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Critique de Tastevin


Roman de 231 pages découpé en paragraphes de taille inégale contant le périple d'Hawa, une adolescente éthiopienne qui fuit son pays pour ne pas se retrouver mariée de force à un vieillard.
L'auteur opte pour un statut de narrateur externe, la plupart du temps objectif et quelque fois subjectif.
D'emblée, le lecteur se heurte à un style lourd rempli de répétitions fastidieuses. Page 199, cinq fois l'adjectif tout, page 21 « ils se sont arrêtés net pensant que la police étaient venue les arrêter ». Emploi immodéré du plus que parfait avec sa kyrielle d'auxiliaire avoir et être. Page 10, huit fois le verbe être et page 25, le lecteur rencontre douze fois le verbe avoir dans la forme avait et 3 fois le verbe aller. Sans sombrer dans l'affectation, l'auteur pourrait fort bien user de synonymes. Les clichés abondent tel l'insupportable « la nature a repris ses droits ».
Mme Coulin récite son histoire d'un ton morne à des années lumière de la virtuosité narrative d'un Chalendon, d'un Ruffin, d'un Frégni ou d'une Laetitia Colombani. le lecteur n'aura même pas le loisir d'enrichir son esprit de quelques réflexions profondes. le tout baigne dans la superficialité d'un récit dont le seul objectif est de coller à l'actualité.
Les éditions Grasset se piquent de choisir des auteurs « très littéraires ». Nous leur devions déjà les cochonneries de Mme Millet, voilà maintenant le navet de Mme Coulin. de quoi concocter un ragoût bien rance. Songez que Bernard Prou dont le roman « Alexis Vassilikov » se lit d'une traite a été contraint de s'autoédité car refusé par les grands éditeurs dont Grasset! Il y a de quoi désespérer de certaines maisons d'édition!


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