Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point.
Quand une personne change de place aussi aisément, ce n’est que pour deux raisons : soit elle poursuit quelque chose soit elle est poursuivie.
Le chien, quand il ne peut plus manger, urine sur la nourriture qui lui reste. Notre nature est, elle aussi, égoïste.
Posséder quelque chose de singulier nous rend unique, différent du reste des mortels, particulier, et personne, croyez-moi, personne ne veut redevenir ordinaire dans un monde comme celui-ci.
Certains collectionneurs ont des désirs et des impulsions excessifs envers certaines pièces, surtout si elles sont uniques. Posséder une chose unique, qui ne peut être reproduite, peut changer, il est vrai, plus d’un être humain. Mais le cinéma, c’est différent, il peut y avoir plusieurs copies d’un seul objet, ce qui mine, irrite, consume un collectionneur.
On est maître de ce qu’on tait et esclave de ce qu’on dit.
Il est évident que la nostalgie améliore tout : les souvenirs, les regrets et même le goût des rafraîchissements.
Quand deux événements qui, dans des circonstances normales, n’auraient pas dû survenir en même temps le faisaient, c’était qu’il y avait anguille sous roche.
On désire ce que l’on n’a jamais eu, mais on a la nostalgie de ce que l’on a eu et perdu.