Un court roman percutant !
Dès le départ il m'a embarqué !
Il y a à la fois un peu de mystère, de curiosité éveillée puis beaucoup de justesse, de sensibilité et de force dans le récit.
Dès la 4e il peut éveiller les consciences ou faire réfléchir nos jeunes sur l'importance du devoir de mémoire.
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Elsa va se faire tatouer… le même matricule qu'elle a toujours vu sur le bras de sa grand-mère, Claudia, qui perd la mémoire… pour perpétuer le souvenir et le pas oublier. Les quatre jours dans un wagon sans manger ni boire. Les deux fois où Claudia a failli mourir. Les neuf femmes rescapées de la longue marche dans la neige…
Tout est parti d'une expression de son petit ami Tarek, qu'Elsa refuse de prendre comme une blague : "fais pas ta juive"...
Les mots ont un sens et recouvrent des réalités qu'on ne doit pas oublier.
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L'histoire d'un chiffre et d'un tatouage … Un tout petit roman qui m'a laissée en pleurs. C'est touchant et bien écrit.
En 65 pages l'autrice a réussi l'immense pari de faire passer toute l'horreur vécue par sa grand-mère.
Je le recommande à tous.
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Tres bon livre, se lit très facilement de par le style d'ecriture mais aussi sa briéveté. Il transmet un message fort. JE LE CONSEILLE !!!!!
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Les camps nazis
146298, une succession de chiffres tatoués sur le bras de sa grand-mère, Claudia. Elsa, les a vus toute sa vie sans leur donner plus de sens. Puis un jour, elle comprit, en rentrant de l'école, d'un cours sur les Nazis, la signification de ces chiffres sur le bras de sa grand-mère. Cette dernière a été déportée dans un camps Nazis avec sa soeur, son père et sa mère. Malheureusement, Claudia fut la seule survivante de le famille. Elsa a choisi de se faire tatouer en souvenir des souffrances subies par sa grand-mère en déportation. Ce tatouge représente la marque indélébile du passé de sa grand-mère qui est une rescapée et qui peut témoigner.
L'auteur de ce texte est Rachel CORENBLIT. J'ai bien aimé sa façon de nous raconter quelque chose de grave. Elle répond au devoir de mémoire avec son texte. En effet, il faudra toujours raconter l'horreur et la douleur qu'à provoqué le nazisme pour pouvoir espérer qu'une telle horreur ne se reproduise plus. L'auteur utilise un langage simple et crée une oeuvre accessible à tous pour explorer un sujet grave.
Le Nazisme est une partie de l'histoire qui m'intéresse beaucoup. Ce livre est accessible à tous et apprend une période horrible. J'ai bien aimé le fait qu'Elsa veuille essayer de vivre comme sa grand-mère.
Voici un passage qui m'a marqué :
'' Mon tatouage est terminé. le nombre est encré. Ancré. 146 298. Cent quarante-six mille deux cent quatre-vingt-dis-huit. Voilà le nom de la grand-mère. Et c'est le mien, à présent.''
Cela m'a vraiment plus car Elsa veut bien montrer le fait qu'elle voudrait se mettre à la place de sa grand-mère ne serait-ce qu'un court instant, mais elle nous fait comprendre qu'elle en serait incapable.
(Davina)
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Le livre «146298» est écrit par Rachel Corentine en 2015.
Cet auteur a vécu à Jérusalem, Paris, Marseille, Nice, Albi et d’autres petits coins encore. Après une formation universitaire en philosophie, elle enchaîne les petits boulots dans les écoles et les médiathèques avant de s’orienter vers l’enseignement. Aujourd’hui, elle est maître-formatrice à l’IUFM de Toulouse.
Ce livre nous raconte l’histoire d’un tatouage sur le bras d’une vieille femme et de son histoire racontée par sa nièce.
J’ai beaucoup aimé ce livre d’une part, pour son coté historique et d'autre part, pour le message que ce livre a voulu transmettre.
Dans ce livre, nous nous trouvons dans le présent mais avec des retours en arrière, nous nous trouvons dans les années 1942 pendant le régime nazi.
C'est l’histoire de la grand-mère de la narratrice, qui a connu les camps de concentration et qui a réussi à survivre.
Le livre nous transmet un message profond : ne pas oublier et la manière dont celui-ci est expliqué est très touchante. Cette jeune narratrice décide de faire le même tatouage que sa grand-mère: « 1462948 ».
Pour conclure, j’aimerai conseiller ce livre à tous car il nous transmet un message important et qu'il ne faut pas oublier.
Je mets 5/5 puis, pour le plaisir, voici un extrait qui m'a beaucoup touchée :
« J’essaie de me blinder. Ne rien ressentir, ne pas pleurer, ne pas être dégoûtée, Comment on fait, comment on peut marcher a cote d’un bébé qui a roule des bras de sa mère? Comment on peut passer son chemin?»
(Sara)
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