyeux drilles ont tous leurs petites ou grandes misères, et chacun a voix au chapître tour à tour ce qui rend ce roman polyphonique vivant et authentique, portraiturant ainsi de véritables tranches de vie et de "véritables" personnalités, attachantes, déjantées, taillées dans le roc, douces ou encore rudes et peu commodes.

La gouaille franche et joyeuse de Barbara Constantine apporte un grand vent frais et plaisant dans la littérature.
Lien : http://lire-ecouter-voir.com..
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J'ai beaucoup aimé cette lecture, l'auteur aurait pu parler d'un accident, ou d'un rencontre amoureuse entre deux femmes ou encore d'un grand père et son petit fils qui apprennent à se connaître, mais non, elle aborde tous ces sujets, et bien d'autres encore.

A travers des chapitres courts, on suit la vie et surtout les rencontres de plusieurs personnages (on peut s'y perde parfois), dans un petit coin de campagne. L'humour est au rendez vous, j'ai adoré les chapitres où Bastos, le chat nous fait part de ses réflexions.

J'étais assez curieuse en découvrant le titre, j'ai compris son importance à présent ; ce roman est une série de retrouvaille, d'amour filiale ou passionnel, un bon moment de lecture.
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Détachez vos ceintures (de pantalon), préparez vos zygomatiques et c'est parti !!!!!!!!!!!
Vous allez faire connaissance de Mine et Raymond, un couple de vieux qui s'aiment toujours. Raymond a un tic : il veut allumer ou dégommer (vous avez le choix du terme) Bastos, qui n'est autre que le chat de la maison, mais, comme il a toujours un canon d'avance, bien sûr, il tire à côté, tant pis pour les lapins…..
Raymond est fâché avec sa fille Josiane qui a épousé ce crétin de Martial et qui a mis au monde un gamin nommé Rémi. Rémi (fa sol la si do) a de l'eczéma et, cela va rapprocher père et fille. Il faut dire que Raymond a un « don », il sait guérir.
Arrivent un kaléidoscope de personnages. Pierrot, employé aux Pompes Funèbres et amateurs de photos « Pompes-funébreuses ». Marie-Rose, à la vie pas rose qui sent pas la rose, excellente cuisinière qui concocte des recettes « sauvages ». Ce crétin de Martial qui rencontre un cerf et en meurt. Momo, le cantonnier, ivrogne comme il se doit, amoureux de Marie-Rose et excellent braconnier. J'allais oublier le chat Bastos très imbu de lui-même….
Picouly a raison quand il écrit « Les Deschiens ont fait un enfant à Queneau. de la loufoquerie à l'état pur, mais très sensée, quelque fois attendrissante, jamais vulgaire malgré le langage fleuri et imagé employé. Et les titres….. des petits joyaux à eux tous seuls : Youka morte raconte sa vie (une vraie vie de chien !!!) – Martial rompt avec Edith et rencontre le cerf – le gendarme croit que c'est son jour de chance, mais en fait, non
Je le lisais dans la salle d'attente d'un médecin et je rigolais…. Imaginez la tête de la personne qui attendait en même temps que moi !!!!! Une bombe à dégoupiller d'urgence.
Que cela fait du bien. Comme dirait Bastos : « j'en miaule de plaisir ». Comme c'est un livre emprunté à la bibliothèque, je vais devoir l'acheter….. j'en aurais besoin de temps à autre pour une remontée de moral !!!!!!
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