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sur 423 notes
Quand on travaille en lycée ou en collège comme moi, un sujet revient régulièrement dans les discussions entre profs : comment faire pour ne pas léser les élèves brillants, ceux qui comprennent vite et ont de bons résultats, tout en ne laissant pas à la traîne ceux qui ont plus de mal, ceux qui "tirent le niveau de la classe vers le bas" (expression que j'entends fréquemment) ? La solution est toute trouvée : créer des classes par niveaux, où les élèves progresseront tous au même rythme en fonction de leur capacités d'apprentissage. Une idée adoptée dans la société presque actuelle que nous décrit Christina Dalcher, aux Etats-Unis.
Dans la famille Fairchild, tout va bien, leur fille aînée Anne fréquente une école "argentée", bien nommées puisque la grande majorité de leurs élèves proviennent de familles plutôt favorisées, et Freddie, la cadette, une école "verte", où les profs sont un peu moins qualifiés et les élèves dans la moyenne. Elena, la maman et narratrice est prof dans une école d'élite, et Malcolm, le papa, est un proche collaborateur des hautes autorités qui ont mis en place le fameux systèmes des trois tiers, répartissant les enfants dans des écoles argentées, vertes, ou jaunes selon leur score Q. Mais en fait, que recouvre ce score Q ? Pas seulement les capacités intellectuelles, comme on pourrait le croire, d'autres éléments entrent également en ligne de compte, comme la situation familiale (parents divorcés, ou parents de même sexe, origines ethniques...), et là, on se dit que ça commence à puer un peu. Et puis, Elena va l'apprendre à son corps défendant, il suffit parfois de peu de choses pour qu'un score jusque-là satisfaisant (au-dessus de 8 ou 9 sur 10) bascule en-dessous de la note requise pour rester dans la même école. Un test raté, le comportement jugé problématique d'un membre de la famille, et hop, voilà votre gamin envoyé dans une école "jaune", c'est-à-dire un internat à perpète-les-oies d'où il ne rentrera plus qu'exceptionnellement et où l'enseignement est disons "basique". C'est ce qui va arriver à Freddie, et malgré les supplications d'Elena, Malcom va rester inflexible et refusera d'intercéder auprès de Madeleine Sinclair, chargée du Département de l'Education dont il est le plus proche collaborateur. Dès lors, Eléna va tout en mettre en oeuvre pour rejoindre sa fille, quitte à saborder son couple et sa carrière.

Ce qui est absolument terrifiant dans cette histoire, c'est que le système décrit pourrait très vite s'imposer dans notre société, on en est d'ailleurs pas loin dans certains pays asiatiques ou même aux USA, où il faut postuler dès le projet d'enfant pour obtenir une place dans les écoles les plus convoitées. Et les enfants subissent une pression considérable pour rester au niveau...Et bien sûr la catégorie socio-professionnelle des familles joue énormément, tous n'ont pas les moyens de payer pour ces écoles prestigieuses. Là on est juste un cran plus loin, il est acté qu'un enfant "déficient" (avec un handicap, issu de parents soi-disant "inaptes" à assurer une bonne éducation à leur progéniture, ou simplement issus de l'immigration) soit casé dans une espèce de pensionnat-prison où on lui assurera ses besoins fondamentaux et un enseignement réduit au strict minimum. Cela fait frémir, et bien sûr on pense aussitôt à l'eugénisme pratiqué par les nazis il n'y a pas si longtemps. D'ailleurs l'un des personnages, Oma, la grand-mère d'Eléna, essaie vainement d'alerter depuis longtemps sur les dérives de la politique d'éducation. Mais elle n'est pas entendue, parce tout s'est fait de façon si insidieuse et persuasive que la population n'a rien vu venir.

On se questionne beaucoup au fil de cette lecture, parce qu'il suffirait vraiment de pas grand-chose pour que la société décrite ici devienne notre prochaine réalité, on sait bien que certain(e)s en rêvent, de se débarrasser des indésirables comme les immigrés, les homosexuels, les défavorisés en tout genre, pour bâtir une civilisation "d'élite", bien blanche et bien formatée. J'avoue que dans mes moments de pessimisme, je crains le pire !
Heureusement, dans le livre comme dans la réalité, il y a encore des personnes pour se dresser contre ce type de système, nous avons donc une chance d'y échapper.

J'ai été happée par ce roman, auquel je n'ai qu'un seul petit reproche à faire, c'est qu'on n'a que le point de vue d'Eléna, j'aurais aimé entendre d'autres voix, y compris celle du père. Mais à part cette légère réserve, je recommande, d'ailleurs j'ai lu un autre livre de l'auteur directement à la suite : "Vox", une dystopie également. Mais c'est une autre histoire...
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Sélection.

