Les Grands Peintres : Klimt

Bd basée principalement lors de l'élaboration du portrait d'Adèle Bloch-Bauer en 1907. Les rencontres de Klimt avec le couple, ses cauchemars, ses modèles qui sortent dans la rue nues, leurs chats. J'en attendais plus. Dessins et couleurs sont travaillées, du plaisir pour les yeux. La couverture est très attirante.

Tous les amateurs d'art vous le diront, on ne peut aimer tous les styles. Il y a des courants, des artistes qui ne nous parlent pas. Dont la démarche artistique ne nous correspond pas.
Et puis, il y a ceux qu'on aime sans concession, qui nous font vibrer et qui semble correspondent exactement à ce qu'on attend de l'art...Pour moi, pour mon ressenti personnel, Klimt fait partie de ceux là.
Je suis souvent déçue par ce genre de BD qui tentent de dresser un portrait d'un artiste, de sa vie et de son oeuvre en ajoutant une intrigue souvent superficielle.
Pas d'intrigue ici mais un rendu plat et sans âme malgré quelques tentatives d'érotisme un peu vain. J'ai bien aimé certaines scènes, quelques dialogues mais, dans l'ensemble, rien qui ne vaille la simple contemplation d'une des oeuvres de ce maitre de l'Art Nouveau.

Une BD qui choisit de faire découvrir l'artiste Klimt par l'intermédiaire d'une de ses oeuvres : Judith et la tête de Holopherne. On y découvre un artiste torturé par sa passion, ne dormant plus, tenaillé par une oeuvre qui semble lui échapper.
On y découvre un homme vivant une union libre avec son épouse qui lui permet de s'échapper auprès d'autres femmes. On y découvre donc un petit pan de l'artiste.
Libre à vous ensuite d'en découvrir plus grace aux pages documentaires en fin de livre.
Enfin si je trouve que la couverture est éblouissante je suis un peu déçue du manque d'éclat des illustrations au sein de l'ouvrage.

Un coup de coeur particulier pour la couverture de cette bande dessinée. Un petit chef d'oeuvre qui rend hommage à l'oeuvre de Klimt. La rencontre avec Adèle et la « petite histoire » derrière ce grand tableau est intéressante. J'ai été étonnée par la manière dont vivait Klimt, un peu éloignée de l'élégance que renvoient ces tableaux. Mais en même temps, c'est en connaissant les femmes qu'il a su si bien les peindre...