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Grâce à ce premier roman, je découvre une figure féminise emblématique de la révolution cubaine largement passée sous silence à la suite de son suicide jugé contre révolutionnaire par Fidel Castro. En 1980, Haydée Santamaría se souvient de tout. Elle sait déjà que sa vie va s'arrêter là, et revit avec nous les années les plus fortes de sa jeunesse. Son amour pour son frère Abel, pour le grand Boris, pour la révolution et la lutte. Mais aussi l'amitié, les amours, les combats, les deuils.

Ce personnage que l'autrice place adroitement au seuil de sa vie a du coup assez de recul pour nous en parler avec justesse, et pas comme cela aurait pu être avec la fougue de la jeunesse ou dans la violence du feu de l'action. Dans les années 50, les jeunes idéalistes se révoltent contre la dictature de Batista, arrivé au pouvoir en 52 grâce au soutien des américains. Haydée Santamaría est issue d'un famille relativement aisée. Avec son frère Abel, ils prennent part aux réunions, aux meetings qui ont lieu souvent dans leur appartement, au réveil révolutionnaire, et même créer un journal. Si sa participation est d'avantage issue d'une envie d'être comme les autres amis de son frère, de s'intégrer dans sa bande de copains, rapidement le souci d'égalité, la passion révolutionnaire s'emparent d'Haydée.

Viennent les soirées entre amis, le longue discussions, la rencontre avec Boris, la naissance d'un amour, leur relation plus intime, la présentation du fiancé aux parents circonspects.
Viennent surtout les préparatifs de l'attaque de la caserne de la Moncada à Santiago de Cuba, pour lesquels elle a une tache importante à accomplir.
Mais ce 26 juillet 1953 marque d'une pierre noire le destin d'Haydée, lorsque certain hommes sont arrêtés, torturés, exécutés. Boris et Abel seront de ceux-là.

C'est une femme meurtrie, amère, blasée, qui se retourne sur son passé et sa jeunesse au seuil de la mort. Les années ont passé, et malgré la vie qu'elle a eu depuis, les blessures ouvertes en 1953 ne se sont jamais refermées, et occupent toute la place en cette année 1980.

https://domiclire.wordpress.com/2022/12/26/laissez-moi-vous-rejoindre-amina-damerdji/
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Ce roman nous emmène à l'intérieur d'un groupe de jeunes révolutionnaires sur la période 1951-1953 à Cuba. C'est un livre qui regorge d'informations, je ne connaissais pas vraiment cette période à Cuba, un écrit vraiment très intéressant.
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Au-delà du récit historique, c'est aussi l'histoire d'Haydée Santamaria qui nous est retranscrit. L'exécution de son frère qu'elle admirait et dont elle ne se remettra jamais.
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Si l'histoire de Cuba vous intéresse, ce livre est fait pour vous !
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Merci à l'équipe des @68premieresfois pour cette découverte !
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«La patrie ou la mort»

Dans un premier roman de bruit et de fureur, Amina Damerdji retrace les jours qui ont conduit Haydée Santamaria, une des rares femmes à mener la lutte, jusqu'à la révolution cubaine. Un récit documenté et émouvant.

«Je suis la camarade Haydée Santamaria, l'héroïne de la Moncada, la dirigeante politique, la seule femme qui a sa place au Comité central, et ce soir, je vous le promets, avant votre disparition, je vous raconterai tout.» Nous sommes à Cuba au début des années cinquante. Il n'est pas encore question de révolution, mais déjà d'engagement politique. La jeunesse et surtout les étudiants s'emparent d'idées nouvelles, cherchent une voie pour un pays que beaucoup voient à la botte des États-Unis, sous le joug de grands propriétaires terriens, sans autres perspectives que la corruption ou encore la prostitution.
C'est dans cette ambiance bouillonnante que Haydée va s'impliquer toujours davantage dans la lutte, même si au début elle suivait plus son frère Abel et cherchait d'abord l'évasion aux côtés de ses amis en allant danser tout en enfilant les cuba libre. Ses préoccupations tenaient alors davantage à la façon de s'habiller, de se faire belle - elle qui se voyait moche - et de ne pas se voir exclue du groupe. Jusqu'à ce que l'amour s'en mêle. Alors, avec Boris, l'employé de Frigidaire, elle va non seulement trouver un mari mais concrétiser leur projet commun, fonder un journal. Tiré à 500 exemplaires dans des conditions artisanales, cet organe de presse aura l'heur de plaire aux frères Castro, Raul et Fidel, qui déjà cherchent le moyen de rassembler le peuple contre la dictature qui s'installe. «Fidel, exultant, a plongé deux doigts sous sa chemise et s'est caressé le torse. Il ignorait quand, il ignorait comment, mais les Cubains finiraient par craquer, par exprimer leur rage. Notre travail, notre tâche politique, historique soulignait-il, était d'être prêts. D'appuyer. D'organiser. D'éviter le bain de sang et de renvoyer Batista en Amérique.» Haydée va alors raconter ces jours qui vont mener à la révolution, à ce 26 juillet qui deviendra par la suite jour de fête nationale. Une date glorieuse pour le pays, tragique pour elle.
L'habile construction proposée par Amina Damerdji, qui situe la confession d'Haydée le 26 juillet 1980, soit bien des années après les événements, lui permet tout à la fois d'avoir le recul nécessaire pour analyser les faits et montrer combien les plaies ouvertes à ce moment sont restées vives. Et que dans l'envolée lyrique de Che Guevara devenue le slogan de cette révolution, «la patrie ou la mort», on peut choisir la seconde proposition et oublier la patrie.