États-Unis dans un futur proche. Désormais chaque élève est trié en fonction de son score Q. Celui-ci détermine son potentiel. S'il est élevé, l'élève ira dans une école d'élite, à l'inverse, il ira dans un internat fédéral avec peu de débouchés.

Lecture très intéressante. Cette dystopie prend pour cadre le milieu éducatif. Elle se base sur l'éternelle question : "Faut-il faire des classes de niveaux ?". L'idée est ici accentuée à l'extrême. Pour les élèves brillants tous les moyens sont mis en oeuvre pour les faire réussir, quant aux élèves médiocres ils sont mis dans des écoles de bas niveau.

L'héroïne enseigne dans une école d'élite. Quand sa plus jeune fille est envoyée dans un internat fédéral, elle décide de la récupérer coûte que coûte. Cette quête lui fera découvrir l'effroyable vérité derrière le système des internats fédéraux.

Ce roman aborde diverses questions. En premier lieu les discriminations liées à la couleur de peau/ milieu social/ orientation sexuelle. Plus une personne sera d'une autre communauté, d'un milieu pauvre voire d'une autre orientation sexuelle, plus son score Q sera bas. A cela s'ajoute la question de l'eugénisme. Jusqu'où la société est-elle prête à aller pour créer des individus "parfaits" ?

J'ai beaucoup aimé ce roman. Il est glaçant et alerte sur les dérives élitistes du système éducatif. En effet, un système comme celui-ci pourrait se mettre en place si nous ne sommes pas vigilant. Je met toutefois un léger bémol sur l'antagoniste principal. Je l'ai trouvé caricatural et sans nuances.

Bref, une très bonne dystopie.
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Je ne serais pas surprise que ce genre de truc arrive un jour aux Etats-Unis. On constate dans les films américains, que les parents tentent par tous les moyens de faire entrer leurs enfants dans la meilleure école maternelle. Et dès lors, car les demandes dépassent le nombre de places, ses enfants doivent montrer des signes d'intelligences précoces... Je ne vous raconte pas le coup de pression psychologique, adieu la bienveillance.

Et voilà que Dalcher en fait le sujet de sa dystopie et c'est une bonne idée de mettre le doigt sur ce problème.

Une maman au fort QI voit sa vie tomber au plus bas lorsque sa fille lui est enlevé pour aller dans une école d'élèves "moyens" (plutôt une prison qu'une école).
Et si la mère dépasse le cadre, c'est heureusement par Amour pour sa fille. Car malheureusement les autres membres de la famille n'ont pas le même égard. Bien mené, j'ai trouvé ce roman très intelligent.
Einstein disait : " Si vous jugez un poisson rouge à sa capacité de grimper à un arbre, il vivra toute sa vie en croyant qu'il est stupide."
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Ce livre est un véritable coup de poing !

Imaginez,

Imaginez que les enfants, dès la naissance sont triés sur le volet
Bus argenté pour les ultra intelligents
Bus jaune pour les moyennement intelligents
Bus vert pour les autres.

Imaginez que vous vivez très bien vu que votre enfant et vous-même avez un QI élevé. Les autres vivent de miettes.

Imaginez que vous ne faites pas partie des personnes ayant un QI élevé ou que vous êtes noir, ou encore lesbienne ou que sais-je encore ?

Imaginez que les enfants au QI même intelligents sont triés également en fonction de ces critères.

Imaginez que votre fille, alors considérée avoir un QI élevé, rate, à 9 ans son test et se retrouve dans une école éloignée, où elle ne peut rentrer qu'à de rares occasions et encore, si elle en a les moyens.

Imaginez que votre mari est un des auteurs de ce tri…

Imaginez l'écroulement d'Elena qui n'aura de cesse de rejoindre sa fille et qui le paiera très cher.

Imaginez et lisez… Pour que cela ne se mette jamais en place. Et surtout, surtout méfiez-vous des algorithmes et de ceux qui les utilisent, qui ont tendance à régir la vie de tout un chacun, soi-disant pour une meilleure « efficacité », un mieux « vivre », un mieux je ne sais quoi. Ne vous en faites pas, eux ils savent pour vous… Méfiez-vous également de vous, des manipulations, de l'emprise que les autres peuvent avoir sur vous…

Sachez que cela a déjà existé dans toutes nos démocraties, mais peu duré heureusement. Cependant, on n'est jamais assez prudent.

