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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Les quatre royaumes, un titre pareil, tu t'attends au guide touristique complet de la Terre creuse. Et… hum… oui et non. Il sera surtout question d'un royaume, Urdyvta, terme pas accepté au Scrabble et c'est bien dommage, parce que sur un mot compte triple avec le Y doublé, 90 points tomberaient dans la musette.
Je t'entends d'ici crier au scandale. Un seul royaume au lieu des quatre promis ?!? Alors, déjà, pas la peine de brailler, je ne suis pas sourd et de toute façon, je ne peux pas t'entendre. Ensuite, un royaume occupe le gros du bouquin, oui, mais pas tout le bouquin.
Et là, je dis idée maligne, le retour. La grosse erreur aurait été qu'Héloïne visite les patelins à tour de rôle, chacun pendant un quart du roman. Aller simple pour une structure répétitive, le bide narratif. Tu imagines ? Elle va dans le premier royaume pour demander l'aide du souverain, rebelote dans le second royaume, et ainsi de suite. le plan bateau par excellence, à côté le thèse-antithèse-gloubiboulguèse passerait pour un monument de rhétorique.
Si l'Urdyvta se taille la part du lion, on en apprendra beaucoup sur les régions frontalières à travers les pérégrinations d'Héloïne et ses compagnons. Quant aux autres royaumes proprement dits, l'auteur distille des informations par le biais de personnages qui en sont originaires ou y ont voyagé. Plus intéressant à mon sens de brosser ainsi par petites touches que pouf on arrive dans le patelin et vlan gros placard descriptif en mode Wikipedia.
Ce parti pris narratif était le meilleur choix possible pour aborder l'ensemble des royaumes. J'applaudis des deux mains, parce qu'avec une seule, ça marche moins bien.
Nul doute qu'on aura encore de quoi se mettre sous la dent au prochain tome qui devrait démarrer sur les terres du roi Aoncrin.


En avançant dans L'autre monde, j'avais eu peur d'un univers trop dans le noir et blanc. Alors oui, d'un côté il y a les gentils rebelles et de l'autre le méchant tyran, difficile de nier le parfum manichéen qui flotte sur la Phitanie. La frontière dans ce deuxième tome est déjà moins nette. La description des us et coutumes d'Urdyvta a de quoi révolter… tout en se tenant. On comprend certains choix à défaut de les approuver. Je ne vais pas m'étaler sur le détail pour ne pas te raconter le bouquin, c'est le boulot de l'auteur pas le mien.
Là encore, choix intéressant d'apporter une note d'ambivalence. Les aventures d'Héloïne ne mettent pas en scène un énième Voldemort versus les Bisounours. Cet autre monde affiche un Côté obscur même chez les “gentils”, parce qu'un Etat gentil, ça n'existe pas. Pour rester dans la veine grecque dont la mythologie fournit une source d'inspiration au roman, je vais comparer avec l'Athènes classique. On nous bassine à l'envi du berceau de la démocratie, super glop, mais dans le genre société inégalitaire, sacré modèle aussi, qui pratique l'esclavage et exclut les femmes de la vie politique.
Si la série n'a pas vocation à devenir la version fantasy des Lettres persanes, ce saupoudrage de relativisme culturel ainsi que le “tout n'est pas rose chez les gens bons” apportent une touche bienvenue de maturité et de profondeur.


On en dira autant de la faculté de l'auteur à malmener ses personnages qui en prennent plein la tronche : blessés, torturés, tués, perdus dans le désert, affamés… Un jour, le prénom Tiphaine fera trembler comme ceux d'Attila et Ivan IV. La différence, c'est qu'elle maltraite pour de faux, sur papier.
Vu le destin de certains personnages, la bande de rebelles court un risque réel, ce qui augmente d'autant l'attachement pour eux et le choc de leurs mésaventures. Comme quand Tolkien bute Boromir : on se dit que d'autres membres de la Compagnie de l'Anneau pourraient y passer. Partant, il s'installe une vraie tension, pas un ersatz à base de danger “mortel” bidon dont tout le monde réchappera avec au pire un bobo au genou et un bisou magique par-dessus.
Là où beaucoup de titres orientés ado te sortent du 6-8 ans gentillet, Phitanie ne se borne pas à de la légèreté Disney. La gravité s'invite aussi à la noce quand il le faut.


