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4,03

sur 423 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un livre que je veux lire depuis sa sortie, une dystopie au sujet intriguant et une autrice à découvrir. Un combo qui aurait dû faire mouche mais ça n'a absolument pas été le cas malheureusement...

Le quotient Q de chaque enfant est régulièrement déterminé pour savoir s'il aura la chance d'être dans une école d'élite avec à la clé un brillant avenir ou alors envoyé dans un internat fédéral où les débouchés professionnelles seront plus que limitées. le but est de n'avoir que des élèves très prometteurs pour une meilleure société à venir et des parents heureux et fiers de leur progéniture.
Elena, enseignante dans une école d'élite, a toujours soutenu ce système. Mais lorsque sa fille de 9 ans rate un test et doit être envoyée dans un institut fédéral à des centaines de kilomètres, tout est remis en question. Retrouver sa fille est la priorité, mais pas que !

Ce livre me tentait depuis tellement longtemps que je pense avoir mis la barre trop haute et du coup être tombée très bas ! Avant les points négatifs, je vais vous parler de ce qu'il m'a plus. Tout d'abord la plume de l'autrice simple et efficace ainsi que des chapitres courts permettent de lire ce livre facilement. le début, très prometteur, nous explique le système de cette société dictée par le quotidien Q de chacun et les impacts que ça engendre au quotidien. J'ai été très vite intriguée et curieuse de découvrir d'avantage ce mode de vie qui est censé rendre la vie meilleure mais qui finalement est d'une grande cruauté !

Les 50 premières pages étaient très intéressantes et m'ont vite conquises mais ça c'est gâté par la suite... Les 250 pages suivantes étaient d'un ennuis mortels ! J'avais l'impression que l'autrice nous rabâchait sans cesse les mêmes explications sous lesquelles je me suis très vite noyée. C'était totalement plat, sans aucun événement pour tenir le lecteur en haleine et pour le coup inintéressant. le manque de dialogue n'a pas aidé à rendre cette lecture plus attractive, bien au contraire, la lecture n'en était que plus lourde !

Et là ! Miracle ! J'ai adoré les 100 dernières pages !Les révélations et les rebondissements sont arrivés en force avec à la clé une très bonne fin ! Dommage que l'autrice ai tout misé sur le dénouement alors qu'elle aurait pu mieux repartir les moments importants pour que la lecture soit plus agréable.
Vous l'aurez compris, c'est une lecture plus que mitigée mais qui n'enlève en rien mon envie de découvrir "Vox" son premier roman !
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Après Vox, dystopie ou les femmes étaient punies au-delà d'un quota journalier de 100 mots prononcés, L'autrice nous embarque dans une société où les individus sont régulièrement évalués en fonction de leur QI et affectés à des apprentissages ou à de tâches correspondant à leurs possibilités intellectuelles. Elena Fairchild est l'épouse de Malcom, tête pensante du règlement de cette ségrégation, qui l'a séduite par sa rigueur et sa volonté de distinguer les individus et et lui a fait deux filles. S'apercevant, à son corps défendant de l'inanité du système, lorsqu'il vient frapper sa fille cadette, elle se rebelle et n'aura de cesse de combattre ce mari qu'elle déteste d'autant plus qu'elle lui découvre une capacité de nuire beaucoup plus grande et grave que ce qu'elle pensait. L'eugénisme et les pratiques nazies reprennent des couleurs en Amérique. Un roman saisissant, glaçant qui nous projette dans un avenir possible bien pessimiste !
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Voici un livre qui traite d'un sujet qui fait froid dans le dos et qui bien qu'étant une dystopie, fait référence à une vision de la société et de la "famille idéale" qui pourrait un jour devenir réelle.
Dans ce monde, les humains seraient régulièrement soumis à des tests destinés à évaluer leur niveau d'intelligence et plus celui-ci serait brillant, plus ils auraient des avantages.
C'est l'angle de l'enseignement qui a été choisit pas l'autrice pour poser le cadre de son récit. L'héroïne, Elena, est professeur, a deux filles Anne et Freddie et son époux, Malcolm, est l'un des personnages important du système en question. La société dans lequel ils vivent, classe donc les enfants en fonction de leur QI, les meilleurs fréquentant des écoles agréables alors que ceux qui échouent aux tests sont envoyés dans pensionnats à l'écart des villes sous couvert de leur donner une chance de progresser. Il en est de même avec les enseignants, eux aussi soumis à des tests.
Elena, qui jusqu'alors semblait accepter cette situation privilégiée, prends la mesure du problème lorsque sa plus jeune fille est envoyé dans l'un de ces pensionnats au Kansas. Elle va alors découvrir la réalité de ces écoles et tout tenter pour en extirper sa fille.
Alors oui, c'est peut être une lecture qui est utile car elle fait prendre conscience d'une dérive qui pourrait devenir réalité et qui dénonce aussi l'eugénisme qui a bel et bien existé. Cependant, j'ai trouvé qu'il n'y avait pas assez d'éléments décrivant cette société dans son ensemble ; En dehors de la partie concernant l'enseignement, on en sait finalement trop peu.
C'est une lecture dans laquelle j'ai eu de la difficulté à entrer et également du mal à retourner car le monde que Christina Dalcher décrit est vraiment glaçant tout comme son style d'écriture. Je n'ai d'ailleurs ressenti d'empathie pour aucun des personnages que j'ai trouvé peu consistants.
Un sujet qui est donc intéressant mais dont je n'ai malheureusement pas trop apprécié le traitement.
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Je pars avec quelques réserves sur ce livre à cause du sujet. Critique, dans un monde futuriste, de peu, du système scolaire qui trie les élèves selon leur QI. C'est ce que j'avais compris avant de commencer ma lecture et je craignais donc un parallèle avec les EGPA en France, c'est-à-dire les établissements d'Enseignement Général et Professionnel Adapté.