Voilà, vous êtes prévenus maintenant. Terrifiant, hallucinant !
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Si nous n'étions qu'un chiffre, si nous étions classés en fonction de notre intelligence? Bien que cela soit une dystopie que nous propose l'auteure, cette histoire a un goût de vérité, une sensation de futur proche et terrible. C'est un roman glaçant sur les classes sociales, impossible d'accéder au mieux si votre quotient Q est sous le chiffre fatidique, ce fameux chiffre qui régit toute la société. le point de vue d'une femme, d'une mère qui au fil des événements semble comprendre que le pire est déjà là, une remise en question, une véritable réflexion sociétale et un cri d'amour pour ses enfants. J'ai vibré, cogité, j'ai ressenti de la colère et de la tendresse tout au long de ma lecture.

Christina Dalcher pose également un questionnement sur le rôle de la femme dans le couple, sur sa condition professionnelle face à son conjoint, sur les différences de postes et de salaires et sur l'impact que cette situation peut avoir sur les prises de décisions...
Lien : https://livresque78.com/2021..
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J'avais déjà lu Vox du même auteur que j'avais bien aimé. C'est donc naturellement que j'ai décidé de lire ce livre. Et je dois avouer que j'ai été un peu déçu par QI. J'en attendait beaucoup sûrement trop. Qi reste tout de même une très bonne dystopie. On se pose tellement de questions sur le fonctionnement de cette société qu'on est incité à continuer notre lecture. Cependant, j'ai trouvé la lecture un peu monotone par moment, il y avait peut de péripéties. Dans l'ensemble, j'ai trouvé cette histoire très intéressante. Elle m'a beaucoup fait réfléchir sur le système scolaire français.
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Etats-Unis dans un futur peut-être pas si lointain. La vie de tout un chacun est conditionnée par le score Q, score censé mesurer les capacités intellectuelles des individus sur la base de tests de performance réguliers. Les meilleurs auront tous les droits : pour les adultes, des files prioritaires, les meilleurs postes et divers avantages, pour les enfants, une école d'élite "argentée" pour les plus brillants et un internat "jaune" au fin fond de la campagne pour ceux qui ont vu leur note chuter trop bas. Elena et son mari Malcom font partie des privilégiés mais quand leur cadette Freddie, qui a déjà bien du mal à supporter la pression incessante des tests, échoue et doit partir pour une école jaune, tout le système de valeurs d'Elena va être remis en cause.

QI m'avait attirée par ce pitch à la fois glaçant et original : comment imaginer une société tout entière régie par la performance intellectuelle, une société où on ne se cache plus et où on opte sciemment pour une éducation à 2 vitesses, les élèves brillants entre eux, chouchoutés et encadrés, et les plus faibles retirés à leurs parents et envoyés de force dans un internat sans grands moyens. Les premiers chapitres nous mettent parfaitement dans l'ambiance et décrivent ce monde censément "idéal" où politiciens et ministres oeuvrent pour le progrès social et le bien des familles à coup de tests et de classements. On ressent toute l'angoisse infligée aux jeunes enfants, constamment évalués et sous pression et on souffre avec Freddie qui n'en peut plus de ces examens incessants et semble prêt de craquer. Et puis... et puis... passée cette entrée en matière frappante et il faut bien le dire géniale, tout s'écroule ! le roman s'enlise dans un déroulement poussif, l'échec de Freddie à son dernier test, le refus de Malcom de tenter d'interférer pour l'empêcher d'être envoyée à l'internat et la brusque décision d'Elena d'essayer de sauver sa fille par tous les moyens.

Alors que je m'attendais à être happée, à frissonner et à en apprendre plus sur ce monde pas si loin du nôtre imaginé par l'auteure, j'ai commencé à m'ennuyer de plus en plus. J'ai eu l'impression que Christina Darcher, passée cette entrée en matière, n'avait plus vraiment d'histoire à nous raconter : il ne se passe rien ou pas grand chose, la moindre scène est étirée à l'envie et surtout tout est si prévisible que mon intérêt a décru au fil des pages. Car oui bien sûr, Elena va découvrir que ce monde auquel elle croyait n'est pas si parfait, que les politiciens ne disent pas tout et que ce système a un coût avec un prix très cher à payer pour ceux qui ne rentrent pas dans les cases. Mais tout ça est amené de manière tellement laborieuse qu'il est difficile de vraiment s'émouvoir ou s'indigner. J'ai aussi trouvé l'histoire parallèle avec la grand mère d'Elena, qui a connu la guerre et le nazisme et qui tente d'alerter sa petite fille sur les horreurs passées, particulièrement poussive et lourdingue, fallait-il vraiment convoquer les nazis et les exactions commises pour que le lecteur comprenne le danger des classements quels qu'ils soient ? Bref au fil des chapitres mon intérêt à décru de plus en plus, la faute également au style de l'auteure que j'ai trouvé particulièrement plat : chapitres courts, sujet verbe complément, aucun effet de style, aucune phrase vraiment frappante ou qui nous permettrait de nous attacher aux personnages ou de ressentir leur désarroi.