Si cette série est assez éloignée de mes lectures actuelles de fantasy, elle parvient à me plaire en réveillant la nostalgie des premières armes, quand il y avait tant à découvrir dans les mondes imaginaires.
Avec ce deuxième tome, Croville confirme la bonne impression laissée par L'autre monde. Cette suite a su me captiver à la fois par les aventures qu'elle met en scène et surtout par son écriture intelligente.
Lien : https://unkapart.fr/phitanie..
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Les quatre royaumes, un titre pareil, tu t'attends au guide touristique complet de la Terre creuse. Et… hum… oui et non. Il sera surtout question d'un royaume, Urdyvta, terme pas accepté au Scrabble et c'est bien dommage, parce que sur un mot compte triple avec le Y doublé, 90 points tomberaient dans la musette.
Je t'entends d'ici crier au scandale. Un seul royaume au lieu des quatre promis ?!? Alors, déjà, pas la peine de brailler, je ne suis pas sourd et de toute façon, je ne peux pas t'entendre. Ensuite, un royaume occupe le gros du bouquin, oui, mais pas tout le bouquin.
Et là, je dis idée maligne, le retour. La grosse erreur aurait été qu'Héloïne visite les patelins à tour de rôle, chacun pendant un quart du roman. Aller simple pour une structure répétitive, le bide narratif. Tu imagines ? Elle va dans le premier royaume pour demander l'aide du souverain, rebelote dans le second royaume, et ainsi de suite. le plan bateau par excellence, à côté le thèse-antithèse-gloubiboulguèse passerait pour un monument de rhétorique.
Si l'Urdyvta se taille la part du lion, on en apprendra beaucoup sur les régions frontalières à travers les pérégrinations d'Héloïne et ses compagnons. Quant aux autres royaumes proprement dits, l'auteur distille des informations par le biais de personnages qui en sont originaires ou y ont voyagé. Plus intéressant à mon sens de brosser ainsi par petites touches que pouf on arrive dans le patelin et vlan gros placard descriptif en mode Wikipedia.
Ce parti pris narratif était le meilleur choix possible pour aborder l'ensemble des royaumes. J'applaudis des deux mains, parce qu'avec une seule, ça marche moins bien.
Nul doute qu'on aura encore de quoi se mettre sous la dent au prochain tome qui devrait démarrer sur les terres du roi Aoncrin.

En avançant dans L'autre monde, j'avais eu peur d'un univers trop dans le noir et blanc. Alors oui, d'un côté il y a les gentils rebelles et de l'autre le méchant tyran, difficile de nier le parfum manichéen qui flotte sur la Phitanie. La frontière dans ce deuxième tome est déjà moins nette. La description des us et coutumes d'Urdyvta a de quoi révolter… tout en se tenant. On comprend certains choix à défaut de les approuver. Je ne vais pas m'étaler sur le détail pour ne pas te raconter le bouquin, c'est le boulot de l'auteur pas le mien.
Là encore, choix intéressant d'apporter une note d'ambivalence. Les aventures d'Héloïne ne mettent pas en scène un énième Voldemort versus les Bisounours. Cet autre monde affiche un Côté obscur même chez les “gentils”, parce qu'un Etat gentil, ça n'existe pas. Pour rester dans la veine grecque dont la mythologie fournit une source d'inspiration au roman, je vais comparer avec l'Athènes classique. On nous bassine à l'envi du berceau de la démocratie, super glop, mais dans le genre société inégalitaire, sacré modèle aussi, qui pratique l'esclavage et exclut les femmes de la vie politique.
Si la série n'a pas vocation à devenir la version fantasy des Lettres persanes, ce saupoudrage de relativisme culturel ainsi que le “tout n'est pas rose chez les gens bons” apportent une touche bienvenue de maturité et de profondeur.

On en dira autant de la faculté de l'auteur à malmener ses personnages qui en prennent plein la tronche : blessés, torturés, tués, perdus dans le désert, affamés… Un jour, le prénom Tiphaine fera trembler comme ceux d'Attila et Ivan IV. La différence, c'est qu'elle maltraite pour de faux, sur papier.
Vu le destin de certains personnages, la bande de rebelles court un risque réel, ce qui augmente d'autant l'attachement pour eux et le choc de leurs mésaventures. Comme quand Tolkien bute Boromir : on se dit que d'autres membres de la Compagnie de l'Anneau pourraient y passer. Partant, il s'installe une vraie tension, pas un ersatz à base de danger “mortel” bidon dont tout le monde réchappera avec au pire un bobo au genou et un bisou magique par-dessus.
Là où beaucoup de titres orientés ado te sortent du 6-8 ans gentillet, Phitanie ne se borne pas à de la légèreté Disney. La gravité s'invite aussi à la noce quand il le faut.

