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sur 157 notes
L'été où je suis devenue vieille - Isabelle de Courtivron - Récit autobiographique - Éditions L'Iconoclaste - Lu en juillet 2020.

"Cet été-là, elle s'essouffle plus vite.
De plus en plus, dans le bus ou le métro, on lui cède une place assise.
Elle se met à voir des jeunes partout, tout le temps.
Ce qui lui arrive ? L'âge.
Cet été-là, elle est devenue vieille".

Ces quelques phrases sont imprimées sur des graphismes en noir, gris, blanc qui représentent des fleurs, c'est joli, tout comme la couverture avec une fleur orangée en relief.

Ai-je aimé ? Oui et non.

Pourquoi oui ?
Je voulais savoir ce que ressentait Isabelle de Courtivron quand elle découvre que, ça y est, elle vieillit. L'autrice a un style fluide, de l'humour, parfois, elle philosophe, se questionne, sur tout, sa filiation, son travail, son mari, sa dépression, sa jeunesse hippie, sur ce qu'elle croyait être. En un mot sur sa vie.Les inégalités liées à l'âge entre les hommes et les femmes, l'image qu'elle a d'elle-même et le regard des autres. Elle a 73 ans.
J'ai aimé les citations choisies avant chaque chapitre, ses références à des autrices (Colette, S. de Beauvoir, Virginie Despentes). Sa sincérité sans fard.

Pourquoi non ?
Et bien, parce que j'ai eu l'impression de lire une longue plainte, j'ai trouvé qu'Isabelle de Courtivron manquait de positivisme. C'est loin d'être un récit "lumineux et bouleversant" comme l'indiquait la bande rouge qui encerclait le livre.
Bien sûr, l'autrice exprime ce qu'elle pense et ressent, et c'est une bonne chose.
Je voudrais vous dire, Madame, que j'espère qu'avoir mis noir sur blanc votre ressenti et le partager avec des lecteurs-trices vous a fait du bien.
Mais voyez-vous, votre côté négatif m'a fait du mal, et plus particulièrement le dernier chapitre, j'ai (presque) votre âge,
et bien qu'ayant des problèmes liés à l'âge comme tout un chacun, je trouve mon bonheur dans les petites choses que la Vie m'offre chaque jour qui passe. On me cède la place assise dans les transports ? J'apprécie vivement. On m'appelle "la p'tite dame", je souris, certes, vieillir n'est pas chose facile, mais être septuagénaire aujourd'hui, c'est juste être plus jeune que demain . N'essayons pas de changer ce qu'on ne peut changer, prenons nos rides comme des amies, elles racontent notre histoire et puis, pour le corps, on s'adapte, surtout, on porte des couleurs, on est encore belle à 70 ans que diable!
Et on bouge, on sort, on vit.

Je vous souhaite plein de beaux jours devant vous Madame.


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Isabelle de Courtivron prend conscience qu'elle est devenue vieille. Elle doit faire face à cette situation nouvelle et à apprendre à être autrement. Elle décrit ces transformations, parfois avec humour mais toujours avec sincérité et évoque ses interrogations, ses doutes « Ma vie a-t-elle été utile ? ». Son témoignage m'a bouleversé comme cette étape de vie l'a bouleversée. Elle se livre totalement et honnêtement, les mots sont justes, parfois poétiques, remplient de sensibilité. Très belle écriture. Un livre qui parle ou parlera à toutes les femmes.
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Cette courte autobiographie qui ne m'a pris que quelques heures pour le lire n'est pas un récit "léger". L'auteure, Isabelle de Courtivron, qui a 73 ans a beaucoup voyagé dans sa vie, milité pour les droits de la femme, a fait partie du MLF, professeur de lettres aux Etats-Unis, a pris conscience, un été, qu'elle était devenue vieille. Au début du récit, elle raconte son quotidien avec ses difficultés certaines puis passe assez vite à sa famille, sa jeunesse, ses amies, ses amours, son mari. On sent qu'elle associe à la vieillesse, la dépression. Toute jeune, elle reconnait qu'elle n'a pas
beaucoup pratiqué l'optimisme et en voulait beaucoup à sa mère de la laisser sur ses idées noires ou du moins pessimistes.
Ce qui m'a plu, c'est l'audace que l'auteure a de raconter ses difficultés à communiquer avec la jeunesse, le monde en général. On sent qu'il y a une barrière entre les gens du quotidien et elle-même. L'histoire aussi des jeunes femmes dans les années 60 et 70, leurs causes sur la liberté de la femme qu'elles revendiquent, la mode hippie, tout un univers que je n'ai pas connu, enfin, en tant qu'adultes.
Ce qui m'a moins plu : La narration de sa vieillesse est plutôt pessimiste et la bande rouge de son livre indique "Un récit lumineux et bouleversant". Bouleversant, je le conçois même si je n'ai pas été très bouleversée par ce récit, j'ai environ 20 ans moins qu'elle, et je pense que si l'on n'a pas encore vécu sa propre vieillesse on passe un peu à côté, même si je suis consciente que les difficultés qu'elle décrit sont à venir pour moi également....mais le côté lumineux, n'est pas probant. Quelques phrases qui m'ont fait sourire, mais ce n'est pas le principal dans ce récit.
On passe un moment délicat avec elle. Son récit donne à réfléchir sur sa propre vieillesse, sa propre vie.
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On devient vieille dans le regard des autres.

