Le cercle de pierres

Je tiens à remercier tout d'abord Babelio et l'éditeur l'Archipel pour l'envoi de ce roman en avant-première dans le cadre d'une Masse Critique Privilège.

Ce livre, sorti le 22 septembre, met en scène des personnages attachants et bien typés, mais avec un petit air de « déjà vu dans le monde du polar (le bourru, le « mis à pied », la surdouée… »).
Le thème des multiples meurtres est bien mené et permet différentes suppositions jusqu'au dénouement final. L'enquête n'a cependant pas été relatée dans un rythme suffisamment alerte pour que j'accroche tout à fait.

J'ai été très vite emballée par la couverture et la 4ème de couverture. Et la première moitié du roman n'a fait que confirmer cet impression.

Un thriller qui se déroule dans le coeur de cercle de pierres à Cumbia en Angleterre. L'auteur a su décrire son décor avec suffisamment de précision pour pouvoir imaginer le tout. D'ailleurs, c'est parfois poussé avec trop de détails qui apportent quelques longueurs au récit...

J'ai beaucoup aimé les personnages, mais encore plus le personnage principal : Washington Poe. Un flic passionné, bourru, qui va au bout de son instinct et de ses convictions. J'ai bien aimé sa façon de penser et sa manière d'agir.
L'autre personnage qui m'a beaucoup plu est Tilly. Elle a évolué au fil de ma lecture, a grandit et s'est élevée en compagnie de Washington.

Pour ce qui est de l'intrigue, elle est malheureusement loin d'être original... C'est le genre de roman où on devine la fin trop vite (dans les grandes lignes évidemment). Mais il y avait tout de même tous les petits détails que je n'avais pas vu venir.

Je n'ai pas aimé la façon dont est traité le suspens dans le dernier tiers du récit. Un faux suspens, trop souvent utilisés, a eu raison de mon euphorie du départ...

L'auteur m'a également trop souvent et longtemps faite tourner en rond avant une révélation. C'est cela qui m'a empêché de réellement plus apprécier ma lecture. Parce que malgré les défauts d'un premier roman, j'ai apprécié cette lecture dans un décor que je ne connais pas.

De même, la suite risque d'être prometteuse. Je ne m'arrête jamais a un premier roman écrit, parce que je sais qu'un auteur s'améliore au fil de ses oeuvres. Alors les prochaines aventures de Washington Poe attisent ma curiosité et m'enthousiasment par avance.

“Le cercle de pierres” ouvre la série “une enquête de Washington Poe”. Et dans ces cercles mystérieux en Angleterre nous n'y trouvons pas que des légendes et des fées. Parfois, comme c'est le cas ici, des corps d'hommes brûlés sont retrouvés. Une enquête qui va plonger notre policier dans une histoire plus vieille que prévue.

J'avais très envie de lire “le cercle de pierres”, attirée par les corps brûlés retrouvés dans des cercles de pierre, persuadée de lire un thriller prenant sans tomber dans le thriller ésotérique. Ce n'est pas exactement ça. Nous sommes finalement sur une enquête policière qui s'intéresse beaucoup plus au processus d'enquête qu'à la psychologie des personnages. Ce n'est pas un genre que j'affectionne, ce qui a expliqué ma lenteur de lecture, mais qui plaira aux amateurs du genre.

Un roman policier
Peut-être, contrairement à moi, vous êtes amateurs du genre et vous l'aurez reconnu à la lecture du résumé. de mon côté j'avais vraiment cru lire un thriller ! c'est la raison pour laquelle je martèle l'aspect “policier” de cette histoire. Nous suivons Washington Poe dans son enquête aux côtés de ses coéquipiers. Nous les voyons passer des jours entiers à trier les indices, les classer, les analyser. La technologie est présente mais ne prend pas le pas sur la réflexion humaine. C'est pour tout ça que j'ai eu la sensation de lire un roman qui modernise des enquêtes à la Agatha Christie.
C'est aussi l'occasion de découvrir le fonctionnement de la police anglaise. Personnellement j'ai beaucoup plus l'habitude de lire des romans américains avec leur police, leurs agents fédéraux etc. J'ai trouvé ça intéressant de voir comment la police anglaise fonctionne.

Washington Poe et les autres personnages
Voici notre personnage principal avec ses méthodes bien à lui. Il a été mis à pied lors d'une précédente enquête car une “erreur” de sa part a valu à son principal suspect d'être attaqué par le père d'une de ses victimes. Je n'ai pas trouvé ce personnage très original : seul, taciturne, qui aime jouer avec les limites des règles (ne les respecte pas, les dépasse pour le bien de l'enquête etc.) Il manque plus que le divorce et une addiction pour compléter le stéréotype.
Par contre, j'ai beaucoup aimé les autres personnages, notamment celle qui va l'accompagner pour l'aspect “technologie” : Tilly Bradshaw, une geek surdouée, peu adaptée aux règles sociales. Elle réussit le pari de ne pas tomber dans le stéréotype du geek asocial. Au contraire, j'ai bien aimé voir cette personnalité. Je vous laisse la découvrir.

Et le cercle de pierres ?
C'est là où il m'a manqué quelque chose. le cercle de pierres dans lequel la victime est retrouvée (il y a plusieurs cercles de pierre dans cette région) ne sert que de décor. Les cercles apportent une touche originale car c'est un décor qu'on ne voit pas souvent mais il n'est pas plus exploité que ça. J'aurai sans doute aimé qu'il le soit plus mais je ne suis pas l'auteur (respectons ses choix.)

