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J'ai pris une claque monumentale en lisant cette BD qui nous plonge en pleine dystopie. Dans une cité en noir et blanc, la plus grande peur de l'Homme est la couleur. Les couleurs qui entourent la ville mais qui peuvent également être terriblement mortelles. Dans cet univers sans réelle nuance, Kroma est prisonnière. Cette jeune fille aux yeux colorés, vient perturber l'équilibre et va remettre en question tout le fonctionnement de la ville.
Cette BD a un scénario d'une puissance rare. J'ai été prise dans le récit dès les premières planches. Les personnages sont charismatiques et d'une vraie force. le lecteur voit Kroma grandir, s'épanouir et s'affirmer.
Esthétiquement, c'est tellement beau que les mots me manquent. J'ai été frappée par les premières planches en noir et blanc qui créent une vraie ambiance étouffante. Et puis, quelques planches plus loin, les couleurs éclatantes viennent percuter le lecteur et lui exploser au visage avec un vrai sentiment de liberté.
L'ensemble est sublime et j'ai été complètement conquise.
Vous l'aurez compris, c'est un vrai coup de coeur que cette BD!
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Un monstre enfermé dans une tour, une cité en noir et blanc encerclée, fermée solidement par des murs, un orphelin curieux. Kroma est un concept vraiment intéressant tournant autour d'un monde qui a totalement changé où les couleurs sont des dangers et exposent à des risques encore plus graves. "La couleur c'est la mort." La peur, la méfiance, l'inconnu. Zet est un apprenti sous les ordres du chef de cette ville qui doit suivre les règles et qui va pourtant les transgresser, à travers sa curiosité et va découvrir un secret bien caché : Kroma.
Je suppose que l'interprétation de cet bd dépend de la sensibilité de chacun. Ça appelle à l'imagination et au sens de l'interprétation différent de chaque personne qui pourrait y voir des messages assez différents.
J'ai beaucoup aimé le petit plus des alternatives de couvertures et les dessins supplémentaires à la fin de l'ouvrage.
J'ai plus été happée par les dessins et les couleurs que par l'histoire elle-même je crois. Plutôt par l'interprétation que je pouvais faire des illustrations que par le texte lui-même. J'aurais aimé avoir plus d'histoire, plus de contexte, plus des histoires des personnages. J'ai été touchée par Zet et Kroma, leur relation, ce qu'ils ont permis l'un à l'autre de vivre et découvrir. Ils se sont libérés l'un l'autre. Les illustrations ont des pâtes différentes selon les lieux et les points de vues ; on vit dans un monde dénué de couleurs pendant un moment tout comme les habitants de la cité jusqu'à ce que la couleur apparaisse et nous surprenne nous aussi lecteur.
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Avec son travail de colorisation, tout en contraste, tenant un rôle de première importance dans le récit, Kroma se démarque immédiatement du reste du paysage comics actuel. Bien que le graphisme oscille entre personnages qui semblent simplement croqués et portraits très détaillés, l'ensemble reste cohérent et très beau.

Avec son récit dont la portée didactique est indéniable, Kroma pourrait être classé dans la catégorie des fables ou contes. En effet, non contente d'être mystérieuse puis haletante, l'histoire est riche d'enseignements : mise en garde contre la peur qui tue l'esprit et peut être dévoyé pour dominer, contre la désinformation utiliser pour laisser dans l'ignorance et ainsi manipuler les personnes, rappel que l'homme ne peut vivre isoler de la nature, des vertus de la tolérance et de l'ouverture d'esprit, etc.

