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L'été où je suis devenue vieille " que j'avais coché lors de la dernière liste "masse critique" .Mais cette fois mauvaise pioche! !.j'ai été déçue par sa lecture. J'ai sensiblement le même âge qu' Isabelle de Coutivron.le recit est d'une lecture déprimante et je ne me retrouve pas dans sa conception de la viellesse. Cest un livre dune lecture deprimante.
Cet été là elle prend conscience qu'elle a 73 ans, elle est certe moins alerte, mais elle donne pas l'impression d'être en mauvaise santé, et semble souffrir surtout dune grande solitude et dépression.
Au début en lisant je me dis:"elle devrait prendre du Prozac" et voir la vie sous un autre angle moins noir.
Elle a eu une vie bien remplie et intéressante. Elle a beaucoup voyagé, milité pour le droit des femmes, ,professeur de lettres. Elle nous parle de sa famille , de ses amies, de ses amours, de son mari.
Et vient le temps de la retraite . Elle semble regretter sa vie passée , elle ressasse les années de 60-70, quand elle fait le bilan , elle a une vie sociale pauvre , elle a du mal a communiquer avec les gens, la jeunesse qui galère et dont elle n'a pas suivie le changement. Il surf sur le net et les reseaux sociaux. Elle est dépassée par la technologie.
Elle fait preuve d'une grande lucidité et d'une très grande solitude avec peu ou pas d'amélioration possible.
C'est un récit émouvant qui parle surtout de son passé. La peur de la déchéance et la solitude lui offre, quand le moment sera venu la seule solution en finir sera des somnifères et une bouteille de rhum.
C'est un récit à lire un jour de grande forme morale et par beau soleil. Sinon deprime assurée!