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Le juge itinérant, chargé de l'enquête sur Clarence Hanlin, accusé d'avoir pendu huit personnes, entend le témoignage de Benjamin Shreve, alors jeune adolescent, à avoir rencontré à plusieurs reprises cet homme.

Comme le juge n'a pas le temps de l'écouter, il lui demande de lui adresser son témoignage par courrier.

Ce que Benjamin va faire le plus honnêtement possible. A travers ces courriers Benjamin raconte en fait sa vie. Une vraie amitié va naître entre ce juge et Benjamin.

Benjamin vit avec sa jeune demi-soeur, noire. Ils sont orphelins et livrés à eux-même. Samantha a été affreusement défigurée par une panthère et sauvée in-extremis par sa mère qui y laissera sa vie.

Depuis ce jour tragique, Samantha ne cessera de vouloir la peau de cette panthère, c'est sa raison de vivre et son obsession.



Ils vont donc partir à la recherche de cette panthère qui ne cesse de leur filer entre les pattes, accompagnés de M. Pacheco, mexicain, du Pasteur Dob et de son chien. Ils croiseront à plusieurs reprises Clarence Hanlin, qui leur barrera la route. C'est cette traque que Benjamin nous raconte.

Bof…. Déjà, dans cette histoire, je n'ai absolument rien trouvé de drôle, ni que c'était une merveille. J'ai trouvé l'histoire plutôt tragique. Benjamin est touchant mais le personnage de Samantha ne m'a pas convaincu. Je l'ai trouvé très énervante. de plus, le roman manque de profondeur.

Dans le superbe fascicule reçu avec le livre de la part de 10/18 que je remercie sincèrement ainsi que toute l'équipe de Babelio pour cette masse critique privilégiée, il est dit « Grâce aux nuances humoristiques de la narration de Benjamin et l'évolution des rapports entre les personnages, c'est, en plus d'une aventure périlleuse, une histoire intemporelle et touchante, pleine de chaleur et d'humour. »

Encore une fois, je n'ai trouvé ni que c'était drôle, ni qu'il y avait d'humour. Je ne vois pas ce que cette histoire a d'intemporelle. En fait, ce n'est pas du tout captivant. Mais ce n'est que mon avis.
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Comté de Banderas, Texas, 1857. Samantha a à peine 6 ans lorsqu'elle est attaquée par un puma. Défigurée mais sauvée par le sacrifice de sa mère, la petite mulâtre ne pense plus qu'à se venger.
Une décennie plus tard, le frère de Sam, Benjamin, raconte leur histoire à un juge chargé d'élucider le meurtre de huit hommes pendus près de Julian Creek. Une histoire épique car dans un Texas tout juste sorti de la guerre de sécession, les fauves et les coyotes ne sont pas les seuls dangers : Comanches et soldats sesesh rôdent... Aidés dans leur traque par un mexicain, un pasteur et un chien chasseur de fauves, retrouveront-ils la terrifiante panthère ?

J'ai bien aimé cette petite héroïne intrépide et pleine de colère qui cherche à venger sa mère en traquant le puma qui l'a dévorée.
Le contexte historique est intéressant et cette histoire de fauve mangeur d'hommes fait froid dans le dos.
Mais si les aventures truculentes de Sam et de son frère m'ont amusé un temps, j'avoue m'être un peu lassé à la longue du ton naïf (et un peu poltron) de Benjamin qui raconte l'histoire avec les mots d'un adolescent.
Un roman sympathique mais qui ne m'a pas transporté non plus.
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Avant toute chose, je remercie Babelio et les éditions 10/18 pour l'envoi de ce roman lors d'une masse critique privilégiée.

Le résumé des Huit morts de Julian Creek donne vraiment envie d'ouvrir ce livre à la couverture jaune surprenante. On nous parle de Texas, de lendemain de Guerre de Sécession, de Comanches et de Coyotes. On a l'impression que c'est toute l'Amérique de l'Ouest que l'on va découvrir, avec une plongée peut-être entre clichés et réalité : une ambiance qu'on aime, nous autres Occidentaux.

L'histoire commence bien. On nous parle effectivement des huit morts de Julian Creek qui est en fait un ruisseau, puis de deux enfants et de leur mère, et enfin d'une panthère noire qui attaque les riverains. Une traque de la panthère commence alors par les deux enfants qui tentent de la retrouver et de la tuer pour se venger d'un épisode traumatisant qu'elle leur a fait subir.