Mais non. C'est tout de même un peu plus subtil que ça. le livre décrit un glissement assez rapide entre un système qui met à l'écart certains élèves sur des critères relevant de leurs capacités à un système plus pernicieux, mettant de côté les élèves sur des critères sociaux, voire pire (est-ce pire…?) mais je laisse la découverte aux lecteurs. Tout ça au nom du droit à chacun de recevoir un enseignement de qualité et pour éviter un nivellement vers le bas. Ce sont évidemment des arguments souvent entendus dans la vraie vie en France (ailleurs aussi j'imagine) et l'on sent bien que c'est un argument dangereux tant il amène naturellement à une sélection et tant il est difficile alors d'en définir des critères objectifs. Et même objectifs, cela ne signifie pas souhaitables pour autant…
Le sujet du livre semble être plutôt le basculement d'un pays dans le totalitarisme, s'il n'est vu qu'à travers le prisme de l'enseignement, c'est parce que le personnage principal, Elena, est enseignante. On se demande parfois un peu ce qu'il en est du reste de la société.
L'écriture est un peu froide et les « cliffhangers » un peu trop visibles, mais pris dans l'histoire, après quelques chapitres, cela se fait oublier sans problème.
La fin est un peu rapide aussi à mon goût ; c'est là que j'aurais aimé un peu plus de renseignements sur la société de manière plus globale, pour expliquer les changements si rapides.

Je remercie tout de même mon « libraire » qui m'a offert ce livre (ce qui devrait sûrement m'alerter sur l'état de mes dépenses livresques…)

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Après Vox, Christina Dalcher revient avec un deuxième thriller dystopique, QI, toujours dans la lignée de l'inégalable roman de Margaret Atwood : La servante écarlate. Ce second livre nous emmène toujours dans une société patriarcale, où la place des femmes est remise en cause mais l'autrice va un peu plus loin ici en discriminant l'ensemble de la population qui n'entre pas dans les critères prédéterminés.

Pour ce faire, dès le plus jeune âge, les enfants sont régulièrement contrôlés. Au sortir de ces examens, ils obtiennent une note Q qui évalue leur intelligence. Selon les résultats, ils pourront accéder aux grandes écoles ou finir dans des internats d'Etat. le but présenté est d'améliorer la société, de réduire les coûts et de rendre heureux les parents et leur progéniture, c'est ce en quoi croit Elena Fairchild, enseignante dans une école "élite" et femme de l'un des instigateurs du projet Q. Mais quand sa fille cadette rate un examen et se voit envoyée en internat au Kansas, son monde s'effondre, ses certitudes volent en éclat, d'autant plus quand peu à peu elle découvre l'envers du décor et la triste réalité derrière le quotient Q.