QI s'est donc apparenté pour moi à un gros ratage : un roman avec un sujet passionnant, original et polémique dont j'ai eu l'impression que l'auteure n'avait pas réussi à le traiter, passant totalement à côté de sa bonne idée initiale. Et au final une lecture très laborieuse dont la fin à coup de rebondissements survitaminés et de descriptions horrifiques n'a pas arrangé mon impression initiale. A vite oublier, rendez-vous totalement manqué pour moi et grosse déception au vu de mon enthousiasme initial.
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Trier la population en fonction de son Quotient. Si plus de 9, des cartes exclusives, des écoles premium, une existence privilégiée, si moins de 8, une éducation au rabais, aucun passe-droit et des jobs utilitaires dont personne ne veut.
Assez vite, le malaise s'installe, on oscille entre un hypothétique futur effrayant et un passé attesté tout aussi atroce.
J'ai lu il y a peu un roman qui, bien que fort différent, traite le même sujet Prends ma main , j'avais donc déjà creusé un peu l'histoire de l'eugénisme aux Etats-unis
Dystopie diablement efficace au début, les personnages par trop caricaturaux, un manque de rythme dans la partie centrale et la fin attendue m'ont un peu déçue.

Le mot de l'autrice en postface « Si ce à quoi le roman fait référence vous dérange, alors j'aurais accompli ma mission. »
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Eugénisme- éducation- famille
Si votre enfant réussie les tests, il étudiera dans une école d'élite, s'il les rate , il ira dans une école fédérale, isolée de sa famille. C'est ce qui arrive à Freddie, la seconde de la famille Fairchild. La maman, enseignante se rend compte alors de l'horreur de ces tests surtout que son mari Malcom travaille avec les hautes autorités et a participé à la mise en place de ce système.
Le couple est prêt de l'explosion, dans l'incompréhension. L'ainé, Anne est performante et est tout pour son père, il ne regarde même pas sa petite dernière Freddie qui est plus lente .
La maman va tout faire pour récupérer sa petite fille.
C'est un roman fort qui montre la pression d'un système, une société d'élit, une société qui fait peur mais nous en sommes pas très loin, on y parle d'eugénisme, des propos qui font froid dans le dos.
Perturbant mais très bon.
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Un livre que je veux lire depuis sa sortie, une dystopie au sujet intriguant et une autrice à découvrir. Un combo qui aurait dû faire mouche mais ça n'a absolument pas été le cas malheureusement...

Le quotient Q de chaque enfant est régulièrement déterminé pour savoir s'il aura la chance d'être dans une école d'élite avec à la clé un brillant avenir ou alors envoyé dans un internat fédéral où les débouchés professionnelles seront plus que limitées. le but est de n'avoir que des élèves très prometteurs pour une meilleure société à venir et des parents heureux et fiers de leur progéniture.
Elena, enseignante dans une école d'élite, a toujours soutenu ce système. Mais lorsque sa fille de 9 ans rate un test et doit être envoyée dans un institut fédéral à des centaines de kilomètres, tout est remis en question. Retrouver sa fille est la priorité, mais pas que !

Ce livre me tentait depuis tellement longtemps que je pense avoir mis la barre trop haute et du coup être tombée très bas ! Avant les points négatifs, je vais vous parler de ce qu'il m'a plus. Tout d'abord la plume de l'autrice simple et efficace ainsi que des chapitres courts permettent de lire ce livre facilement. le début, très prometteur, nous explique le système de cette société dictée par le quotidien Q de chacun et les impacts que ça engendre au quotidien. J'ai été très vite intriguée et curieuse de découvrir d'avantage ce mode de vie qui est censé rendre la vie meilleure mais qui finalement est d'une grande cruauté !

Les 50 premières pages étaient très intéressantes et m'ont vite conquises mais ça c'est gâté par la suite... Les 250 pages suivantes étaient d'un ennuis mortels ! J'avais l'impression que l'autrice nous rabâchait sans cesse les mêmes explications sous lesquelles je me suis très vite noyée. C'était totalement plat, sans aucun événement pour tenir le lecteur en haleine et pour le coup inintéressant. le manque de dialogue n'a pas aidé à rendre cette lecture plus attractive, bien au contraire, la lecture n'en était que plus lourde !

Et là ! Miracle ! J'ai adoré les 100 dernières pages !Les révélations et les rebondissements sont arrivés en force avec à la clé une très bonne fin ! Dommage que l'autrice ai tout misé sur le dénouement alors qu'elle aurait pu mieux repartir les moments importants pour que la lecture soit plus agréable.
Vous l'aurez compris, c'est une lecture plus que mitigée mais qui n'enlève en rien mon envie de découvrir "Vox" son premier roman !
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