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Citations sur Abécédaire de sagesse selon la tradition tibétaine (1)

«POURQUOI JE SUIS BOUDDHISTE»

1. Le Bouddha n'a jamais dit qu'il était un être supérieur, ni qu'il avait reçu une révélation de quelqu'un. De ce fait, chacun peut suivre la voie du Bouddha et son message, sans être contraint de croire à des choses incompréhensibles ou contraires aux lois de la nature. Le Bouddha ne s'est jamais dissimulé derrière des mystères transcendantaux. Il a toujours encouragé l'effort personnel, sincère et honnête.
2. Le Bouddha n'a jamais promis à personne des plaisirs célestes et des récompenses. Il n'a pas plus promis la libération à ceux qui auraient une foi aveugle en lui. Pour le Parfait, le dharma n'était pas un marchandage, mais une voie d'éveil. Il ne voulait pas de disciples à la foi aveugle, mais des disciples pensants.
3. Il eut le courage - et c'est un fait unique dans l'histoire des religions - d'encourager la critique et de soumettre son propre enseignement à la raison de ses disciples, démontrant ainsi le respect que l'on devait développer envers autrui, comme le fon­dement de toute évolution spirituelle et de toute liberté.
4. Comme le Bouddha cultivait le respect de soi, il pouvait l'en­seigner aux autres, c'est-à-dire les éveiller à la tolérance. Dès le début, le bouddhisme lut tolérant, non par faiblesse ou par indif­férence, mais bien à cause du principe inhérent de liberté spiri­tuelle. On peut dire qu'il y a deux sortes de tolérance : une tolé­rance négative, basée ou sur la faiblesse ou sur la faiblesse mentale (quand on dit «d'accord, qu'il en soit ainsi, je ne peux rien y faire», et considérer les autres comme des pécheurs et des païens), et une tolérance positive, basée sur une profonde compréhension de la nature humaine, née du désir de comprendre les autres.
5. L'enseignement du Bouddha et son éthique ne se limitent pas aux seuls êtres humains, mais à toutes les créatures vivantes. C'est un fait qui interpelle tout esprit cultivé. Laissez-moi citer en exemple ces paroles du philosophe allemand, le professeur Hans Driesch :
«Le bouddhisme me semble la plus philosophique des reli­gions. Je peux dire aussi que certaines de mes convictions méta­physiques sont en accord avec les idées bouddhistes. Particulièrement avec l'idée d'unité de toutes les créatures : toute vie est une, tous les animaux et toutes les plantes sont en essence identiques à l'homme, seulement sous des formes différentes. Aussi, le sentiment moral ne devra pas se limiter aux êtres humains, mais à toutes les créatures.»
Le bouddhisme et le christianisme ont de nombreuses simi­litudes. Il n'y a pas de raison pour qu'ils ne se rencontrent pas, mais la notion d'unité sous-jacente en toutes les créatures semble encore plus présente dans le bouddhisme. Espérons que la sagesse bouddhiste vienne jusqu'à nous Occidentaux. Lequel d'entre nous ne désire-t-il pas s'affranchir des servitudes de l'existence ? Nous avons besoin de paix et de concentration. En un mot : nous avons besoin du bouddhisme.
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