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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Entre Arlette Cousture et moi, la rencontre s’est d’abord faite grâce à la télévision et à l’adaptation de son roman, rebaptisé « Emilie ou la passion d’une vie » pour le petit écran.

A l’époque (oui, ça commence à remonter un tantinet), je me suis en effet passionnée pour ce téléfilm où les interprètes avaient un drôle d’accent qui fascinait et amusait tout à la fois. Puis, dans un élan enthousiaste et afin de prolonger l’atmosphère bien rendue par le réalisateur de ce milieu rural de la fin du XIXème siècle, je me suis plongée dans le livre.

J’y ai découvert une narration très agréable, minutieusement documentée sur le mode de vie des paysans québécois et comme à cette époque la littérature régionale dite « de terroir » ne me répugnait pas, c’est avec un vrai plaisir que j’ai suivi la destinée d’Emilie, cette adolescente promue institutrice du village et qui va s’amouracher d’un de ses jeunes écoliers.

Ce thème m’a alors semblé tout à fait novateur voire provocateur car c’était la première fois qu’un romancier me proposait une histoire d’amour où la femme était l’aînée de l’homme.

A travers ce premier tome des « Filles de Caleb », Arlette Cousture témoigne d’une grande tendresse pour l’ensemble de ses personnages et par là même parvient à les rendre attachants. Ce fut également pour moi un premier contact avec un pays que je ne connaissais pas, ce vaste Canada qui mérite largement qu’on s’intéresse à lui.
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Ce premier tome de cette saga canadienne couvre les années 1892 à 1918. En 1892, Emilie, fille de Caleb, a treize ans. Fille de fermier, elle sait ce qu'elle veut : être institutrice. Elle fera tout pour réaliser son rêve.
Une histoire somme toute intéressante, rien que par le fait que je n'ai pas l'habitude de ces lectures (histoire du Canada). A la fin de l'ouvrage, un petit lexique de mots canadiens nous aide à mieux comprendre certaines expressions. En revanche, quelques longueurs m'ont fait soupirer et je déplore quelques paragraphes qui auraient pu être tournés en dialogue ; cela aurait pu alléger la lecture. Je vais peut-être lire le deuxième tome, car « Tabarnak ! », je me demande bien ce que va devenir Emilie après tout ce qu'elle a endurer à même pas quarante ans.
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Ce roman est librement inspiré du destin de la grand-mère de la romancière qui témoigne d'une vie ordinaire touchante et dont on sent la grande tendresse.

J'avais entendu parler de la série télévisée mais je ne l'avais jamais vue…
Nous sommes donc à la fin du XIXème siècle, au Québec, parmi les paysans.
Cette période est rude et Emilie, dont on va suivre les pas pendant quelques décennies, veut être quelqu'un d'autre. Sa vocation est d'être institutrice et elle y parvient…
Sa vie aurait pu être linéaire, mais elle tombe en amour Ovila ce qui provoque quelques remous, mais la force d'Emilie est de ne jamais céder…
Au milieu de l'hostilité (gens et nature), cette jeune femme a une grande force et une volonté sans faille, ou presque.

Les quatre parties qui couvrent 1895 / 1918 racontent principalement la vie d'Emilie Bordeleau. de ses 16 ans, où elle quitte le foyer pour enseigner ; de son amour pour Oliva Pronovost, plus jeune qu'elle, et un ancien élève aux premiers enfants qu'elle a avec lui.
Elle lutte car Ovila a bien des failles, notamment l'alcool. Pourtant Emilie n'abandonne pas, déménage pour sauver son couple, sa famille mais va vite se retrouver face à des créanciers à cause de son mari qui s'endette de plus en plus. Emilie finit par se séparer, et vivre ailleurs avec ses neuf enfants… pour le bien de tous, et surtout d'elle-même.