En somme, un magnifique comics porteur de leçons qui resonnent fortement avec l'actualité et se révèlent d'autant plus nécessaires.
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Encore un très bon comics des éditions Delcourt.
"Kroma" nous plonge dans un monde fantasy où les humains vivent dans une ville dépourvue de la moindre couleur. Pour eux, les couleurs sont maintenant synonymes de chaos, du aux erreurs commises par le "Roi des couleurs". Ce dernier aurait laissé son enfant aux humains qui, chaque année, la battront avant de la renfermer. Un jour, un jeune garçon aperçoit les yeux de cet enfant, des yeux vairons et colorés, et il commence à se poser des questions. le monde est-il vraiment sensé être ainsi ?
Des dessins magnifiques, une narration simple et efficace, tout comme le propos... Que demander de plus ? Ce one-shot fonctionne très bien autour de cette idée assez originale des couleurs, et cela permet à l'autour de s'amuser graphiquement. Vraiment une belle découverte que je vous encourage vraiment à essayer !
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Le peuple de la cité pâle survit caché entre des murs où ne perdurent que le noir et le blanc, les deux couleurs que les démons qui vivent par-delà les murs ne peuvent pas voir. le roi des couleurs est le maître de ces démons, et il a envoyé sa fille, Kroma, pour infiltrer le peuple de la cité pâle. Arrêtée, enchaînée, personne ne peut la voir.

Mais dans cette cité pâle, Zet, un jeune mage en apprentissage, a croisé les yeux de Kroma, et se demande qui elle est vraiment.

Le scénario post-apocalyptique est bien ficelé avec des rebondissements qui m'ont laissé sans voix (j'en ai même sursauté). le rythme est enlevé, on ne s'ennuie pas une seule seconde. Les personnages de Kroma et Zet sont très attachants et leurs traits expressifs.

Le tout est porté par de très beaux dessins réalistes et surtout une magnifique mise en couleur. Il faut dire que l'auteur est avant tout coloriste, et que Kroma est le premier ouvrage où il signe scénario et dessins.

Mais la couleur n'est pas seulement un moyen de comprendre l'histoire, elle est plutôt un personnage à part entière.

L'univers de cette BD est riche et les messages sur l'ouverture aux autres, la mise en garde de croire à quelque chose uniquement dans l'espoir d'être en sécurité et le libre-arbitre sont inspirants.

De la tension, de l'émotion, des palpitations ... un résultat plus qu'attachant.
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Le rituel a lieu toutes les dix lunes derrière les murs de la Cité Pâle. Présidé par le Makavi, il rappelle au peuple que la Cité est leur seul rempart face aux dangers du Monde des couleurs.
« Maudite soit la couleur, la couleur c'est la mort. »
Résignés, retranchés, les hommes se sont adaptés pour devenir « invisibles » aux yeux des créatures qui les menacent…
Alors quand les frontières deviennent floues entre ces deux univers, le danger est partout. le rouge sang éclabousse les visages, la couleur pénètre les rétines et contamine les esprits…

Auré 💙: Cette lecture m'a fait l'effet d'un uppercut! Tourner les pages c'est prendre le risque d'une explosion graphique. La découpe des cases dynamise les scènes, insufflant la fluidité qui manque parfois au dessin. L'intelligence narrative réside aussi dans le traitement de la couleur. Personnage à part entière, elle est une pulsion qui nous appelle. Notre oeil est accroché par ces notes qui percutent notre iris alors qu'on cherche à se réfugier là où la couleur ne peut nous atteindre. Lorenzo de Felici nous conditionne à opposer les deux univers, le bien contre le mal, la sécurité face à l'inconnu. Dans cette cité, colosse aux pieds d'argile, colorer le monde demande du courage…et nos héros n'en manquent pas!

Jéré🎨: Kroma est une BD qui a du caractère où il est question de danger, d'amitié, de confiance et de survie. Avec son univers graphique vraiment travaillé et les attaques qui rythment les différentes actes, cette histoire est captivante.
Les personnages ont une aura, les monstres sont intelligemment impressionnants, le récit est bien construit mais se finit…trop vite pour ma part 😅 J'aurais aimé en voir encore plus (après, je suis peut-être trop exigeant quand j'apprécie une lecture 😜). Vous l'aurez compris, j'ai été ravi de découvrir cette aventure où la couleur parle son propre langage.
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Voici un récit dans lequel la couleur a toute son importance, et même un rôle qui lui est propre, c'est en tout cas ce qu'a souhaité Lorenzo de Felici.

Et c'est avec cette contrainte, merveilleusement bien exécuté, que ce dernier qui n'est d'autre que scénariste, coloriste et dessinateur, nous offre la bande dessinée Kroma.

