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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le GIGN, corps d'élite de la gendarmerie française, est un sujet que les écrivains ont peu exploré. le GIGN, apanage des hommes : en 2022, sur 944 membres, seulement 51 femmes et quasi toutes dans la Force d'observation et de recherche ( FOR ) plutôt que dans la prestigieuse Force d'intervention.

Très bonne idée, donc, que d'aborder ce sujet sous l'angle féminin. Clémentine Abadie a choisi de nous faire pénétrer dans ce bastion viriliste sur les pas de Delphine Olberg dite Dog, 25 ans, mère d'un petit garçon, et un seul rêve : intégrer le GIGN. Très bonne idée ... mais rien n'a fonctionné durant ma lecture.

Elle est pourtant attachante, Delphine, femme courage à la volonté de fer voulant tout concilier, vie de couple, vie de mère et carrière professionnelle. Mais voilà, l'autrice lui colle un secret beaucoup trop énorme dès le départ, un secret-traumatisme qui pourrait briser son rêve s'il était découvert, quand bien même elle aurait réussi à intégrer le GIGN. Je n'y ai jamais cru.

En fait, on a l'impression que l'auteure hésite entre reportage réaliste sur le GIGN et fiction. J'ai apprécié découvrir la vie de caserne à Satory ou les descriptions des épreuves ultra physiques d'admission au GIGN. C'est très documenté mais les passages souffrent d'un sentiment de déjà-vu avec ses chefs sadiques maltraitant et harcelant les candidats surtout lorsqu'il s'agit de femmes.

Et lorsque Clémentine Dabadie s'écarte de l'aspect documentaire, c'est pour une intrigue romanesque peu crédible, surtout dans le dernier tiers où s'enchaînent des événements très alambiqués autour du père, gendarme lui-aussi, pour expliquer le terrible secret qui lui estarrivé en début de roman.

Bref, je suis restée clairement à quai. Peut-être une écriture plus forte aurait pu m'embarquer. La plume est agréable, alerte mais assez fade, qui plus avec quelques scories langagières qui m'ont refroidie ( les « De base » écrit dans un roman Gallimard, je n'y arrive vraiment pas ). C'est d'autant plus dommage que l'autrice avait imaginé une singularité vraiment intéressante à son héroïne ( une hyperosmie, un odorat surdéveloppé type flair de chien ) mais qu'elle sous-exploite alors que cela aurait pu apporter un décalage étrange pouvant engendrer des péripéties pertinentes.
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