Au début de l'histoire, j'étais séduite par ce ton inhabituel. C'est en effet sous la plume d'un enfant que l'histoire nous est racontée. Benjamin écrit des comptes rendus au juge dans le contexte de l'affaire des Huit morts de Julian Creek. C'est dans ces comptes rendus qu'il nous explique la traque de la panthère. Mais plusieurs fois j'ai eu l'impression qu'on s'éloignait des morts…

Et puis, au bout d'une centaine de pages, je me suis lassée. J'attendais que l'histoire décolle, mais le rebondissement qui à mon avis était censé être central m'a davantage ennuyée que tenue en haleine. On découvre, au fil des pages, cette atmosphère d'Amérique de l'Ouest mais ça n'a pas été suffisant pour retenir mon attention. J'avais la désagréable impression que chaque page se ressemblait, que le ton était monocorde et qu'au final je n'apprenais rien de particulier.

Tout se déroulait trop lentement et je ne voyais pas où l'auteur voulait me mener. Il faut savoir en effet que ces morts de Julian Creek n'ont pas une place centrale dans le roman puisque c'est davantage la traque de la panthère qui occupe les protagonistes. Mais le ton léger de l'historie, car narrée par un enfant, m'a paru manquer de profondeur.

Cette panthère qui illustre toute la première de couverture est certes intriguante, mais c'est vraiment l'écriture trop lente et le manque d'action qui m'ont poussée, avec déception, à refermer le livre aux alentours de la page 130...
Lien : http://raisonlectureetsentim..
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J'ai énormément apprécié ce roman.
Au tout début du livre, j'ai eu peur d'avoir du mal à m'immerger dans cette histoire. La façon d'écrire de Benjamin, le personnage principal me perturbait un peu. Mais mon appréhension s'est vite dissiper à telle point que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher ce livre.
Ce récit à tout pour plaire, les multiples péripéties font qu'on ne s'ennuie pas, le personnage de Benjamin tout comme celui de sa soeur sont très attachants.
On ne peut qu'admirer ce jeune garçon qui n'a pas eu une vie facile et qui malgré les épreuves garde un comportement exemplaire. J'ai beaucoup apprécié la façon dont il rapporte les faits avec une certaines précisions au juge et sa manière de voir les choses.
Un roman que je peux que recommander
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Mille mercis à Babelio pour cette masse critique privilégiée et aux éditions 10/18 pour l'envoi de ce premier roman d'Elizabeth Crook traduit en français, Les huit morts de Julian Creek… Une très belle et intéressante découverte !

Si l'on en croit la quatrième de couverture ce roman raconte la chasse à la panthère (oui, au Texas, les pumas sont appelés ainsi) menée par Samantha, dite Sam, une jeune métisse farouche, attaquée par le fauve et sauvée par le sacrifice de sa mère. Défigurée, déterminée, elle va vouer sa vie à son désir de vengeance et à la traque de l'animal qui terrorise la région.
C'est aussi le récit à la première personne de Benjamin, le demi-frère de Samantha, interrogé par un juge itinérant au début du livre et qui doit fournir par courrier le témoignage détaillé et écrit des faits dont il a été témoin autour d'une enquête sur la mort par pendaison de huit hommes près de Julian Creek, un ruisseau qui passe non loin de chez eux.
Nous avons donc un récit de vengeance sur fond de roman épistolaire. Tels quels les deux arguments paraissent bien distincts… C'est compter sans le style, la truculence, les digressions et l'application de Benjamin qui va développer son long témoignage en un certain nombre de lettres et de chapitres. À la question très simple de savoir si le dénommé Clarence Hanlin est coupable et toujours vivant, Benjamin apporte une foule de réponses qui l'amènent à raconter sa vie et celle de sa famille, l'existence rude et ordinaire de simples fermiers, transformée en véritable odyssée en cette fin de XIXème siècle dans le Comté de Bandera, au Texas, à la fin de la guerre de Sécession.
On peut lire également ce livre comme un roman d'apprentissage, comme le parcours semé d'embûches et de dangers de deux orphelins dans un pays à la géographie périlleuse, peuplé de fauves, de soldats patibulaires et de comanches vindicatifs. Les deux enfants vont faire toute une série de rencontres dont un drôle de desperado et un pasteur inspiré, partager leurs aventures avec des animaux dévoués comme un chien de chasse et des chevaux remarquables.
Enfin, ce roman est une histoire d'arbres. Je me suis longtemps interrogée sur le sens du titre original, The Which Way Tree, la voie indiquée par l'arbre où quelque chose d'approchant. Heureusement, une note de la traductrice a dissipé mes doutes, parlant d'arbre boussole… Cette notion n'a pas été gardé en français, même pas comme arbre pour les pendus de Julian Creek ; pourtant, les arbres sont présents tout au long du récit, arbre où a grimpé la petite Sam pendant que sa mère se faisait dévorer par la panthère, arbre au sommet duquel Sam et son frère se trouvaient quand ils ont rencontré Clarence Hanlin, arbre où se juche la panthère quand le chien la rattrape, arbres emportés par le tourbillon des eaux en crue, arbres dont on fait les bardeaux, les meubles ou les cercueils…
Autant de clés de lecture possible…