La ville pâle exècre la couleur qui est synonyme de danger, et même de mort, car des créatures y sont irrésistiblement attirées et attaquent leurs proies sans leur laisser la moindre chance. La couleur est donc bannie et s'est protégée par des remparts que le reste de l'humanité tente de survivre et de perdurer. Mais au sein même de cette cité existe une tour qui abrite une créature qui serait néfaste, car elle serait originaire de ce monde si effrayant et dangereux qui entoure la ville pâle.

Jusqu'au jour où Zet, un orphelin, croise le regard de cette supposée créature et toutes ses certitudes s'effritent pour laisser place au doute et à la révolte.

Cette bande dessinée est plus qu'un agréable moment de lecture, les planches sont certes spectaculaires et plaisantes pour les yeux, mais elle pousse également à la réflexion et à l'éveil de notre esprit critique.

La peur de l'inconnu et de l'autre, la dangerosité de la religion, l'aliénation d'un peuple par son dirigeant, la nécessité d'ouvrir ses horizons et de se questionner y sont présentes sans que cela soit indigeste, ce qui rend cette oeuvre d'autant plus profonde et intéressante.

Kroma, vous l'aurez sans doute compris, m'a autant plus dans le fond que dans la forme, ce qui me pousse à vous encourager à vous laisser tenter.
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Merci à Delcourt et NetGalley pour ce SP non rémunéré.

Une bande dessinée avec des idées originales et de beaux graphismes mais qui malheureusement ne m'a pas convaincue. Je ne pense pas être le bon public, je l'ai trouvée difficile à comprendre et assez violente. Je pense qu'elle plaira plus à des fans aguerris de fantasy.
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Lorenzo de Felici imagine un monde post-apocalyptique où les couleurs sont bannies et où ce qui reste de l'humanité vit retranché dans une cité blanche et terne.

Une absence de couleur un peu déroutante au 1er abord. Mais qui sert parfaitement l'opposition entre les humains et les "monstres" vivant à l'extérieur des murs sans couleurs. le contraste est saisissant.

Intrigues, rebondissements, complots nourrissent l'intrigue qui nous alerte de façon magistrale sur les dangers de l'obscurantisme et sur le besoin de passer outre les apparences.

Les personnages ont un développement interessant. Kroma est à la fois forte et touchante.
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Kroma de Lorenzo de Felici est un comics qui propose une histoire complète. On y découvre un univers original où le reste de l'humanité vit reclus dans une cité où la couleur est prohibée. Car la couleur est synonyme de danger et de mort : elle attire des monstres gigantesques, créatures du roi des couleurs. Kroma est une jeune fille aux magnifiques yeux vairons, enfermée dans l'obscurité d'une tour, et qui n'en sort qu'une fois par an pour servir de défouloir au peuple cloîtré. On suit Zet, un jeune homme formé pour devenir un futur détenteur du pouvoir religieux de la cité qui va se poser des questions sur ce faux monstre qu'est Kroma.
J'ai absolument adoré les dessins qui sont superbes, très travaillés et dynamiques, mis en valeur par le contraste des couleurs vives de la forêt et de la blancheur de la cité. Ce comics propose une histoire de fantasy comme je les aime, avec du mystère, de l'action, de l'émotion, de la magie et des complots. Je me suis laissée porter par cette histoire habilement ficelée, pleine de péripéties, de bonnes idées et de retournements de situation qui m'ont prise de court.
La relation qui se tisse entre Kroma et Zet est très belle et je les ai trouvés tous les deux attachants. Un des antagonistes est peut-être trop caricatural dans son rôle de méchant sans nuance mais c'est vraiment le seul bémol que j'ai trouvé à ce comics. C'est une histoire qui aborde l'amitié et l'importance d'aller au-delà des apparences mais dénonce aussi l'obscurantisme et comment certaines figures de pouvoir parviennent à endoctriner les peuples par leurs paroles venimeuses qui entretiennent la peur.
Bref, j'ai eu un beau coup de coeur pour ce comics et je ne manquerais pas de suivre de près les publications de l'auteur !
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