Arlette Cousture n'hésite pas, avec tendresse cependant, à décrire les peines et joies d'une vie… d'un homme faible, irresponsable mais aimé, à la mort d'un enfant, de son amie, d'un inspecteur haineux, rien n'est épargné à Emilie…
Sous la plume envoûtante de cette romancière, cette histoire se déroule entre émotions et moments plus légers.

Sa plume m'a transporté au Québec, dans ce morceau du monde dont l'histoire riche et les destins sont à l'image de la météo… aussi froide que douce, selon les saisons… de la vie.
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Un soir, je devais veiller. Veiller pour essayer de m'habituer à passer la nuit debout, parce que le lendemain je travaillais de nuit. L'ennui, c'était que j'étais si fatiguée et épuisée qu'à 8h30 je cognais des clous. Je cherchais désespérément quelque chose à faire, quelque chose à lire qui me tiendrait éveillée. J'ai alors songé à ces nuits deux nuits blanches que j'avais passées à lire les Filles de Caleb quand j'étais plus jeune. Oui, c'était le roman idéal pour me tenir éveillée une bonne partie de la nuit. Enfin, je l'espérais. La magie a encore opéré, mais malheureusement elle ne m'a pas empêchée de dormir cette-nuit là. C'est au prix d'irrésistibles efforts que je ne me suis pas endormie à minuit. Je vous jure que moins de trente secondes après avoir éteint la lumière, je dormais. Profondément.
Mais cela n'enlève absolument rien au roman d'Arlette Cousture. Il est magnifique, troublant, triste et joyeux en même temps. Les événements et les émotions se succèdent un à un sans transition. Dans les filles de Caleb, pas de descriptions inutiles, non tout s'enchaîne et s'imbrique parfaitement. C'est un très beau roman d'amour, mais tout à fait réaliste et convaincant. le couple vit son lot de malheurs, mais malgré tout ils s'aiment. C'est vraiment très touchant. Si jamais vous n'avez ni lus les livres ni vu la télésérie, grouillez vos fesses, c'est un classique québécois à ne pas manquer !

Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Pour les québécois de 45 ans et plus, les filles de Caleb n'a pas besoin de présentation. Émilie et Ovila est un couple qui a bercé l'imaginaire de tous les télépectateurs qui ont écouté cette série télé!

J'ai adoré me plonger dans l'univers de cette institutrice qui représente le mode de vie de la fin du XIXè siècle. Ce premier tome est nettement plus captivant que le reste de la trilogie.

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Une lecture adolescente qui m'a beaucoup marquée !
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Que de soirées passées à dévorer les aventures d'Emilie et des siens. Une saga familiale découverte vers 1990 lors d'un voyage au Québec. Un pur moment de plaisir.
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J'étais adolescente quand j'ai lu la série "Les filles de Caleb" et j'avais été très impressionnée par les conditions de vie d'une autre époque difficile à imaginer pour moi. J'avais bien aimé le caractère décidé et fort d'Émilie Bordeleau qui traverse tout un lot d'épreuves alors que son histoire d'amour semblait d'abord si prometteuse.
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C'est le genre de livre que je suis presque incapable de critiquer. En effet, le résumer est très difficile car fondamentalement, il ne se passe grand chose de spécifique, à part la vie. Mais derrière cette vie, c'est L Histoire que nous découvrons. Ici, la campagne canadienne à la fin des années 1800, début 1900.
Ici, j'ai retrouvé ce que j'avais adoré chez Henri Troyat avec ses cycles «Tant que la Terre durera» et «Les héritiers de l'avenir» sur la Russie pendant la révolution ou encore avec «Quelque part dans le monde» de Claude Michelet qui lui, dépeint la France de la fin du XIXeme siècle.
Au final, Troyat, Michelet et Cousture s'intéressent à la même époque mais sont loin de la lourdeur du roman historique.

J'ai découvert un pays que je ne connaissais pas du tout ! L'histoire de fond est assez triste mais reflète assez bien les risques de l'époque.

En conclusion, j'ai adoré et je vous recommande chaudement cet ouvrage ! Je vais pour ma part continuer sur le second tome.
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