Si cette série est assez éloignée de mes lectures actuelles de fantasy, elle parvient à me plaire en réveillant la nostalgie des premières armes, quand il y avait tant à découvrir dans les mondes imaginaires.
Avec ce deuxième tome, Croville confirme la bonne impression laissée par L'autre monde. Cette suite a su me captiver à la fois par les aventures qu'elle met en scène et surtout par son écriture intelligente.
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Une suite dans la parfaite continuité du 1er tome tout en étant différente. L'apprentissage est terminé. L'heure est grave. Il va falloir agir s'ils veulent donner une chance à la Rébellion. Héloïne, Arthus et Emmeran partent donc à la rencontre des dirigeants des autres royaumes pour leur demander de l'aide. On va découvrir des décors bien différents mais tout aussi intéressants. L'auteure a vraiment un bel imaginaire.

De nouveaux protagonistes vont faire leur entré dans l'histoire. Certains très attachants alors que d'autres plus mystérieux voir dangereux. Héloïne, toujours fidèle à elle-même et ayant toujours cette force de caractère qui me fait l'admirer. Des cauchemars qui continuent de la troubler mais c'est aussi dans sa relation avec Emmeran que l'on ressentira en elle une faiblesse, cette peur de ne pas être assez bien. Et on ne peut pas dire que dans ses actions, ses attitudes, il lui facilite les choses. Les sentiments sont pourtant toujours bien présents et on prend plaisir à voir évoluer leur relation.

Une aventure pendant laquelle l'auteure ne va pas les ménager. Bien au contraire.... Ils vont devoir affronter de nombreux dangers et se retrouveront souvent en très fâcheuse posture. Leurs souffrances seront autant physiques que mentales. Parce qu'ils doivent être forts à tous les niveaux pour réussir les épreuves qui s'imposeront à eux.

Une plume toujours aussi fluide qu'addictive avec un très bon rythme. de nombreux dangers mais toujours cet humour qui vient alléger et détendre l'atmosphère. Des moments de peine également qui m'ont presque donné les larmes aux yeux. Un récit très bien construit.

Le passé d'Héloïne reste un mystère même si les choses commencent à s'éclaircir. Je commence d'ailleurs à m'autoriser d'émettre certaines hypothèses et j'ai hâte de savoir si j'ai raison.

La fin est quant à elle on ne peut plus frustrante car s'arrête sur une grosse révélation. le genre de chose qui pourrait bien tout faire basculer. Oh... vivement la suite et fin de cette superbe trilogie.

Un nouveau coup de coeur.
Lien : http://unmondedepassionsetde..
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Ayant découvert la saga à la sortie du premier tome, il a fallu que j'attende la publication du second livre, ce qui m'a paru interminable à ce moment-là. Mais je n'ai pas été déçue. Une suite à la hauteur du premier livre avec une série d'événements et de rebondissements mettant nos personnages à rude épreuve. À travers ce second tome, nous partons à la découverte des autres royaumes, en particulier celui d'Urdyvta, où nous découvrons une toute autre culture. Plus on avance dans l'histoire, plus on ressent l'importance et la gravité de la situation. Tout aussi prenant que le premier, j'ai dévoré ce roman !
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Lorsque ce second tome est enfin arrivé dans la boite aux lettres, j'ai dû prendre sur moi pour ne pas me jeter aussitôt dessus : j'avais d'autres engagements à tenir dans un délai bien plus court. Mais ce fut vraiment difficile : la fin du premier tome laisse le lecteur dans une telle incertitude, un tel désarroi, que l'attente était presque insoutenable ! le côté positif des choses, c'est que cela m'a permis de garder un rythme de lecture remarquablement soutenu en dépit de ma forme plus que moyenne ! J'ai donc profité de ce fantastique élan de motivation qu'engendrait le désir irrésistible de connaitre la suite de l'histoire et je me suis interdit de commencer ce second tome avant d'avoir terminé pour de bon mon devoir de latin … Bon, honnêtement, hier, pour me donner du courage, j'ai lu quelques chapitres … mais aujourd'hui, je me suis tenue à cette bonne résolution et j'ai enfin réussi à mettre le point final à cet interminable devoir … et j'ai enfin pu lire !