Ce livre est tout cela et plus encore : c'est aussi une ode à la lecture et à l'écriture avec en filigrane un parallèle constant entre la poursuite de la panthère par Sam et la figure du Capitaine Achab aux trousses de la baleine ; car Benjamin a lu Moby Dick…
L'évolution de ce jeune homme se mesure dans le récit de la chasse à la panthère mais aussi et surtout à l'aune de sa démarche épistolaire ; il est conscient que le juge n'attend pas une relation aussi détaillée des évènements, mais écrire donne un sens à sa vie. Son témoignage est factuel, parce que le juge va s'appuyer sur des faits et des preuves tangibles, et digressif parce qu'un détail en emmène un autre et ainsi de suite : tout se tient, l'échafaudage est solide et bien construit.
La naïveté du début se change peu à peu en maturité au fur et à mesure que le jeune homme écrit, raconte, se perd, se retrouve et se livre sans retenue mais avec pudeur. Sans les enjoliver, il donne de la puissance aux évènements retranscrits.
L'économie des personnages condense les émotions. Je ne peux pas trop en dire sur la manière dont Elizabeth Crook entrecroise les destins de ses héros, les relie dans le temps et l'espace, sous peine de trop divulgacher…

Ce livre m'a fait voyager, m'a émue.
Une réussite.
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Je remercie Babelio d'avoir bénéficié de la lecture de cet excellent roman dans le cadre de l'opération Masse critique. Une découverte qui fut plus que plaisante, de la première à la dernière page, et qui incite à les faire partager. Ce que j'ai d'ailleurs fait, le livre est passé dans d'autres mains, qui ont également tourné les pages avec un plaisir manifeste.

Elizabeth Crook nous convie à un voyage épique dans le grand ouest américain, à un grand et superbe parcours, aux effluves picaresques, en compagnie de personnages aussi singuliers qu'attachants. L'auteur a connu ici une bien belle inspiration, les huit morts de Julian Creek (titre français) est un récit d'une grande profondeur, mais écrit avec le ton de la légèreté, qui sied parfaitement à une histoire où l'enfance et la sauvagerie se côtoient en une sorte de farandole endiablée.

