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Adrien Calmevent (Traducteur)
EAN : 9782290303412
284 pages
J'ai lu (11/10/2000)
3.99/5   209 notes
Résumé :
Demandez au Dalaï-Lama s'il est heureux, il vous répondra «oui» sans hésiter, car le bonheur est selon lui le but de toute notre existence. C'est ce qu'il explique dans cet Art du bonheur, mélange surprenant de sagesse plusieurs fois millénaire, de bon sens, de réflexions et de conseils concrets, que nous pouvons tous appliquer.
Tout au long de ces conversations, le Dalaï-Lama nous montre comment vaincre l'anxiété, l'insécurité, la colère et le découragement,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Très bien, plein de bons sentiments et de conseils éclairés.
Toutefois j'ai bien du mal avec la notion du détachement : on évite beaucoup de peines mais aussi beaucoup de joies en étant détachés...
J'aime la vie et tout ce que ça comporte comme joies et peines et je n'ai pas envie de devenir d'une tiédeur détachée.
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Le psychiatre Américain Howard Cutler nous relate une partie de ses entretiens avec Le Dalaï Lama. Ceux ci sont principalement axés sur la recherche du mieux être et de l'application des techniques Boudhistes Tibétaines aux personnes qui ne pratiquent pas cette religion, et principalement aux occidentaux.

Je n'ai mis que 4 étoiles car j'ai trouvé ce livre un peu court, et je me suis sentis quelque fois frustré car j'aurais aimé que l'auteur aille un peu plus loin dans ses questions.

Ca reste néanmoins un livre très intéressant et enrichissant. Les points de vue du Dalaï Lama sont toujours passionnants même si l'on peut avoir parfois du mal à voir l'application que l'on pourrait en faire. Mais je pense que le but est atteint car il m'a donné envie de creuser un peu plus la question du bonheur personnel et de la compassion.
Lien : http://www.amazon.fr/review/..
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Interviewé par un psychiatre américain (Howard Cutler), Le Dalaï-Lama nous révèle ce qui pour lui est le secret du bonheur; mais ce secret est d'une telle simplicité, que le rôle de l'interviewer n'est pas inutile pour recadrer ce minimalisme dans notre mode de vie occidental qui s'encombre de tant de futilité.
Ce secret, c'est la compassion. Compassion vraie basée sur une affinité entre les hommes et liée à une communauté des aspiration de tous les êtres humains; le droit au bonheur et à la non souffrance.
«Chaque fois que je rencontre des gens, je les approche à partir de nos points communs les plus élémentaires. Chacun d'entre nous possède une enveloppe corporelle, un esprit, des émotions. Tous nous sommes né de la même façon, et tous, nous mourrons. Tous nous souhaitons le bonheur et ne voulons pas souffrir. Considérer les autres sur cette base me permets d'aller à la rencontre de mon semblable, tout simplement. Je trouve qu'établir la relation à ce niveau facilite grandement le dialogue et la communication.»
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Un livre qui pourrait paraître, au premier abord, quelque peu rebutant à qui ne porterait aucun intérêt à la philosophie bouddhiste.
Dialogue entre Le Dalaï-Lama et un psychanalyste américain, ce livre confronte donc une vision "religieuse" (le bouddhisme est-il réellement une religion?) à une vision scientifique, qui loin de s'opposer, s'accordent principalement.
La recherche du Bonheur, quête universelle et intemporelle, est ici guidée par ses savants mais surtout par Le Dalaï-Lama qui nous apprend le lâcher-prise, la compassion, l'amour-propre, et le rationalisme. Tous ses beaux concepts pourraient paraître bien peu applicables à nos vies quotidiennes pourtant, ce livre (et il s'agit là de sa force principale à mon sens) nous apprend et nous montre qu'ils sont applicables au quotidien et surtout accessibles à tous.
Et si le Bonheur n'était qu'un mode de vie ?
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Un dialogue très agréable entre le psychanalyste Howard Cutler et l'actuel Dalaï Lama Tenzin Gyatso.
La simplicité de ce dernier est magnifique. Les ondes positives qu'il envoie à travers de simples mots sont puissantes.
Un livre à lire et à relire toute sa vie.