Après la terrible attaque qui a failli couter la vie à Héloïne, la Rébellion est plus faible que jamais, tandis que l'armée de Valdaraus ne cesse de grossir. Arthus et Emmeran en sont persuadés : pour contrer la puissance du tyran et l'empêcher de parvenir à ses funestes fins, les Rebelles doivent gagner le soutien des autres Royaumes. Accompagnés d'un guérisseur et d'un membre du Conseil des Moundis, les trois jeunes gens vont ainsi quitter Phitanie afin d'aller s'entretenir avec les dirigeants des trois pays frontaliers. Et malgré les embuches qui parsèment leur chemin, malgré les démons intérieurs qu'ils ont tous à affronter, il est hors de question pour eux d'échouer dans cette mission …

Il y a deux types de sagas : celles dont le premier tome est tout simplement captivant mais qui s'épuisent au fur et à mesure, et celles qui au contraire sont de plus en plus fantastiques au fil des tomes. Et indéniablement, Phitanie fait partie de cette seconde catégorie : si j'avais beaucoup aimé le premier volume, j'ai tout simplement eu un coup de coeur pour cette suite ! Si le premier tome avait pour vocation d'introduire contexte et personnages, le présent ouvrage remplit à merveille son nécessaire devoir d'approfondissement ! Dès les premières pages, cette impression s'impose à moi : quelle évolution par rapport au premier ! L'auteur a pris confiance en elle, cela se ressent dans tous les domaines : la gestion du rythme, des dialogues, l'affirmation des personnalités complexes des personnages, l'introduction de toujours plus de coups de théâtre, la mise en place de sous-intrigues bien plus subtiles et fines … et surtout, une plume encore plus magnifique qu'auparavant, un régal à lire, un style vraiment unique qui m'a transportée du début à la fin !

Une fois encore, je vais me baser sur les propos de mes collègues blogueurs pour structurer mon argumentation. Beaucoup mettent l'accent sur la « discordance » entre le titre et le récit et regrettent amèrement que ce tome se nomme « les quatre royaumes » alors qu'un seul d'entre eux est véritablement exploré. Déjà, n'oublions pas que Phitanie fait partie de ces quatre royaumes : puisque l'objectif premier de nos protagonistes est de le sauver, il est présent tout au long du récit dans leurs coeurs et leurs esprits même s'ils le quittent assez rapidement au début de l'intrigue. Ensuite, effectivement, l'accent est mis sur un d'entre eux, et nos compagnons ne rentrent dans le troisième que dans les tous derniers chapitres, sans avoir posé le pied dans le dernier. Mais contrairement à d'autres lecteurs, cela ne m'a nullement choquée : j'aurai justement été bien déçue si Héloïne et ses amis parvenaient à rallier à leur cause les trois souverains en l'espace de quelques centaines de pages uniquement ! Cela aurait été à la fois trop rapide et trop facile. Il faut ici considérer le titre comme l'idéal poursuivi par les héros : les quatre royaumes unis afin de destituer un gouvernant qui représente un danger pour tous les peuples de ce monde souterrain. Il s'agit de l'objectif, et dans ce sens je trouve le titre parfaitement approprié !

En effet, vous l'aurez compris à travers le résumé et le paragraphe précédent, tout ne va pas marcher comme sur des roulettes pour Héloïne, Arthus et Emmeran. L'auteur a pris la merveilleuse décision de ne rien épargner à ses personnages : entre la nature hostile (leur pérégrination n'est pas une promenade de santé, ils devront déjà se battre contre les éléments et leurs propres limites physiques pour atteindre leur objectif purement géographique), leurs faiblesses psychologiques (ils ont tous leur démon intérieur à vaincre, ou tout du moins à faire taire temporairement, afin de pouvoir avancer), et bien évidemment la confrontation avec autrui et ses propres convictions qui ne servent pas toujours leurs objectifs, ils auront bien du mal à s'en sortir ! Et c'est tant mieux : rien de tel que de l'incertitude, des erreurs et des défaites pour pimenter une intrigue et faire monter remarquablement la tension dramatique ! Il y aura du sang et des larmes, mais également énormément de remises en question et de peur à surmonter, des épreuves autant physiques que mentales qui équilibrent admirablement ces deux facettes du récit : la quête de soutien pour la Rébellion et la quête d'identité pour Héloïne.

