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Déjà, est-ce qu'on en parle, de cette couverture magnifique et de ce contraste noir/doré qui représente à la fois les ténèbres et la lumière ? Elle est si représentative de l'histoire, quel travail graphique impressionnant ! Car au centre de la couverture, on découvre un personnage, d'une jolie peau dorée, sous le soleil. Et cette silhouette, c'est Aqua, une jeune solarienne qui vit sur une île paradisiaque.

Une île aux premiers abords mystérieuse, atypique et si différente de notre monde ! Car le peuple solarien a une particularité : il se nourrit du soleil. (Les pauvres, ils n'ont jamais goûté le chocolat, les sushis et les hamburgers !). Mais pas très loin, sur des terres dévastées et recouvertes de poussière, un autre peuple cherche à se venger : les Karnis. Lequel des deux peuples a envahi l'autre en premier ? Une guerre éclate entre ces deux mondes que tout oppose et qui ont, pourtant, toutes les raisons de se rapprocher.

J'ai vraiment adoré ce roman de science-fiction, du début à la fin. On accroche de suite aux personnages, à l'intrigue. le récit est fluide, captivant, fort. On est là dans un réel univers post-apocalyptique, et c'est franchement assez flippant (parce que réaliste) ! Bref, j'ai lu ce roman d'un seul coup, totalement addicte à l'histoire, et je vous le recommande à 100 % !

Alors, tenté(e) ? Rendez-vous le 23 août pour sa sortie en librairie !
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Deux mois que ce titre d'Antonio Da Silva est paru, et pourtant si peu de retours pour un roman si bien construit et aux thématiques si actuelles…

Aqua est une Solarienne, créature humanoïde qui se nourrit du soleil. Sur Isla, elle est protégée du reste du monde dévasté par les poussières et les vieilles guerres. Elle vit sa vie entre interactions avec sa famille, ses amis, les animaux sauvés sur l'île et Sol, nouveau nom du soleil érigé au rang de véritable Dieu, tout comme Ella, la première Solarienne. Tout s'écroule quand elle rencontre pour la première fois un « Karnis », le gentil nom que son espèce donne à l'autre, celle qui a apparemment détruit le monde…

Quelle incroyable histoire et quel incroyable sens du récit. L'auteur nous promène au départ sur l'île, puis dans les poussières, et petit-à-petit, comme Aqua, nous ouvrons les yeux et découvrons la vérité sur l'état du monde. Triste descente aux Enfers que la rencontre avec des êtres avilis, malheureux, des animaux déshonorés au même titre que les gens, une Nature anéantie et de gigantesques villes anéanties. La plongée dans la réalité crue et cruelle est très progressive, si bien qu'on oublie vite Isla et ses problèmes de natalité au profit du monde mort ; les interactions joyeuses, quand elles arrivent, nous font nous questionner sur leur vacuité… Si bien que j'ai fini par donner le roman à mon compagnon pour lui demander si la fin était heureuse. Je ne le dirai pas ici, bien sûr, mais c'est dire à quel point l'espoir m'a paru éteint…

Je dois dire que je n'ai pas forcément eu un regard très critique sur les personnages, après coup je me demande s'ils étaient tous bien définis, au-delà de leurs relations entre eux. Maintenant, je me dis que ça n'a pas forcément eu une grande importance tant j'ai été captivée (et par là, je me dis que c'était donc sûrement le cas). J'admire énormément la construction de l'histoire et l'évolution des émotions tant du lecteur que des protagonistes, Antonio Da Silva semble maître, pendant 400 pages, de la santé mentale de tout le monde ; ce qui est à la fois terrifiant et impressionnant !

Le monde qu'il crée a une cohérence incroyable que je salue avec toute mon honnêteté. Ce qui, à la première évocation, peut sembler saugrenu, se retrouve toujours expliqué avec une logique imparable. Je me suis donc retrouvée à acquiescer à tout sans concessions. Même ce qui a pu me faire le plus bondir (et notamment la violence envers les animaux) se justifie dans la continuité de l'Histoire. Je ne crois pas pouvoir dire cela si souvent… Et cette fois, d'ailleurs, la fin offre une réponse très vaste, comblant tous les questionnements que l'on aurait pu formuler tout au long de la lecture.