On peut construire des murailles, sans relâche, pendant toute une vie et s'abriter derrière, laisser les souvenirs bien enfouis au fond de sa mémoire, se créer un personnage de femme forte qui se relève infailliblement des épreuves de la vie, sans avoir à compter sur personne.On peut foncer tête baissée pour s'élaborer une belle vie, faite de liberté, d'enseignement, de transmission, sans forcément fonder une famille.On peut rester fidèle à ses amitiés, se réunir comme au temps de notre jeunesse, rire et faire trop de bruit sous le regard tour à tour bienveillant ou de reproche des autres qui nous appelleront les p'tites dames alors que nous sommes encore des adolescentes dans nos têtes. On peut critiquer sa famille, surtout sa mère, la cause de tous nos malheurs, sans essayer d'en comprendre la raison.

On fonce, on rit, on pleure, on vit à fond....Puis un jour, on devient vieille parce que les autres nous regardent vieille, nous pensent vieille, un brin ringarde. On devient invisible, inaudible.

Et ce jour là, inexorablement, nous faisons le chemin à l'envers, revenant sur notre parcours de vie, déterrant les souvenirs pour mieux les disséquer, repensant à toutes ces amitiés interrompus cruellement par la maladie et la mort, fidèles dans notre coeur.

Et ce jour là nous continuerons notre chemin sereinement si c'est bien clair dans notre coeur et notre cerveau.


L'auteure dresse un constat sans concession dans un style émouvant et rayonnant.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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A la bibliothèque numérique de Vendée, j'ai emprunté : L'été où je suis devenue vieille d'Isabelle de Courtivron.
Il s'agit d'un récit. L'autrice nous raconte comment soudain elle s'est senti vieille l'été de ses soixante-treize ans.
Elle se rend compte qu'elle a perdu en souplesse et qu'elle s'essouffle plus vite. Son ophtalmo lui a prescrit une opération de la cataracte. Son corps est usé.
Elle a pris sa retraite, a du mal à adopter Instagram ou Twitter. Elle se surprend à voir partout, tout le temps, des plus jeunes qu'elle. Ce qui lui arrive ? L'âge. Elle est devenue vieille.
L'été où je suis devenue vieille est un récit intéressant d'une femme qui vieillit et s'en rend soudain compte. Certains le ressentent plus tôt, d'autres plus tard. L'autrice elle s'en ai rendu compte à 73 ans.
Elle nous explique qu'elle s'est toujours plus ou moins senti vieille, même enfant elle n'avait pas la même insouciance que les autres. Elle évoque sa dépression, et certains passages m'ont touchés. En effet n'étant pas au mieux de ma forme en ce moment j'ai tout à fait compris ce qu'elle veut dire. Notamment le passage sur le fait qu'à force de cacher qu'on va mal les gens pensent que nous allons forcément bien. Je souris sans cesse alors tout va bien... et pourtant ! Elle m'a parlé à plusieurs moments.
Le problème, c'est qu'au bout du premier tiers de ce récit j'ai commencé à m'ennuyer car c'est très répétitif.
En fait cet ouvrage est une longue, très longue voir très très longue plainte. Heureusement qu'il ne fait pas cinq cent pages sans quoi je ne l'aurais pas lu en entier !
Il y a pourtant de bonnes réflexions sur la vieillesse féminine, sur le regard porté par les hommes. Mais que ça manque de positivisme !
Je m'attendais à autre chose, à ce que l'autrice ai un regard plus bienveillant sur elle même et sur le fait de vieillir ce qui à mon sens n'est pas une fin en soi ! On peut très bien être vieux et aller bien dans sa tête et à peu près bien dans son corps. Oui les choses changent mais ça fait partie de la vie, il faut l'accepter.
Mon avis est très mitigé, c'est pour cela que je note seulement trois étoiles.
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A 73 ans, l'auteur réalise qu'elle est vraiment devenue vieille.
Et tous les constats liés à l'âge lui laissent un goût d'amertume.
Elle se voit d'un oeil extérieur, entrée dans la catégorie des vieux, à qui on laisse sa place dans le métro, que l'on appelle « ma p'tite dame ».......
Elle se rend compte que ses conversations avec ses amies sont souvent « tamalou ».
Et pourtant elle a une vie plutôt intense entre les États-Unis et Paris, entre ses activités intellectuelles et féministes.
Mais, voilà, maintenant elle est vieille, vieille et seule.
Et oui, ça passe vite une vie.
Incroyable la vitesse à laquelle on arrive à cette étape.
Beaucoup de ses constatations reflètent parfaitement la réalité.
Et elle en parle avec humour.
On se sent un peu poussé à l'écart, oh, imperceptiblement, soit par le corps qui lâche petit à petit, soit par le comportement de l'entourage et de la société.
Même si tout ça n'a rien de bien réjouissant, je trouve qu'Isabelle de Courtivron le prend vraiment mal et heureusement que son pessimisme n'est pas de l'avis général.
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Comme d'autres lecteurs l'ont fait avant moi, je vais commencer par évoquer le magnifique bandeau rouge apposé sur ce livre et qu'il est impossible de manquer : "un récit lumineux et bouleversant". Il a rempli pleinement son rôle puisqu'il a attiré mon regard à la médiathèque, mais il a également entraîné un très gros sentiment de frustration à la fin de ma lecture, les qualificatifs utilisés n'étant pas vraiment ceux que j'aurais employés.

