Barbara Constantine nous emmène dans un village en compagnie d'une fameuse collection d'habitants hauts en couleurs.
Le titre "Allumer le chat" ne représente que le départ du livre où Raymond un des personnages principaux, veut abattre Bastos le chat car il semble le défier.
Minne , sa femme l'en dissuade.
Le chapitre où le chat prend la parole est adorable.
A partir de ce moment, tous les évènements s'imbriquent les uns dans les autres comme dans la vie avec une multitude de personnages comme
- Rémi, le petit-fils que Raymond, par un soi-disant pouvoir doit guérir de son eczéma.
- Josette, la fille de Raymond et Minne qui recommence à parler à son père après 7 ans.
- Pierrot des pompes funèbres, chargé d'arranger les morts pour les présenter à leurs familles qui photographie les macchabées et espère bien en sortir un livre qui sera édité.
J'arrête ma galerie de portraits car je pourrais aller loin et l'auteure s'arrange pour former un puzzle où tous les personnages sont imbriqués et se connaissent.
Les chapitres sont un peu courts, ce qui nous oblige à sauter d'une vie à l'autre.
Le langage est souvent très cru mais en même temps, nous sommes dans un village, les gens y parlent un langage populaire. N'oublions quand même pas que l'instruction est obligatoire depuis un bon bout de temps en France, je ne sais pas si on parle encore d'une telle façon : peut-être...En même temps ce n'est pas incompréhensible et cela donne un effet humoristique car le bouquin compte quand même trois cadavres si je n'en ai pas oublié un en chemin.
Mon livre préféré de Barbara Constantine reste " Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom" pour lequel j'avais littéralement craqué voici quelques années déjà.
Challenge plumes féminines
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Voici un livre qui m'a attiré car le titre contenait le mot chat. Forcément, je l'ai acheté après avoir lu l'épitomé.
Que dire… J'ai eu du mal au tout début, mais à partir du quatrième chapitre, je me suis laissé entrainer dans cette spirale de tranches de vie, bourrées de tendresse et de solidarité. Les personnages sont attachants et j'y ai pris beaucoup de plaisir à suivre leurs péripéties même les plus tragiques. Et ces tragédies-là, je l'ai ai trouvées drôle. Bastos est de loin celui qui a toutes mes faveurs. Nine aussi.
Le style de l'auteur est fluide, certains diront que ce n'est pas de la grande littérature, un roman d'été tout au plus, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire ce bouquin car il est plein de légèreté et nous entraine comme si vous allions sauter dans les champs de blé, un jour ensoleillé, en caressant les épis sous nos doigts alors que nous assistons aux orages de la vie des protagonistes.
C'est simple, coloré et au final agréable à lire pour s'évader.
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Une jolie galerie d'art naïf spécialisée dans les portraits, mais pour l'écriture c'est du brut, du mousseux bien pétillant, plutôt de la Clairette que du Champagne. Ca réchauffe aussi les coeurs...
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