Si vous avez aimé Vox, vous adorerez QI, l'autrice reprend les mêmes principes, la même construction pour arriver au même final. Donc sans rentrer dans les détails, Christina Dalcher nous propose un background de folie, très crédible, où elle pousse les curseurs un peu au-delà de notre réalité en évitant les clichés. Par contre, au niveau de l'intrigue, c'est cousu de fil blanc, l'autrice tombe dans les facilités, les raccourcis scénaristiques, pour démonter les excès de sa dystopie et sauver le monde. Même si la fin est un peu moins "bisounours" que dans Vox, on peut encore une fois regretter le manichéisme outrancier, le manque de demi-mesure ou de nuances dans le propos.

Pour conclure, QI est un thriller dystopique très classique percutant par son worldbuilding réaliste mais décevant dans le développement et la résolution de son intrigue.

Lien : https://les-lectures-du-maki..
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J'ai lu cette histoire en lecture commune avec ma fille qui avait repéré ce livre depuis un certain temps.

Malheureusement, nous avons été assez déçues toutes les deux… Si le concept global nous a bien plu, cela n'a pas suffit à nous captiver entièrement .Tout d'abord, nous avons trouvé le rythme un peu lent. Une fois les bases de la société posées et expliquées, l'intrigue peine à accélérer. Il ne se passe pas grand-chose, on stagne un peu et c'est vers la fin que tout s'enchaîne bien plus vite.

Ensuite, et c'est probablement ce qui fait notre déception, nous n'avons pas accroché avec l'angle choisi pour raconter l'histoire. On suit Elena, une femme privilégiée, qui a soutenu la mise en place de ce système dont elle a toujours tiré profit et n'y a jamais vu aucun mal jusqu'au jour où il porte préjudice à sa fille. Alors, il est vrai que c'était dit dans le résumé, mais on ne pensait pas que ce serait à ce point. Bien qu'il y ait quelques remises en question de sa part, on a trouvé qu'elle restait plutôt égoïste, porteuse de préjugés et de discriminations, ce qui la rendait peu appréciable

Quant aux personnes discriminées par ce système, elles ne sont que très peu mentionnées dans ce roman, on ne leur donne pas ou peu de place. le beau rôle est entièrement donné à cette protagoniste privilégiée et on trouve ça dommage…

Malgré tout, d'un point de vue général, c'est un roman dont le concept reste intéressant et qui se lit très facilement. On a toutes les deux bien apprécié la plume de l'autrice

↪En bref, un livre rapide à lire avec des éléments intéressants mais qui ne nous a pas marqué !
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Ce livre me tente depuis sa sortie grand format mais c'est finalement grâce au Grand Prix des Lecteurs Pocket que je l'ai découvert. J'ai passé un bon moment avec ce roman même si j'ai trouvé les émotions trop discrètes et le rythme trop inégal…

C'est une dystopie adulte bien exécutée et réaliste qui dénonce les dérives d'une société toujours plus élitiste et exigeante. C'est un roman d'anticipation réussi dans le sens où on y croit. Il n'en est que plus glaçant, angoissant et révoltant. Notre héroïne, Elena, a contribué activement à la mise en place de ce système arbitraire et injuste sans réellement en mesurer les conséquences… jusqu'à ce que sa plus jeune fille échoue aux tests. Elle qui, malgré son scepticisme et ses interrogations, jouissait de ses avantages sans creuser davantage, décide de braver les interdits pour récupérer sa fille, sans imaginer ce qu'elle va découvrir.

Dans un style sobre et impassible, l'autrice énonce les vérités implacables et impitoyables qui caractérisent son univers futuriste. Surréaliste vraiment ? Pas tant que ça, car cette histoire n'est pas sans rappeler l'Histoire avec un grand H ! Ce roman est d'autant plus effrayant qu'il prend ses origines dans la réalité, il est d'autant plus effroyable que l'humanité en est capable. C'est un roman criant de vérité, qui heurte et qui bouscule. C'est un roman percutant, un roman coup de poing qui est brillamment mené. Sur le fond du moins. Car sur la forme, j'ai trouvé qu'il était un peu monotone et lent. L'intrigue est pauvre en action, elle se concentre plus sur le cheminement d'Elena, sa prise de conscience et son combat, mais j'aurai aimé plus de combativité. L'attachement aux personnages est très timide, voire inexistant. Si j'ai aimé les messages véhiculés par ce roman et les idées qu'il dénonce, je suis restée extérieure aux évènements, spectatrice impuissante. du coup je n'ai pas été bouleversée par la bataille de cette mère et par cet élan maternel… La narration est un peu trop impersonnelle et un peu trop factuelle ce qui rend le récit trop lisse malgré l'ambiance générale froide et austère et l'atmosphère lourde et étouffante . le dénouement quant à lui est trop rapide et n'apporte pas toutes les réponses à nos interrogations.