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Nous contribuons activement et de bien des façons à notre agitation psychique et à notre souffrance. Si, en règle générale, les troubles psychiques ou affectifs surviennent pour ainsi dire naturellement, c'est souvent en alimentant de nous-mêmes ces émotions négatives que nous les aggravons. Lorsque nous éprouvons de la colère ou de l'aversion à l'egard de quelqu'un, si nous traitons la chose avec indifférence, il est peu vraisemblable que cela s'envenime. En revanche, songer aux injustices qui nous sont faites (croyons-nous), aux mauvais traitements qui nous sont infligés, les ressasser indéfiniment, voilà qui nourrit la haine. Il en va de même quand nous sommes très attachés à un être : songer à sa beauté, aux qualités que nous projetons en lui, entretiendra cet attachement, qui gagnera en intensité. Mais cela ne montre qu'une seule chose : en fréquentant l'autre régulièrement, en songeant constamment à lui, c'est de nous-mêmes que nous renforçons et intensifions nos émotions.
Il n'est pas rare que nous fassions preuve d'une sensibilité excessive en exagérant les événements mineurs de façon disproportionnée, et simultanément nous savons souvent rester indifférents aux choses réellement importantes, celles qui exercent leurs effets en profondeur et à long terme.
Vous découvrez que quelqu'un tient des propos déplaisants sur votre compte? Si vous réagissez à cette information en vous sentant blessé ou furieux, alors c'est votre tranquillité d'esprit que vous détruisez. En revanche, si vous ignorez la calomnie en faisant la sourde oreille, vous vous protègerez contre cette impression blessante. Certes, vous ne pouvez toujours éviter les situations délicates, mais vous avez la latitude d'attenter l'ampleur de la souffrance en choisissant de ne pas réagir.
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Tous les êtres humains connaissent la douleur et la souffrance, mais ceux qui ont été élevés au sein d'une culture orientale paraissent mieux tolérer l'une et l'autre. Cela ne serait-il pas dû pour partie à leurs convictions? Il est vrai que la souffrance est plus visible parmi les nations pauvres que dans les pays riches. La faim, la pauvreté, la maladie et la mort y sont présentes, au vu et au su de tous. Celui qui tombe malade, celui qui vieillit, n'y est pas marginalisé : on ne le place pas en maison de retraite pour le confier à des professionnels de la santé - il demeure au sein de la communauté, sa famille prend soin de lui. Du coup, dans ces sociétés où l'on vit journellement au contact des réalités de l'existence, il est moins facile de nier que la vie se caractérise par la souffrance, que cette dernière fait naturellement partie de l'existence.
À mesure que la société occidentale à acquis la faculté d'améliorer les conditions de vie matérielles, d'en soulager la rudesse, elle semble avoir perdu son aptitude à faire face aux souffrances qui subsistent malgré tout. Les sociologues ont mis en évidence que beaucoup de gens, dans la société occidentale, ont tendance à vivre dans l'idée que le monde serait somme toute un endroit agréable, que la vie serait équitable, et que les braves gens - comme eux - ne mériteraient de vivre que de bonnes choses. Inévitablement, la souffrance vient ébranler ces croyances.
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Dans les relations entre adultes, il s'échange les mêmes émotions, une forte intimité alternant avec une plus grande distance. Cela s'inscrit dans le cycle normal de la croissance et du développement. Pour exploiter tout notre potentiel, savoir être autonome, grandir, étoffer notre personnalité, nous avons besoin de compenser nos besoins de proximité et d'union avec l'autre par d'autres moments plus intérieurs.
Une fois que l'on a compris cela, on ne réagit plus avec horreur dès que « le fossé se creuse » avec son partenaire, pas plus que l'on ne panique en voyant la mer se retirer à marée basse. Certes, parfois, la distance affective qui se creuse au sein du couple peut être le signe de problèmes graves, et une cause éventuelle de rupture.
Dans cette hypothèse, une psychothérapie se justifiera.
Mais il faut surtout garder à l'esprit que distance n'est pas forcément synonyme de désastre. Tout cela peut s'inscrire dans un cycle de redéfinition du couple, pour le cas échéant recomposer l'intimité passée sous une forme neuve, sinon la dépasser.
