Lisa Kallisto l'avoue elle-même : c'est une femme "maladroite, désorganisée, bourrée de complexes". Et pourtant, malgré un boulot très prenant qui lui prend beaucoup de temps et d'énergie, malgré 3 enfants à la maison, des journées trop courtes et des fins de mois difficiles, elle s'en sort plutôt pas mal. Joe, son mari, lui permet de garder la tête hors de l'eau : aimant, patient et dévoué, c'est un soutien sans faille au quotidien.
Sauf qu'un jour, Lisa commet une erreur lourde de conséquences. Débordée et devant faire face à 1001 détails imprévus, elle oublie de prévenir son amie Kathy qu'elle ne pourra pas accueillir comme prévue sa fille, Lucinda, pour la nuit (la propre fille de Lisa étant souffrante). Or, dès le lendemain, on apprend que Lucinda a disparu sans laisser de trace.
J'avais hâte de découvrir ce roman. Comme le laissait supposer à tort la quatrième de couverture ("Si Lucinda devait ne jamais revenir, Lisa, qui se sent terriblement en faute, ne se le pardonnerait jamais. Alors, elle n'a pas le choix, elle doit tout faire pour la retrouver"), je m'attendais à une histoire trépidante, à un rythme soutenu et à un suspense montant crescendo. le scénario étant, pour moi, que Lisa allait faire tout ce qui était en son pouvoir pour retrouver la jeune fille et la ramener saine et sauve à la maison. J'imaginais cette maman somme toute tout à fait ordinaire (terme aucunement péjoratif ici) mener une contre-enquête tambour battant, tentant désespérément de rassembler les indices et les preuves pour découvrir le coupable.
Or, il n'en est rien. Elle ne participe que sommairement aux investigations policières en court. Elle s'accable tellement de reproches, rongée par une culpabilité dévorante, qu'elle se morfond dans son coin. Observatrice passive d'une situation cauchemardesque qui bouleverse la vie d'une famille et d'une communauté toute entière.
J'ai trouvé de plus que le scénario était "pollué" par des détails, des scènes et des dialogues qui n'apportaient rien à l'intrigue. J'ai eu parfois le sentiment que l'histoire n'avançait pas, ou peu. Trop souvent, je me suis ennuyée, n'adhérant pas, malheureusement, à sa rythmique (trop) lente.
Autre point qui m'a perturbée : je trouve que la partie de l'intrigue consacrée aux enlèvements (qui en soit devrait être prépondérante) n'est pas assez exploitée. S'il y avait eu davantage de passages mettant en scène Charles Lafferty , je pense que l'histoire aurait gagné en intensité et en profondeur. Résultat ? La fin aurait parut plus spectaculaire. Pour ma part, elle m'a à peine fait sourciller (j'ai en tête au moins deux romans construit sur la même trame de fin).
Non, décidemment, ce n'est pas un roman qui m'aura fait vibrer, hélas...
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Au vu de toutes les critiques positives, je m'attendais à quelque chose d'exceptionnel, autant dire que j'en suis d'autant plus déçue.
Parce que franchement...rien d'extraordinaire.
On commence avec une intrigue des plus basiques : encore une gamine disparue.
Je croyais que l'auteur allait pouvoir apporter un peu d'innovation sur le sujet...mais non.
Déjà, on est trop dans le quotidien des personnages. C'est long, c'est lent. Il ne se passe rien d'intéressant. L'affaire sur la disparition de la gamine n'avance pas, au lieu de ça, on s'attarde sur des choses inutiles : la disparition d'un chien, une histoire d'adultère, une personnage totalement hystérique (puis d'autres qui viennent le rejoindre), et finalement, c'est juste ennuyeux au possible.
Assez peu de suspense, finalement. Et les révélations finales, en plus d'être prévisibles, sont surtout décevantes. Ce sentiment de frustration où on se dit : "Tout ça pour ça". Eh bien, non, je ne suis pas du tout convaincue, et j'ai surtout l'impression d'avoir perdu mon temps.
Des histoires sur des gamins disparus, on en trouve des plus originales, des plus surprenantes, et surtout des plus intéressantes.
Là on est dans la banalité du quotidien, avec des personnages peu développés ou inintéressants : Lisa, est juste un personnage ennuyeux au possible, tout comme son mari, les autres personnages sont soit secondaires soit extrêmes, ce qui les rend assez peu crédibles.
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