L'Affaire du tableau

Riches, titrés et privilégiés. Et, pour cette raison, ils estiment qu’ils valent mieux que nous. Ils s’ennuient. Ce qu’ils veulent, ils le prennent, et ce qui se trouve en travers de leur chemin, ils le détruisent.

Le mariage était une question d’argent, de respectabilité et de terres. C’était fait pour se mettre à l’abri du besoin, pour acquérir une réputation.

On ne cesse de nous répéter que les exécutions répondent à deux objectifs : châtier les coupables et décourager le crime. À cette fin, elles ont lieu en public. Mon âme immortelle serait plus à l’abri de la damnation si j’assistais à une pendaison et étais donc prévenue contre tout crime que je pourrais un jour être tentée de commettre.

Il n’est jamais bon de débourser de l’argent inutilement .

Seulement jouir de ce luxe qui consiste à ne pas s’inquiéter de savoir où on va trouver ses prochains shillings.

Elle n’avait pas seulement sa paire de fesses, il faut le mettre à son actif. Elle se disait cantatrice, comédienne, danseuse, mais en fait c’était une maligne et j’ai été stupide de l’épouser pour jouir quelques mois de ses charmes, aussi bonne qu’elle ait été.

Quand un homme demande à un peintre de représenter sa femme nue, et beaucoup le font, vous pouvez être certain que le portrait ne sera pas exposé. Accroche-t-on un tel tableau dans son petit salon pour émoustiller ses amis ? Non. Le montre-t-on dans son hôtel particulier londonien pour l’édification de la société ? Non plus. On le met dans son dressing ou dans son bureau, où personne d’autre que soi ne peut le voir.

Il va de soi que, dans une relation amicale, on apprend des futilités. Il n’y a pas beaucoup d’amour dans cette famille, je puis te le dire. Le père méprise son fils et haïssait sa femme, la femme détestait son mari et le fils était mal disposé à l’égard des deux. On peut affirmer que le comte et la comtesse illustrent à merveille les dangers de la vie de famille.

...la peine capitale est une nécessité, que des erreurs sont inévitables dans un monde imparfait et que celui qui n’est pas coupable souffre donc pour que l’ensemble de la société connaisse une plus grande sécurité. L’innocent exécuté représente donc un sacrifice inévitable, quoique regrettable.

Dans tout système judiciaire qui se respecte, on se donne les moyens de distinguer entre les apparences et la réalité.