Si vous êtes angoissé parce que vous n'avez aucune confiance en vous et pensez que rien de ce que vous faites ne réussira, réfléchissez un peu.
Essayez de voir pourquoi vous vous donnez perdant dès le départ.
Vous ne trouverez aucune raison valable. Le problème vient de votre façon de penser, non d'une incapacité réelle.
S'il n'y avait plus d'humains sur cette planète, celle-ci serait un endroit plus sûr. Pour des millions d'animaux, ce serait là une véritable libération.
Tout le monde parle de la paix, mais on ne peut réaliser la paix à l'extérieur si l'on héberge en soi la colère ou la haine.
Ne vous considérez jamais comme supérieur à ceux que vous aidez. Personnellement, quand je rencontre un mendiant, je m'efforce toujours de ne pas le voir comme un inférieur, mais comme un être humain qui ne diffère en rien de moi.
Nos véritables ennemis sont les poisons mentaux : l'ignorance, la haine, la jalousie, l'orgueil.
Ce sont les seuls capables de détruire notre bonheur.
La colère ou la haine, en particulier, sont les causes d'un grand nombre de malheurs dans ce monde, depuis les querelles familiales jusqu'aux plus grands conflits.
Le bon sens nous montre que la vie humaine est courte, et qu'il vaut mieux faire de notre court passage sur terre quelque chose d'utile pour soi et pour les autres.
Un moyen de combattre l'angoisse et de se préoccuper moins de soi et plus des autres. Quand nous voyons vraiment les difficultés d'autrui, les nôtres perdent de leur importance.
Je pense que chaque être humain a un sens inné du «moi». Nous ne pouvons expliquer d'où nous vient ce sentiment, mais il existe. De lui nous vient un désir d'être heureux et de surmonter la souffrance.
L'économie ne doit pas prospérer au détriment des valeurs humaines.
Il faut s'en tenir à des pratiques loyales et ne pas sacrifier sa paix intérieure au profit.
Je pense que les idéaux nobles sont les vrais facteurs du progrès.
Quelque soit votre état, rappelez-vous que les tourments ne servent à rien, sinon qu'ils ajoutent la souffrance à la souffrance.
S'il y a un remède à quoi bon s’inquiète, contentez-vous de l'appliquer.
S'il n'y a pas de remède, à quoi sert l'inquiétude ?
Elle ne fait qu'aggraver la douleur. (Shantideva)