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Connaissiez-vous Haydée Santamaria ? Non ? Eh bien moi non plus. Mais on le sait bien, la révolution est une histoire d'hommes, écrite par des hommes, et celle de Cuba n'échappe pas à la règle. Sans doute fallait-il une femme pour rendre à l'une des protagonistes du mouvement du 26-Juillet la place qui lui revient.

Le 26 juillet 1953, en effet, Haydée Santamaria prit les armes pour participer à l'assaut de la caserne de la Moncada, qui, même s'il se solda par un échec, fut l'un des événements clé de la révolution cubaine qui éclata six ans plus tard. La jeune écrivaine fait de ce moment fondateur le point d'orgue de son roman et nous raconte, à travers le cheminement de son héroïne, les origines de ce retentissant bouleversement historique.

Elle nous permet ainsi de découvrir la figure de cette jeune femme issue de la classe moyenne qui révéla très tôt une sensibilité aiguë aux questions sociales de son pays et dont le frère Abel, qu'elle chérissait, fut un proche de Fidel Castro.

Si ce récit est intéressant, c'est précisément parce qu'il revient sur l'archéologie d'un mouvement bien connu. On y découvre un Fidel prenant très tôt l'ascendant sur ses camarades et, cela n'étonnera sans doute pas grand monde, un homme qui en dépit de ses ambitions révolutionnaires conservait à l'égard des femmes des schémas bien traditionnels.

Ainsi, lorsqu'elle voulut participer à l'assaut, Haydée se vit-elle refoulée : les tâches qui lui incombaient, après le repassage des uniformes de tous les hommes, était d'attendre le retour de ces derniers pour soigner les blessés. Ce qu'elle refusa avec énergie et colère avant de prendre part à l'attaque, faisant montre à cette occasion d'autant de courage que d'habileté dans le maniement des armes.

On peut toutefois regretter de ne pas avoir accès à la suite de l'histoire. Si celle-ci nous est racontée depuis les derniers jours de cette femme sur le point de se suicider, en 1980, tout ce qui intervient entre 1953 et cette date nous reste inconnu. Haydée Santamaria joua pourtant tout au long de cette période un rôle non négligeable, bien que l'assaut de la Moncada fût à jamais resté pour elle un événement traumatique et douloureux, puisqu'elle y perdit son frère et son fiancé.

Creuser davantage l'aspect psychologique du personnage, ses ambivalences, confronter ses convictions révolutionnaires avec les résistances auxquelles elle s'est heurtée, mettre l'accent sur les tourments que l'auteure nous laisse deviner en mettant en perspective l'histoire de cette femme avec son suicide, tout cela aurait pu donner plus de force à ce portrait. Peut-être aurait-il fallu alors choisir une forme moins classique, moins lisse, qui l'aurait permis.

Mais Amina Damerdji aura eu le mérite de contribuer à sortir cette personnalité audacieuse de l'oubli dans lequel ses camarades l'ont laissé sombrer. On ne peut que lui en être reconnaissantes.
Lien : https://delphine-olympe.blog..
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Un livre à découvrir sur une grande figure révolutionnaire aux côtés de Fidel Castro prénommée Haydée Santamariá.
Je ne connaissais pas cette femme engagee et qui a énormément perdu lors de la révolution cubaine.
J'ai compris son désarroi et ses désillusions qui l'ont poussé à se suicider car elle s'est battue pour que les cubains soient libérés de l'oppression du dictateur Batista pour rebasculer petit à petit vers un autre systéme totalitaire dirigé par Castro.
Compte tenu des êtres chers et amis qui sont morts dans cet engagement, on peut que comprendre sa peine.
J'ai été un peu déçue car le livre ne raconte qu'une infime partie de sa vie. Aussi cela m'a poussé à faire des recherches sur elle pour connaître les actions qu'elle a menées et le rôle politique qu'elle a tenu sous le régime de Castro.
Merci à mes 68 premiéres fois de m'avoir fait découvrir ce livre.
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✊ 𝗔𝗠𝗜𝗡𝗔 𝗗𝗔𝗠𝗘𝗥𝗗𝗝𝗜 / 𝗟𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲𝘇 𝗺𝗼𝗶 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲𝗷𝗼𝗶𝗻𝗱𝗿𝗲
Amina Damerdji nous adresse un récit sublime, prenant, poignant, et surtout vrai.
Je n'avais jamais entendu parler de 𝗛𝗮𝘆𝗱𝗲́𝗲 𝗦𝗮𝗻𝘁𝗮𝗺𝗮𝗿𝗶𝗮.
Merci à l'autrice d'y avoir remédié.