Et puis, bien sûr, Sol est un texte résolument engagé, comme de nombreux récits post-apocalyptiques. Interrogeant notre rapport à l'Autre, à la Nature, à notre avenir en tant qu'espèce, à notre empathie. S'il s'agit d'une histoire passionnante que l'on peut ne lire que pour la distraction, elle titillera forcément aussi votre militantisme, avec intelligence et vigueur.

Pour moi, c'est un sans-faute, et j'aimerais vraiment donner plus de visibilité à ce roman. Je le conseillerai à mes lecteurs dès l'arrivée de ma prochaine commande et prêterai mon exemplaire en attendant !
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La dorure de la couverture attire l'oeil, la lumière d'un beau soleil d'été. Celui dont profite Aqua sur son ile épargnée par les poussières qui assombrissent le continent. Celui qui nourrit la jeune fille et son peuple, contrairement aux terribles Karnis qui eux se nourrissent de chair. Sur cette ile, elle se sent protégée, en accord avec Sol, son dieu, et ses croyances. Mais toutes ces certitudes risquent de voler en éclat alors qu'elle est kidnappée par une bande de Karnis.
L'écriture fluide et intelligente d'Antonio Da Silva happe les lecteurices dans une aventure post-apocalyptique sans faille (à part un petit ventre mou de 50 pages au milieu). "Sol" est un récit de science-fiction (vous allez voir que Epik va définitivement me convertir au genre) sensible, écologique et terriblement efficace.
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Sol, c'est d'abord un beau livre noir et or, qui s'offre à nous comme un précieux coffret renfermant un mystère, un secret…
Le noir pour les ténèbres et la violence, l'or pour l'espoir et la lumière.
L'illustration représente donc un personnage féminin célébrant le soleil (Sol). Elle, c'est Aqua, une Solarienne, qui comme son peuple, ne se nourrit que de soleil et vit en parfaite harmonie avec la nature. Mais son île en apparence idéale, est convoitée, menacée par les Karnis, le peuple resté sur le continent, une terre à l'agonie, empoisonnée par les poussières et les radiations. La confrontation est inéluctable. Mais pour Aqua, une autre issue est possible, qui devra passer par une alliance avec ses ennemis, une quête périlleuse et une révélation bouleversante.
Avec ce quatrième roman, Antonio Da Silva nous offre un récit de science-fiction original et captivant, fluide et rythmé, qui nous entraîne dans le sillage d'Aqua et sa petite troupe constituée de personnages atypiques et attachants. Avec des images d'une impressionnante force évocatrice, l'auteur réussit à créer un univers post-apocalyptique à la fois très réaliste (un monde ravagé par les guerres nucléaires) et imaginaire où les inventions technologiques font rêver et voyager très très loin.
Enfin, à travers une aventure portée par un souffle épique, des thèmes essentiels sont abordés: l'écologie et l'urgence d'agir, la place des femmes dans les sociétés, l'obscurantisme religieux, mais aussi la différence comme richesse, la solidarité comme solution.
Sol est un roman qui m'a enthousiasmée, je l'ai lu vite (trop), portée par la tension des actions qui s'enchaînent, émue par des personnages particulièrement bien campés et des situations d'une rare intensité, interrogée par des enjeux essentiels.
Un coup de coeur!
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Je ne vais pas vous cacher que c'est à reculons que j'ai débuté cette lecture. Il faut dire que ma lecture d' "Azul", précédent roman de l'auteur, avait été quelque peu chaotique... Contrairement à beaucoup d'autres, je n'avais pas du tout aimé cette lecture que j'avais trouvé ardue, avec une intrigue tarabiscotée et un univers difficilement compréhensible.

