AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de nanouchkette


J'ai découvert Cécile Coulon à travers ses romans tels que "Une bête au paradis", "Seule en sa demeure", "Trois saisons d'orage" et son dernier roman remarquable, "La langue des choses cachées".

Cette année, j'ai eu la chance de la rencontrer lors du Printemps du livre de Grenoble, d'assister à son spectacle littéraire mémorable et d'échanger avec elle. Intriguée par sa poésie, elle m'a recommandé "Les Ronces", son point de départ littéraire. Rencontrer l'auteure avant de plonger dans ce recueil m'a permis de saisir toute sa profondeur.

Mes mots seront bien insipides pour décrire l'impact de ce recueil, comparé à la puissance et la sensibilité des écrits de Cécile Coulon, cette terrienne habitée par « ses géants aux gueules grandes ouvertes ». Car oui, cette jeune femme libre et sauvage semble habitée par une étrange fièvre poétique qu'elle puise au fond des volcans D Auvergne, dans les trains entre Clermont et Paris et lors de ses foulées matinales.

Elle décrit les choses simples de la vie, l'intime, avec une véritable sincérité, l'amour, les ancêtres, les volcans D Auvergne, Eyzahut et les souvenirs d'enfance, le passage à l'âge adulte.

Sa poésie narrative, à la fois fraîche et moderne, nous transporte au-delà des mots. Chaque récit quotidien suit une structure bien définie, comme elle le dit : "un poème n'est rien d'autre qu'une histoire dont on garde uniquement les mots les plus nécessaires". C'est le fondement de la poésie de Cécile Coulon.

Depuis, ce recueil m'accompagne partout : sous la douche, le matin au petit-déjeuner, sur la plage « où je reviens à moi-même », sur les monts de Belledonne, de la Chartreuse et du Vercors, toujours dans mon sac à dos lors de mes randonnées.

Il y a des oeuvres qui nous marquent à jamais. Celle-ci en fait partie.
Commenter  J’apprécie          00







{* *}