Le conseil de la bibliothécaire : “Le cercle de pierres” est un policier qui plaira aux amateurs du genre, à ceux qui n'aiment pas les thrillers et qui veulent lire une enquête, suivre un enquêteur dans ses réflexions et la récolte des indices et leurs analyses. Les corps sont brûlés mais nous n'y assistons pas, il peut donc aussi convenir à ceux qui ne sont pas très friands de scènes violentes. Si vous aimez le côté enquête et déductions, nous pouvez aussi découvrir : les petits meurtres du mardi.
Lien : https://journaldunebibliothe..

🤷Écartelée
Résumé en photo 👉

�'un côté j'ai beaucoup aimé ce livre, d'un autre j'ai été déçu.

🪨J'ai aimé toute la première moitié ainsi que la fin ... mais une centaine de pages au milieu m'ont vraiment laissé un arrière goût amer.

�ôté style, il est bref, précis, incisif, aucune perte de temps droit à l'essentiel... et j'ai adoré. Surtout avec les petites touches d'humour qui le ponctuent.

�n fait ce style est un peu à l'image du personnage principal: Poe. Même si je n'ai pas eu de coup de coeur pour un personnage (quoique 🤔... mais pas pour Poe) j'ai apprécié cet homme. En fait, mon affection et empathie va à celui surnommé l'immolateur. Mais faudra lire le livre pour me comprendre🤫.

🪨Mais c'est du côté intrigue que va ma déception. Même si le début et la fin sont bien, le milieu la décribilise. Les indices arrivent comme par miracle, et on a le droit à quelques lapins tirés du chapeau (une banque trouve les émetteurs de chèques en moins de 5 minutes ... chèques émis et encaissés il y a 26 ans ... 🤦). Et c'est bien ce genre de détails (assez récurrents) qui me font passer a côté d'une super lecture.

�t même toute la trame du livre me fait un peu penser aux polars ... d'il y a une quinzaine d'années. Ça sent un peu le réchauffé à ce niveau.

�n conclusion, un livre qui laissait présager le meilleur mais qui s'essouffle assez rapidement. Une dénonciation de fond bien que très puissante, à un goût de déjà vu et revu. Un style d'écriture vraiment incisif qui n'empêche cependant pas les émotions... j'avoue avoir eu la larme à l'oeil à la fin ... comme quoi.
En refermant ce livre je me sens écartelée... ai-je aimé ou pas ? La réponse est oui et non en même temps.

Certains le savent bien, je déteste Kay Scarpetta, ce personnage de Patricia Cornwell, et bien son homologue masculin est Washington Poe. A partir de là, vous vous doutez bien que ma lecture a été difficile.

Dommage car l'idée de base est bonne, classique mais bonne, on retrouve des hommes immolés au centre de cercle de pierres, ça avait tout pour me séduire, mais voilà, dans les faits ce roman n'a pas été réussite: l'histoire est poussive, on s'ennuie, je voyais le nombre de pages diminuer à un rythme terriblement lent et je me disais, mais quand est ce qu'il va se passer quelque chose? Je me suis ennuyée, c'est lent et centré autour du personnage principal, Washington Poe.

Parlons en donc de ce personnage hautement détestable de mon point de vue, il revient pour une enquête après une absence relativement longue suite à une faute professionnelle et en 5min de réintégration, il vire déjà quelqu'un en hurlant je suis Washington Poe…. Fini je l'avais pris en grippe. C'est un personnage autocentré sans respect pour les personnes autour de lui, il se croit tout permis parce qu'il est Washington Poe (put… je pourrais écrire le nom de Scarpetta à chaque fois). Hautement, les seuls personnages sympa de ce roman ce sont Tilly, la surdouée inadaptée socialement et le tueur….

C'est dommage, une fois qu'on est arrivé au 3/4 du roman et qu'on comprend le pourquoi des morts, ça fonctionne mais il faut avoir supporter tout le reste avant… Pas certaine d'avoir envie de lire la suite malgré des questions laissées en suspens….


Lien : https://loeildesauron1900819..

Mis à pied par sa hiérarchie suite à un drame survenu lors d'une enquête et désormais retranché au vert, l'inspecteur Washington Poe se voit contraint de reprendre du service plus tot que prévu alors que survient une série de meurtres sordides : dans une mise en scène macabre, des hommes âgés et fortunés sont retrouvés brulés vifs au centre d'un cercle de Pierres.
L'un d'entre eux a été torturé : sur poitrine, gravé à vif dans la chair, l'inscription "Washington Poe".

Une façon pour l'assassin de désigner sa prochaine victime ? Ou bien d'en faire son complice, avéré ou pas ? Ou peut être bien pire...
Une seule certitude : "l'Immolateur" est bien décidé à (se) faire justice et à faire payer tous ceux qui, en leur temps, en ont bien profité, désormais rattrapés par un passé dont ils se seraient bien affranchis.

Premier roman d'une série qui en compte cinq publié au Royaume-Uni et traduit dans 22 pays, auréolé d'un prix littéraire prestigieux, ce roman, paru en France le 15 septembre 2022, m'aura laissé sur ma fin, malgré un bon début très prometteur : une intrigue prenante mais un rythme du récit qui s'essoufle, engendrant à mi-lecture un sentiment d'ennui et de lenteur. Dommage...