Néanmoins, j'ai eu envie de tenter une nouvelle fois "l'expérience" Antonio Da Silva. Verdict : je ne regrette pas cette lecture, j'ai un pris un certain plaisir à lire le roman mais... Mais j'ai tout de même été dérangée par certains éléments. Je ne saurais pas dire quoi exactement, mais je n'ai pas eu le sentiment de vraiment rentrer dans le roman. J'ai eu beaucoup de mal à me représenter l'univers dystopique dans lequel se déroule l'intrigue. Je ne me suis pas non plus attachée aux personnages. Quant au dénouement, il est finalement assez prévisible. Je me suis dit : tout ça pour ça ? N'en reste pas moins que le message écologique, l'invitation à vivre ensemble, est beau.
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On me dit "éco-SF", ça m'interpelle. du coup, je n'ai pas trop hésité à acheter ce livre lorsque l'auteur était en dédicace au Salon de Montreuil.
Lecture extrêmement rapide. La plume de l'auteur est fluide et addictive. La sensation que tout se déroule vite vient également du découpage du récit en chapitres extrêmement courts (en moyenne trois à quatre pages, parfois même une ou deux pages). Il y a beaucoup de tension et d'action tout au long, le tout parsemé de séquences émotions. Il y a très peu de temps mort. On ressent bien la sensation d'urgence et de fin du monde. Un monde postapocalyptique avec deux clans que tout oppose : les Karnis (humains) qui vivent cachés pour se protéger des poussières d'un monde pollué à la dérive et les solariens qui vivent isolés sur une île paradisiaque protégée de la pollution par de sortes de grandes souffleries qui repoussent les poussières, une île où les animaux et les plantes sont protégés.
Ces clans que tout oppose vont se retrouver à collaborer pour sauver ce qui peut être encore sauvé de la planète Terre. du moins, des adolescents des deux clans vont travailler ensemble et faire fit de leurs différences et aller à l'encontre des adultes et de ce que leurs sociétés respectives leur a enseigné. Un roman qui parle donc aussi d'amitié, de tolérance, d'abnégation, de collaboration, de sacrifice en plus du propos sur l'écologie.
On sent que ce roman est à destination de la jeunesse. En effet, il se dégage de l'optimisme et de la lumière dans cet univers postapocalyptique (et pourtant il y a quelques atrocités décrites, mais le fond étant très tourné vers l'optimisme bizarrement ça ne choque pas). Bref un roman que je conseillerai bien à de jeunes ados, car les propos du livre font réfléchir.
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Dans son roman dystopiques "Sol'', Antonio Da Silva nous fait vivre les aventures d'Aqua, survivante mutante sur notre planète Terre en perdition.
Page après page, nous évoluons avec l'héroïne : nous jouons aux archéologues du futur et découvrons ainsi ce que pourrait devenir notre Terre d'ici peu ...
Aucune description ne précise l'univers dans lequel les protagonistes évoluent.
C'est en effet par un vocabulaire surréaliste inventé que l'écrivain invite subtilement le lecteur à se représenter...un futur désolant et probable. Vélo doudoum, side-car détourné, intelligence artificielle humanoïde, Léo 2.0., aérostat Albus Olor..char léopard réhabilité...tour Eiffel en ruine...
La guerre se joue entre les Karnis habitants de l'Anneau, pays des ombres et des poussières et les Solariens vivant sur Isla, unique paradis sauvegardé.
Les mondes des ténèbres et de la lumière solaire s'affrontent intelligemment, loin de tout manichéisme.
C'est en unissant leurs forces que les héros parviennent à mettre à jour les faits historiques liés à leurs deux pays belligérants.
L'écrivain écrit un plaidoyer pour l'établissement de liens humains entre les "êtres", ici, animaux, humains et humoïdes.
L'histoire éclaire l'origine de tout conflit. C'est dans l'origine elle-même des conflits que peuvent se dessiner des solutions permettant de les dépasser....,
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J'ai globalement apprécié cette lecture qui m'a pas mal fait penser à Nausicaa des studios Ghibli. L'univers est intéressant à découvrir, que ce soit le solarPunk des solariens ou la bonne dystopie Post-Apocalyptique des humains (karnis).

Le rapport avec la nourriture et les animaux est très bien mis en avant dans ce roman, notamment avec les réflexions que toutes vies, même animales, comptent !

Les personnages principaux sont intéressants avec de bonnes dynamiques les uns envers les autres, surtout le passage d'ennemis à alliés.

Mais je suis un peu restée sur ma faim. La politique est effleurée et les informations sur la religion et le mythe fondateur ne sont pas assez poussés (alors que ce sont des éléments qui servent l'intrigue). Je n'ai personnellement pas été convaincue des antagonistes, sans nuance. Et l'histoire était un peu trop prévisible (mais ça, ça peut être cool parfois 😉)

Réflexions intéressantes & inspiration pour l'écriture : La création d'une espèce humanoïde et les dynamiques entre les solariens et les humains
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