Héloïne reste par ailleurs une héroïne que j'apprécie de plus en plus : bien différente d'une Katniss Everdeen qui semble être indestructible, Héloïne affirme au contraire cette fragilité qui fait tout son charme. Elle ne parvient pas à surmonter le choc d'avoir tué un homme, cette mort la hante tout autant que celle des rebelles tombés au combat … j'aime cet état d'esprit. Trop souvent, dans les récits pour adolescents et jeunes adultes actuels, je trouve que les personnages principaux s'habituent bien trop facilement à ôter la vie. Alors merci Tiphaine pour ce trait de caractère d'Héloïne : il est tellement plus facile de s'attacher et de s'identifier à une jeune fille sensible qui ne supporte par la souffrance infligée volontairement à autrui. de la même façon, Héloïne ne se sent pas encore prête à « aller plus loin » avec Emmeran, et cela la rend particulièrement vulnérable : elle a toujours en elle cette crainte de décevoir son petit amour, cette peur de le voir partir avec une autre à cause de son blocage. Déjà, je trouve ça top de présenter une jeune fille qui a du mal avec la sexualité - car c'est finalement le cas de bien des adolescentes, contrairement à ce que la société actuelle tend à faire croire dans son imaginaire collectif -, mais surtout, je trouve cela fantastique qu'Emmeran comprenne ceci et la rassure : il ne la forcera pas … et surtout, même si elle ne parvient jamais à franchir le cap, il ne la quittera pas pour cela. Merci beaucoup Tiphaine pour cette romance atypique mais tellement, tellement plus saine lorsque l'on s'adresse à de jeunes lecteurs ! L'amour, le vrai, n'a à mes yeux pas besoin de se « prouver » au lit : il se vit dans les petites attentions de tous les jours et dans les sentiments uniquement. Merci Tiphaine, finalement, pour avoir osé sortir des sentiers battus !

En bref, et je vais m'arrêter là pour aujourd'hui, entre ce second tome et moi, le coup de foudre a été immédiat. Ce fut un réel plaisir de retrouver Héloïne, mais également Arthus et Emmeran que j'apprécie énormément (je suis toujours sous le charme de la belle amitié fraternelle qui unie Arthus et Héloïne, et je persiste à croire que leur symbiose cache quelque chose), et aussi de rencontrer de nouveaux personnages, d'explorer de nouveaux horizons … Ce tome est celui du voyage, autant géographique qu'intérieur, et pourtant on ne s'ennuie pas une seconde, grâce aux nombreux rebondissements et à l'importance des enjeux. Je ne regrette qu'une seule chose, finalement : que le prochain tome ne soit pas déjà sorti et en ma possession ! Car si la fin du premier tome était déjà frustrante, là, elle est tout simplement atroce. C'est cruel que de laisser tes lecteurs face à une fin pareille, Tiphaine !
Lien : https://lesmotsetaientlivres..
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J'étais tellement sous le charme à la fin du premier volet, que je me suis procurer sans tarder le second. Je dois avouer immédiatement que je n'ai pas du tout été déçue. Ce tome 2 a été totalement à la hauteur de ce que j'attendais.

Nous retrouvons Héloïne très affaiblie mais surtout très en colère. La bataille contre Valdaraus a fait beaucoup plus de morts et de blessés qu'elle ne peut le supporter.
Elle va pourtant devoir se relever et réapprendre à se battre, si elle veut suivre ses amis à travers les royaumes afin de mener à bien la mission qu'ils ont en tête.

Ce second volet est plus centré sur les personnages, leurs émotions et surtout la force qu'ils vont devoir déployer pour survivre et arriver à leur fin.
On y retrouver une Héloïne qui va apprendre à développer et utiliser son Donum pour sa plus grande joie mais aussi sa plus grande déception.

L'auteure démontre avec ce tome 2 que sa plume a mûri et qu'elle est de plus en plus intense pour mon plus grand bonheur de lectrice.
Les détails y sont tellement présents que rien qu'en fermant les yeux, je me suis "téléportée" dans les royaumes au fil du voyage de nos héros.
Bravo pour cette prouesse Tiphaine.

Je vais donc attendre patiemment la suite car les dernières lignes de ce second opus nous prédisent un tome 3 plus que détonnant.

Je vous conseille de vous laisser embarquer par cette saga qui vous fera voyager à travers des royaumes fabuleux tout en restant bien confortablement installé dans votre transat, par exemple.

A vous procurez sans hésitation.
Lien : https://katiaeray.blogspot.f..
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