Plutôt que de donner un résumé de cette très belle histoire, je vous invite à plonger dans celle-ci en funambule, le lecteur -quel que soit son âge et ses tropismes littéraires, devrait franchir le passage avec quelques bons fous-rires et quelques serrements de coeur. Benjamin et Sam, les deux jeunes héros du roman, ont su suivre les traces et faire la leur, nul doute que ce roman en laissera.
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Il y a aujourd'hui un engouement certain pour la fiction américaine s'approchant de près ou de loin à la « nature writing », étiquette un peu abusive dont on affuble tout livre où la nature tient une place à part entière dans le déroulement de l'histoire. Le roman d'Elizabeth Crook évoque la traque d'un puma géant, El Demonio de Dos Dedos, aux derniers temps de la guerre de Sécession, dans les collines et canyons du comté de Bandera, au Texas. L'auteure, originaire de cette région, revient vers ses racines familiales pour nous conter les aventures du jeune Benjamin Shreve et de sa soeur Samantha. À l'occasion d'un crime commis par une milice de fanatiques – les huit morts de Julian Creek – et de l'enquête menée par le juge itinérant Carlton, Benjamin se lance dans le récit des circonstances qui l'ont amené à croiser la route, à plusieurs reprises, du principal responsable de ces meurtres, Clarence Hanlin. Mais, le vrai sujet du roman n'est pas les pendus de Julian Creek comme l'indique de façon trompeuse le titre français (qui n'a rien à voir avec le titre original), mais la chasse au fauve où est précipité Benjamin en raison de l'obsession de sa soeur pour le prédateur qui l'a défigurée et tué sa mère.
Si les débuts du roman nous embarquent habilement dans l'odyssée des Shreve, la suite s'enlise et peine à sortir le récit d'une certaine répétitivité orchestrée autour d'archétypes du western pour le coup peu revisités : le bon s'incarne dans le brave pasteur Dob, la brute est personnifiée par le méchant Clarence Hanlin et le sympathique Mexicain Pacheco interprète le truand. Par ailleurs, le parallèle récurrent entre la quête d'Achab recherchant Moby Dick et celle de Samantha poursuivant la panthère fabuleuse balise le récit de signaux trop visibles pour le lecteur. Si l'histoire est traitée à hauteur d'adolescent et se limite souvent aux faits narrés avec une certaine gouaille, l'auteure aurait pu davantage tirer parti de certains personnages (Juda, la mère de Sam, une ancienne esclave) ou de certaines situations (les conflits de territoire avec les Indiens) pour donner un peu plus de profondeur à son roman.
Pour l'anecdote, j'ai remarqué que, page 103, on abattait un chameau pour mettre fin à ses souffrances mais que page 161 – et deux jours plus tard – , il était toujours mourant. Que fait la SPA ?
Ce roman est agréable à lire mais, pour moi, il ne constitue pas « une aventure bouleversante au finale (sic) éblouissant » comme le mentionne une citation du Wall Street Journal en quatrième de couverture.
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La générosité de Babelio mérite salaire. Et à aimer généralement les films de westerns, on éprouve un plaisir redoublé quand le livre s'en empare.

«Les huit morts de Julian Creek», nous plongent dans les dégâts collatéraux d'une guerre de Sécession version Texas, dont les effets dévastateurs se font encore ressentir dans la littérature américaine, ne serait ce par l'intérêt que lui porte Elizabeth Crook, autrice fort bien documentée sur cette période de grands troubles.
Un enfant assiste incognito au dépouillement de huit morts par pendaison. Entrée en matière d'un procès, qui introduit à son tour une longue correspondance entre l'enfant qui a assisté à la scène et le juge qui recherche l'auteur du crime. Et l'intrigue qui suit tourne autour de la traque d'une panthère fabuleuse, qui a pris goût aux animaux des fermiers et ne répugne pas de croquer les humains qui s'en approchent.
La panthère devient un animal de légende au pays des cow-boys et des Comanches, et la narratrice reconnaît d’emblée le tribut qu'elle doit à Moby Dick, célèbre baleine immortalisée par Melville, symbole du mal. Durant cette période charnière et fort noire où les troupe Unionistes combattent les Confédérés pour abolir entre autre l'esclavage, la jeune Samantha née d'une esclave noire et d'un fermier blanc poursuit de sa haine obsessionnelle cette panthère qui a tué sa mère. L'histoire tourne autour de cette chasse au fauve, avec un cavalier mexicain, un pasteur repenti et Benjamin, le frère de Samantha, lequel entretient tout au long du livre cette correspondance un peu naïve mais de grande fraîcheur avec le juge, pour l'aider à rechercher le coupable de nos huit pendus du début, un denommé Clarence Hanlin, soudard sans foi ni loi de l'armée confédérée, Sesech pour les connaisseurs.
Un brave chien de chasse y trouve aussi sa place, car la nature et les animaux participent à cette aventure violente dans la traque du fauve. En fin de course, les éléments dechainés par un orage dément finiront par avoir raison de la bête et du maudit Sesech, qui l'un et l'autre ont perdu griffes et doigts dans la bataille, intéressant rapprochement.

Curieux roman, qui parfois semble dans la bataille virer à l'ennui par des insistances, des longueurs. Parfois nous attache pour en connaître l'issu. Qui témoigne d'une connaissance méticuleuse de cette période sécessionniste, mêlant la vie des précaires, des petites gens, des égarés et l'indignité d'une grande histoire de guerre qui hélas fait encore écho dans l'actualité américaine, attachée particulièrement au droit.
Et donne au final une couleur allégorique à l'Amérique des contrastes, et des forces contraires. Ainsi le pasteur épris de bonté chrétienne face à la figure maléfique de cette panthère noire, qui nous offre une dramaturgie précise de ce combat sans âge entre le bien et le mal. Ainsi la jeune Samantha, figure révoltée qui donne voix à ces noirs qui se libèrent. Les ombres tutélaires de Mark-Twain, Melville ne sont pas absentes, la symbolique de la baleine étant clairement revendiquée par Elizabeth Crook