Il est donc vital de laisser une large place au changement dans les relations avec l'autre. Cela permet de découvrir, au moment où l'on se sent déçu (comme si l'on constatait la disparition de quelque chose), qu'en réalité une profonde transformation est sur le point de s'opérer. Ces transitions tiennent lieu de périodes charnières, où l'amour véritable mûrit et s'épanouit. Le couple ne se basera plus sur la passion intense, sur la vision de l'autre en tant que perfection incarnée, ou sur le désir de fusion. En échange, on est désormais en position de vraiment connaître l'autre - de le voir tel qu'il est, avec ses défauts et ses faiblesses, un être humain comme soi-même. Ce n'est qu'à ce stade que l'on est en mesure de s'engager sincèrement auprès de l'autre - un véritable acte d'amour.
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Dans nos sociétés, le progrès technologique et le confort matériel accru ont introduit un bouleversement de la perception. Dès lors que la souffrance devient moins visible, elle n'est plus tenue pour une part fondamentale de la nature humaine - mais plutôt comme une anomalie, le signe de l'"échec" d'un système, une atteinte à notre droit au bonheur garanti!
Ce type de pensée est perfide. À partir du moment où nous jugeons la souffrance contre nature, alors nous sommes mûrs pour nous mettre en quête de quelqu'un à qui en faire supporter la faute. Suis-je malheureux? Je dois être la "victime" de quelqu'un ou de quelque chose - le gouvernement, le système éducatif, des parents abusifs, une "famille déséquilibrée", le sexe opposé, une compagne ou un compagnon indifférents. Nous avons aussi la latitude de retourner la faute contre nous-mêmes : je suis la victime d'une maladie ou d'un défaut génétique. Reporter ainsi la faute sur autrui, conserver une posture de victime, tout cela n'est qu'une manière de perpétuer la souffrance - avec la colère, la frustration et le ressentiment qui vont de pair.
À l'évidence, vouloir s'affranchir de la souffrance est le corollaire du désir d'être heureux. C'est pourquoi il est tout à fait juste de rechercher les causes du malheur, en explorant tous les niveaux - mondial, social, familial et individuel.aus tant que nous verrons dans la souffrance un état contre nature, une situation anormale que nous redoutons, que nous évitons et rejetons, nous n'en débusqueront jamais les causes.
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Aucune expérience n'est durable. Ce constat tient lieu de fondement à une catégorie de souffrance que le bouddhisme connaît sous le nom de « souffrance du changement ».
Le concept d'impermanence occupe une place centrale dans la pensée bouddhique. Méditer à ce sujet sert deux fonctions principales. Au niveau le plus terre à terre, le « méditant » réfléchit sur sa propre impermanence - sur la précarité de l'existence et l'ignorance où nous sommes de la date de notre mort. S'il a, par ailleurs, la foi dans la possibilité d'atteindre la Libération spirituelle, de se délivrer de la souffrance et des cycles de réincarnation étemels, cette méditation raffermit sa résolution. Grâce à ces pratiques spirituelles qui entraîneront sa Libération, le « méditant » saura faire le meilleur usage de son temps. Plus profondément, celui qui sait méditer sur les aspects les plus subtils de l'impermanence, sur la nature impermanente de tous les phénomènes, se met en quête de la vraie nature de la réalité.
Cette connaissance lui permet de dissiper l'ignorance, source ultime de notre souffrance.
Mais la méditation et la connaissance de l'impermanence sont-elles praticables par des non-bouddhistes ? Si l'on inscrit le concept d'« impermanence » dans la perspective du « changement », alors la réponse est sans aucun doute positive. Après tout, que ce soit du point de vue bouddhiste ou occidental, le fait demeure :
la vie est changement. Et plus on refuse d'accepter ce fait, plus on résiste aux changements naturels de l'existence, plus on perpétue sa souffrance.
Souvent, on refuse de renoncer au passé, on s'accroche à une apparence ou à des aptitudes passées, alors il est certain que l'on ne se prépare pas une vieillesse heureuse.
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Vidéo de  Dalaï-Lama
60 ans de combat politique du Dalaï-lama .
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