L'héroïne est maigrichonne, infantile, gamine insupportable mal dégrossie. Nue, elle est aussi sèche qu'un brindille, pleine d'os. Pour une bande dessinée se voulant sentimentalo-coquine, la sensualité et les titillements polissons ne sont vraiment pas au rendez-vous. L'ensemble a beau se donner des airs pseudos branchouille intellectualisante cultivée avec un environnement tournant autour du tai-chi et de la peinture, ce n'est que du vernis écaillé. Les dialogues sont vides, gnan-gnan, creux. Les couleurs flashy habillent un dessin sans intérêt. La construction est lourde, articulée autour de coups de téléphones qui se perdent. La lectrice elle-même est rapidement allée se faire voir ailleurs.
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