Bien que n'ayant pas encore l'âge de l'autrice, on peut malgré tout dire que la seconde moitié de mon existence est bien entamée. Mais j'ai commencé sereinement cette lecture et les premiers chapitres m'ont fait sourire. A 73 ans, subitement, Isabelle de Courtivron a le sentiment d'être devenue vieille. En plus des désagréments physiques et intellectuels à supporter, l'image que la société lui renvoie d'elle-même confirme cette impression. C'est ensuite l'occasion pour elle de nous faire le récit de sa vie. Fille de diplomate, tour à tour féministe puis hippie, enseignante dans une université aux États-Unis, elle a parcouru le monde avant de finir "p'tite dame" à la retraite dans un beau quartier parisien. Il en faut plus à mes yeux pour rendre le récit émouvant et faire pleurer dans les chaumières. En plus, comme elle l'avoue elle-même, elle souffre de dépression chronique. Je ne sais pas si c'est lié, mais je n'ai pas trouvé grand chose de lumineux à travers son texte. Et que dire des toutes dernières pages ?

Je suis désolée de ne pas avoir été touchée par ce récit auquel j'accorde un 9/20. En dehors des quelques réalités du début sur le sujet, je n'y ai vu qu'égocentrisme et autoapitoiement. Dans un milieu moins privilégié que celui de l'auteure, la vieillesse est encore plus difficile à appréhender.
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La couverture lumineuse et texturée de cet ouvrage, puis son titre et sa mise en pages, m'ont longuement attiré l'oeil. Les éditions L'Iconoclaste ont encore réalisé un magnifique travail autour de ce livre-écrin, et je dois dire que le texte qu'il renferme ne manque pas d'intérêt. Aussi, je tiens en premier lieu à remercier Babelio et la maison d'édition pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une opération Masse critique.

Isabelle de Courtivron relate son expérience de la vieillesse, dont elle a brutalement pris conscience un été. Son corps et son esprit, mais également la société, se chargent de le lui rappeler. Cette femme de lettres indépendante qui n'a jamais laissé aucun mur la brimer en-dehors de ceux qu'elle s'est érigée elle-même, se heurte soudain à celui de la fin de vie. La nostalgie qu'elle a toujours fui la rattrape, elle prend peur devant ce monde qui continue d'avancer à une vitesse folle, sans elle. Les bouleversements et les doutes qui l'habitent sont très bien rendus et de tels témoignages sont précieux il me semble face à une société qui invisibilise ses vieux.

Concernant mon ressenti, je regrette d'une part les généralisations excessives de l'auteure, comme le fait que les jeunes ne s'intéressent pas aux expériences des aînés, ce qui est faux, sous prétexte que cela a été son cas. D'autre part, le bandeau rouge qui accompagne le livre parle d'un "récit lumineux et bouleversant", la quatrième de couverture évoque même son "humour", je m'attendais donc à être touchée, peut-être à sourire, d'autant plus que la vieillesse est un sujet qui m'intéresse et qui ne fait parler de lui que depuis peu. Cependant, je n'ai trouvé ce témoignage ni lumineux ni particulièrement bouleversant, plutôt sombre en fait, et je ne crois pas avoir décelé d'humour dans l'écriture d'Isabelle de Courtivron... Son écriture n'a d'ailleurs rien d'extraordinaire, mais elle est fluide, ce qui rend la lecture agréable. Dans tous les cas, je trouve tout à fait déplacé ce bandeau signé Dorothée Werner.