C'est donc une lecture qui m'aura séduite par certains côtés et moins par d'autres mais cela reste une bonne lecture, qui se lit assez facilement.

Une dystopie réaliste et effrayante.
Lien : https://monjardinlitteraire...
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Quand le système éducatif échoue, que reste-t-il?
Dans cette dystopie, le système que nous connaissons a été totalement aboli et une pyramide de caste a été mise en place. L'idée est simple: chaque mois, tous les enfants sont testés, et leur intelligence est en constante surveillance et mise à jour.
Si votre score dépasse les 8/10, alors à vous les grandes écoles, les meilleurs professeurs, et les meilleures opportunités. Si votre score est en dessous alors vous dans une école au fin fond de l'Amérique, et y restez toute l'année sans droit de visite.
J'ai trouvé l'idée vraiment très intéressante parce que c'est une réflexion qu'on s'est tous fait un jour j'imagine: l'école tire nos enfants vers le bas. Donc les bons avec les bons, les mauvais avec les mauvais, finalement, si on oublie l'humanité, c'est tellement logique!
Et bien, bienvenu dans le monde de Christina Dalcher, et au secours!
J'ai eu bien du mal à m'attacher aux personnages, et à avoir de l'empathie pour eux. Elena par exemple. Cette mère courage qui brave les interdits pour sauver sa fille. Comment? Pourquoi? Malgré les retours récurent sur l'avant, comme c'est indiqué dans le roman, j'ai eu du mal à comprendre son cheminement et à accepter ses choix. Je trouve qu'il manquait un quelque chose pour faire le lien entre l'avant justement, et le temps du récit. Je n'ai pas bien compris comment la société avait pu évoluer pour en arriver à accepter ce système. Quel a été l'élément déclencheur?




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Prix des lecteurs 2023

Que feriez-vous si le système que vous avez toujours soutenu et contribué à faire grandir envoyait votre enfant à l'autre bout du pays dans une école que tout le monde redoute ?

Bienvenue dans la société 2.0 !
Régulièrement, chaque enfant doit passer des test qui déterminent son potentiel par une mesure standardisée : le quotient Q.
Si le score est élevé, l'enfant fréquente une école d'élite. S'il est moyen, l'enfant est autorisé à rester dans les écoles dites "vertes", moins prestigieuses que les argentées mais "normales". A contrario, si l'élève echoue aux test, le voilà transféré dans une école fédérale appelée "école jaune" et redoutée par tous, enfants comme parents.
Le but de cette entreprise? Façonner une société d'élite dans laquelle les enseignants se concentrent uniquement sur les élèves les plus prometteurs qui apporteront, plus tard leur pierre à l'édifice.

Elena, enseignante dans l'une de ces écoles prestigieuses a toujours soutenu ce système. Mais, un jour, sa fille de 9 ans echoue aux test, son taux Q dégringole et la voilà transférée à des centaines de kilomètres de chez elle dans une école jaune. Elena refuse tout bonnement de laisser sa fille et décide d'aller la chercher.
En bravant les interdits, Elena ne se jetterait-elle pas dans la gueule du loup?

Cette dystopie effrayante balaie d'un revers de main toute cette idéologie d'égalité des chances, d'équité sociale. Les bons d'un côté, les moins bons au charbon. L'auteure, à travers la voix de la grand-mère d'Elena, ne cesse de faire des parallèles avec le régime nazi dans l'Allemagne des années 30 dans leur conception et mise en place de la race aryenne. Je peux vous dire que ça fait froid dans le dos et ça fait réfléchir...

Merci aux @editions_pocket pour l'envoi de ce roman.
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Elena et Malcolm ont concouru dès le lycée à la mise en place d'un système où les élèves les plus brillants ont le plus d'avantages. Désormais Elena enseigne dans une école argentée, et son mari est haut responsable à la direction de l'enseignement. le jour où sa propre fille cadette, Freddie, est rétrogradée dans une école jaune à plusieurs centaines de kilomètres, les convictions d'Elena s'effondrent et elle parvient à se faire muter dans cette école. Elle va tout tenter pour dénoncer les dérives du système… Un roman dystopique sans surprise aucune qui pourrait plutôt être conseillé au lycée ou en 3e
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