✊ 𝗔𝗠𝗜𝗡𝗔 𝗗𝗔𝗠𝗘𝗥𝗗𝗝𝗜 / 𝗟𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲𝘇 𝗺𝗼𝗶 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲𝗷𝗼𝗶𝗻𝗱𝗿𝗲
Amina Damerdji nous adresse un récit sublime, prenant, poignant, et surtout vrai.
Je n'avais jamais entendu parler de 𝗛𝗮𝘆𝗱𝗲́𝗲 𝗦𝗮𝗻𝘁𝗮𝗺𝗮𝗿𝗶𝗮.
Merci à l'autrice d'y avoir remédié.
C'est notre héroïne qui parle. Elle a 60 ans et dresse le constat de sa vie et de son combat au sein du parti révolutionnaire Cubain. Elle nous parle de son enfance, de l'admiration quelle a pour son frère Abel, de la sensation de ne pas être vouée à être seulement une femme d'intérieur ou une poule pondeuse comme ses parents aimeraient quelle soit.
Haydée, elle a une force en elle, quelle ignore longtemps jusqu'à l'évidence. C'est lorsqu'elle va vivre avec son frère à La Havane quelle va apprendre à connaitre un mouvement qui peut changer les choses et le destin des Cubains. Elle va faire partie de la jeunesse radicale. Tout d'abord pour soutenir son frère et puis ensuite parce que c'est son destin.
C'est sa discrétion qui se remarque, son intelligence, son héroïsme qui se dessine puis qui explose. 𝗘𝗹𝗹𝗲 𝘀𝗲𝗿𝗮 𝘂𝗻𝗲 𝗴𝗿𝗮𝗻𝗱𝗲 𝗱𝗮𝗺𝗲.
En plus de l'histoire de Haydée, c'est l'histoire de toute la population Cubaine que Damerdji conte. Un peuple que l'on étouffe, que l'on ne respecte pas, que les américains violentent sur des terres qui ne leur appartiennent pas.
« Rendre Cuba aux Cubains ».
Durant la lecture, j'étais là bas, à Cuba. Je regardais Haydée éclore, participer à l'édition du journal clandestin : El Acusador, être tantôt jalouse de Fidel, j'ai sentis naître dans son coeur ses sentiments pour Boris, j'ai souffert avec elle, j'ai crié pour elle.
En plus de mettre en lumière une merveilleuse histoire de femme, Damerdji nous prouve son talent d'écrivaine. Elle n'en fait jamais trop. Elle place de la poésie et de la beauté là où le récit ne pourrait être que violence.
Nous sommes très proche du coup de coeur.
Je vous conseille donc de vous plonger dans cette histoire passionnante et divinement écrite. Et enfin, souvenez vous de ce nom :
Amina Damerdji. Parce qu'on a pas fini d'entendre parler d'elle !