Les chapitres courts surmontés d'une citation donnent un côté aéré et une richesse supplémentaire au texte. J'ai aimé suivre le fil des souvenirs et des lectures féministes de l'auteure, l'évolution de son rapport au corps et l'expression de son engagement. Il manque pourtant la touche d'espoir qui aurait rendu "lumineux" ce récit. Pour moi, il y est finalement autant question de vieillesse que de dépression, et la couverture qui semble appeler un renouveau ne fait pas écho au texte.
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« Je n'ai jamais voulu être esclave du regard et du jugement des autres; lorsque j'étais jeune, je me suis juré de refuser les injonctions de la société. Mais je dois l'avouer : depuis quelques années, je n'ai pas le courage de m'accepter telle que je suis devenue. Mon attitude équivaut à une forme d'autocensure. Décidément, je me déçois beaucoup. »

Je le dis tout net : moi aussi. J'ai demandé ce récit à Babelio, dans le cadre de l'opération Masse Critique, attirée par le sujet (une femme lettrée de 73 ans regarde en face son vieillissement) et tentée par la promesse de son bandeau rouge (je n'apprendrai donc jamais ?…) : « Un récit lumineux et bouleversant ». Et assez vite, j'ai ressenti une forme d'antipathie. Des propos tels que : « Les jeunes galèrent, je le sais, mais ils n'ont jamais connu une autre façon de vivre, ni subi les changements abrupts qui sont de plus en plus difficiles à gérer. J'ai passé l'âge d'aller faire de la permaculture en Bretagne. » me bloquent, c'est plus fort que moi. Je les perçois comme érigeant une barrière hermétique, comme si la personne les proférant s'imaginait un futur forcément apocalyptique où sa condition de personne âgée devrait lui assurer un passe-droit quelconque, une variation de « vous me devez le respect ». Or, n'est-ce-pas là l'argument de ceux qui n'en ont plus ? Malheureusement, je suis un peu primaire et lorsque je me braque, j'ai beaucoup de mal à envisager correctement le reste d'une lecture, aussi bon puisse-t-il être. Pourtant, des bonnes choses, il y en aussi dans ce récit, bien sûr, et elles sont nombreuses d'ailleurs. Par exemple l'évocation du même sujet par quelques rares autrices (très envie de lire Doris Lessing d'ailleurs), ou tout simplement la qualité de la plume, qui sait placer des mots précis sur des sensations jusqu'alors diffuses. Et puis je n'oublie pas cette vérité fondamentale :

« Chaque année, il me fallait de plus en plus d'énergie et de stratégies pour convaincre les nouvelles générations que les livres n'étaient pas inutiles, qu'ils n'étaient pas « vrais » ni linéaires et, surtout, qu'ils ne fournissaient pas de réponses faciles – parfois même pas de réponses du tout. »
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Récit autobiographique d'Isabelle de Courtivron qui comprend du jour au lendemain qu'elle est devenue "vieille". Une interrogation sur ce moment de basculement dans une vie qui passe à une vitesse folle.

Au fil des pages, l'auteure relate son expérience de la vieillesse en revisitant son passé, ses amours, ses amitiés, et sa vie professionnelle. Plusieurs facteurs lui rappellent sa vieillesse : son corps, la société, son esprit.

Des chapitres plutôt courts avec comme une sorte d'épitaphe à chaque début (une citation, une chanson...) qui donne une richesse supplémentaire au texte.

Isabelle de Courtivron évoque le rapport aux corps, à cette jeunesse qui l'entoure sans pourtant la voir, à sa féminité. Mais aussi des questions plus profondes sur la maladie, la mort et même les nouvelles technologies qui la dépassent.

Un récit sur la vieillesse certes, mais décrit avec une grande lucidité, grâce à son côté touchant et drôle. Des références littéraires très présentes avec Simone de Beauvoir, Virginie Despentes, Colette, qui renvoie à la vie professionnelle d'Isabelle de Courtivron, qui offre une grandeur au texte.

"L'été où je suis devenue vieille" est un constat amer et doux sur le temps qui passe (surement trop vite), à la fois réaliste, parfois cru. Un récit avec des thèmes forts et un objet livre magnifique (notamment la couverture et les premières pages).
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