C'est notre héroïne qui parle. Elle a 60 ans et dresse le constat de sa vie et de son combat au sein du parti révolutionnaire Cubain. Elle nous parle de son enfance, de l'admiration quelle a pour son frère Abel, de la sensation de ne pas être vouée à être seulement une femme d'intérieur ou une poule pondeuse comme ses parents aimeraient quelle soit.

Haydée, elle a une force en elle, quelle ignore longtemps jusqu'à l'évidence. C'est lorsqu'elle va vivre avec son frère à La Havane quelle va apprendre à connaitre un mouvement qui peut changer les choses et le destin des Cubains. Elle va faire partie de la jeunesse radicale. Tout d'abord pour soutenir son frère et puis ensuite parce que c'est son destin.

C'est sa discrétion qui se remarque, son intelligence, son héroïsme qui se dessine puis qui explose. 𝗘𝗹𝗹𝗲 𝘀𝗲𝗿𝗮 𝘂𝗻𝗲 𝗴𝗿𝗮𝗻𝗱𝗲 𝗱𝗮𝗺𝗲.

En plus de l'histoire de Haydée, c'est l'histoire de toute la population Cubaine que Damerdji conte. Un peuple que l'on étouffe, que l'on ne respecte pas, que les américains violentent sur des terres qui ne leur appartiennent pas.

« Rendre Cuba aux Cubains ».

Durant la lecture, j'étais là bas, à Cuba. Je regardais Haydée éclore, participer à l'édition du journal clandestin : El Acusador, être tantôt jalouse de Fidel, j'ai sentis naître dans son coeur ses sentiments pour Boris, j'ai souffert avec elle, j'ai crié pour elle.

En plus de mettre en lumière une merveilleuse histoire de femme, Damerdji nous prouve son talent d'écrivaine. Elle n'en fait jamais trop. Elle place de la poésie et de la beauté là où le récit ne pourrait être que violence.
Nous sommes très proche du coup de coeur.

Je vous conseille donc de vous plonger dans cette histoire passionnante et divinement écrite. Et enfin, souvenez vous de ce nom : Amina Damerdji. Parce qu'on a pas fini d'entendre parler d'elle !
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La vie quotidienne dans un petit village cubain au milieu des cannes à sucre, la lutte armée, la férocité de la répression, les amours, les trahisons... : Amina Damerdji use d'une plume alerte et sensible pour évoquer la petite et la grande histoire qui se mêlent dans cette biographie romancée de la mythique révolutionnaire cubaine Haydée Santamaría, seule femme à avoir accédé au Comité central et amie de tous les grands personnages qui ont contribué à libérer Cuba de la tutelle américaine.

Le récit est plein de fougue et de nostalgie pour faire parler cette femme qui ne s'est jamais remise de la mort sous ses yeux de ceux qu'elle a aimé et qui, au soir de sa vie, s'interroge sur le tour pris par la Révolution, ses compatriotes cubains fuyant toujours plus nombreux vers les Etats-Unis.

Un bel exercice d'écriture, où le travail du temps et de ce qu'il fait aux espoirs et aux illusions est remarquablement mis en mots.

Lu dans le cadre des 68 premières fois, ce livre voyage auprès des lecteurs/lectrices engagé.e.s dans l'aventure
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Ce premier roman a le grand mérite de mettre en lumière une femme à la trajectoire politique singulière, finalement méconnue, son suicide - jugé contre-révolutionnaire - l'ayant éjecté du panthéon des héros cubains. Haydée Santamaria a pourtant été, avec Melba Hernandez, une des rares femmes à être aux côtés de Fidel Castro dès le départ, elle a même, exercé le pouvoir au comité central communiste cubain et fondé la très influente institution littéraire La Casa de las Americas.