Roman incertain, qui a donné au début une fausse impression de maladresse avec la correspondance inattendue et naïve de Benjamin, mais qui au fil des pages finit par impressionner par la dimension mythique du récit et par cette fidélité à une Amérique profonde.
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Je remercie Babelio qui par son opération Masse Critique a incité les éditions 10/18 à m'envoyer ce roman. La couverture est assez suggestive : en ombre chinoise une panthère noire sur fond jaune. Au début j'ai pensé qu'on allait savoir pourquoi huit hommes avaient été pendus et le rôle qu'avait joué Mr. Hanlin, le Sesesh, dans cette pendaison. le juge attendait le témoignage d'un jeune garçon de 17 ans (14 ans au moment des faits) pour rendre sa sentence. Fin 19ème siècle, l'endroit grouillait de soldats seseshs (sécessionnistes) et aussi de vigilants (justiciers agissant en bandes organisées). Huit hommes se rendant au Mexique en toute légitimité ont été faits prisonniers, volés et tués par pendaison. le juge demande au jeune homme de lui rédiger et envoyer un rapport sur ce qui s'est vraiment passé : il veut des faits pour pouvoir inculper Mr. Hanlin. Et ce n'est que le début du roman car le jeune garçon se prend au jeu de la vérité et va envoyer régulièrement au juge des pages de témoignage qui se révèlent être le récit détaillé de sa jeune vie si bien remplie, en commençant par ses parents, et sa pauvre vie dans une humble masure du côté de Verde Creek, un ruisseau près de Camp Verde. Et le juge est pris de passion pour ce roman feuilleton où il se révèle que le sujet principal est la chasse au puma dans l'état du Texas. C'est palpitant et très bien décrit. On part de trois personnages : Benjamin, sa demi-soeur, Sam, et Clarence Hanlin, qui leur a fait une belle frayeur. Puis ils rencontrent un cavalier mexicain plein de panache, Lorenzo Pacheco, monté sur un superbe cheval pinto à la robe blanche et noire. On se retrouve tout droit dans un western, ne manquent que les Indiens. Intéressés par un chien tueur de puma, ils vont trouver le pasteur Dobson Beck qui en possède un, terrible, surnommé Zechariah. Et me voilà emportée par ce récit picaresque au plus haut point. Une belle histoire dont la fin est à la hauteur de mes espérances. La vie rude de fermiers et d'aventuriers de l'Amérique profonde nous est contée sans fards. Une lecture bien divertissante qui pourrait plaire aux adolescents amateurs de western et faire passer un bon moment de détente aux grands enfants que nous sommes.
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Texas, après la guerre de Sécession. Une « panthère » – plus vraisemblablement un puma – s'en prend à une famille, tue la mère qui tentait de protéger sa fille ; Samantha, cette fille, décide de se venger et part en quête de cette panthère, qui s'avèrera être une entité légendaire dont bon nombre veut se débarrasser jusqu'aux confins du Mexique…

A partir de cette intrigue plutôt classique, Elizabeth Crook nous entraîne à sa suite dans un récit d'aventures lui-même sans grande originalité, si l'on n'excepte la forme d'écriture plus inattendue pour ce genre de roman. C'est en effet par l'intermédiaire d'un roman épistolaire à une voix que nous est racontée cette traque, voix non pas de Samantha comme l'on pourrait s'y attendre, mais de son demi-frère, Benjamin, qui raconte les faits à un juge qui s'intéresse à la pendaison de huit personnes à Julian Creek, pendaison et traque de la panthère se rejoignant par la présence d'un homme qui aurait maille à partir avec les deux. L'on découvre ainsi progressivement, par les lettres pleines de vivacité de Benjamin, et dans lesquelles l'on devine les réponses du juge, les tenants et aboutissants de cette aventure, ainsi que la description de personnages hauts en couleur, bien qu'aussi attendus que le reste, qui accompagnent Samantha et lui au cours de leurs pérégrinations.

Les huit morts de Julian Creek fut donc une lecture sympathique, sans temps mort, avec une intrigue assez bien menée, mais malgré tout sans grande particularité qui m'en fera garder un souvenir impérissable ; elle aura au moins eu le mérite d'être un bon divertissement pendant quelques heures.

Je remercie les éditions 10/18 et Babelio de m'avoir permis de découvrir ce roman.
Lien : https://lartetletreblog.com/..
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