Amina Damerdji a choisi de se concentrer sur la période 1951-1953 de la vie d'Haydée Santamaria, c'est-à-dire sur les prémisses de la Révolution cubaine. Dans ce roman sur l'engagement, elle retranscrit parfaitement toute la vitalité et l'élan d'une jeunesse cubaine idéaliste qui se construit dans la lutte contre la dictature instauré par Fulgencio Batista après son coup d'état de 1952 accompli avec le soutien de la CIA. Les descriptions de l'effervescences de la Havane comme de la misère des campagnes sucrières, très vivantes et sonnent justes.

On y suit la transformation profonde d'une jeune femme issue d'un milieu favorisé qui va s'engager passionnément dans la lutte armée, son éveil au militantisme, sa révolte contre les inégalités sociales qui rongent son pays et la corruption du régime Batista. L'émergence du désir révolutionnaire est très bien restitué, d'abord timide, né de préoccupations futiles ( admiration pour son frère, faire partie d'une bande avec ses histoires amicales et amoureuses ) avant de se fortifier au point de prendre les armes lors de l'attaque de la caserne de la Moncada à Santiago de Cuba. Ce 26 juillet 1953 est le déclenchement de la révolution cubaine, un échec avant la prise de pouvoir en 1959, de nombreux guérilleros sont arrêtés, torturés et assassinés ( dont le frère et le fiancé de la jeune femme )

Si toute la restitution de cette épopée est excellente, je suis moins convaincue par la narration du roman, construit comme une adresse d'Haydée Santamaria dans son appartement de la Havane au seuil de son suicide en 1980. Les chapitres alternent ainsi deux temporalités : celui du présent et celui des souvenirs qui filent de 1951 à 1953. L'idée de confronter la jeune Haydée guérillera passionnaria et celle de 56 ans pleine de dépit et de désillusion à l'heure de l'exode de Mariel qui vit près de 125.000 Cubains s'exiler en Floride après avoir reçu l'asile politique aux Etats-Unis. Terrible de passer sa vie à bâtir un Etat que les gens ne pensent qu'à fuir.

Mais l'ellipse temporelle est trop ample pour être bien maitrisée, quelques repères chronologiques à la fin du roman aurait été bienvenus. Il manque beaucoup trop d'éléments au lecteur pour parvenir à relier correctement ces deux périodes. Au final, cela donne un roman très intéressant par son sujet mais trop lisse, trop sage. le récit manque de cette folie nécessaire pour emporter dans le tourbillon de la vie de cette héroïne passionnante emplie de tourments et d'ambiguïtés qu'on ne fait qu'effleurer dans les explorer avec dans toute leur complexité et leur intensité.

Lu dans le cadre de la sélection 2022 des 68 Premières fois #16
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Laissez-moi vous rejoindre de Amina Damendji
Dans ce premier roman ambitieux, l'auteure raconte un pan de l'histoire. Ambitieux parce qu'un livre historique même romancée est un pari redoutable.
Il s'agit de l'incroyable destin d'Haydée Santamaria, figure féminine de la révolution cubaine de 1959.
Rien ne prédestinait la jeune fille de bonne famille à devenir guérilléra et à épouser la cause socialiste sauf peut-être son caractère bien trempé.
Un caractère qui aura raison de l'autorité parentale et c'est son frère qui va lui ouvrir les portes de la révolution et de la Havane.
Des souvenirs mâtinés de mélancolie pour celle qui va devenir membre essentiel d'un groupuscule rebelle initié par Abel, le comité central, la casa de las Americas, l'émergence du
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Laissez-moi vous rejoindre - Amina Damerdji
Je ne suis pas du tout convaincue par ce premier roman. J'ai eu du mal à suivre la narratrice dans sa quête et dans ses choix.
Malheureusement, je crains d'être complètement passée à côté...
Amina Damerdji nous raconte l'histoire de Haydée Santamaria, engagée dans la révolution cubaine aux côtés de Fidel Castro.
L'auteure s'est intéressée à sa jeunesse, ses premières années d'engagement politique et à l'échec de la 1ère tentative de prise de pouvoir par les révolutionnaires (attaque de la caserne de la Moncada) au cours de laquelle Haydée va perdre son frère et son fiancé.

"C'était le masque d'une femme vieillie dans les erreurs qui s'était rendue malade à force de s'imposer des principes inadaptés à sa nature fantasque. Joaquina avait étouffé chaque grain de fantaisie en elle. Elle avait traqué ses désirs. Elle avait maté une imagination que sa propre mère avait autrefois jugée débordante et périlleuse. La voir rejaillir chez sa fille l'horripilait". (...) p153
 
Joaquina, la mère de Haydée, avait vu en sa fille sa vraie nature, tout ce qu'elle-même avait combattu toute sa vie. Il avait fallu le temps de cette génération pour qu'une femme ose se lever et prendre les armes.
C'est une belle leçon de courage.
Lu dans le cadre des 68 premières fois.
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