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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Kroma de Lorenzo de Felici.
Emprisonnée dans une tour à l'intérieur des murs de la ville pâle, Kroma vit totalement dans l'obscurité, croyant qu'elle est la créature la plus maléfique qui soit.
Cependant, là où son peuple ne voit qu'un monstre, le jeune et mystérieux orphelin Zet voit un être humain.
Mais s'ils veulent survivre aux étranges rituels de la ville, ils devront surmonter le cruel destin de Kroma... quitte à risquer une mort certaine.
Kroma est une bande dessinée fascinante.
Nous découvrons un peuple parqué dans une ville pâle, pour échapper à des esprits monstrueux. Ils sont attirés par la couleur, c'est pour cela que les humains se sont regroupés dans une ville sans couleur. Les habitants sont clairs, toute touche de couleur est bannie sous peine de mort.
Les créatures démoniaques sont monstrueuses à souhait. Je les ai trouvé vraiment réussies.
Tout le monde voit en Kroma un monstre alors que Zet, un jeune orphelin, voit au delà des apparences. Les yeux du monstre lui indiquent qu'en fait, c'est simplement une jeune fille ! Il va essayer de faire comprendre sa vraie nature à la créature.
Mais Zet se met en danger, il va même droit vers la mort..
J'ai beaucoup aimé le personnage de Zet, un jeune homme touchant, qui voit la vraie nature du monstre.
Kroma est attachante, je me suis vraiment demandé où allait m'emmener l'auteur et à aucun moment je n'ai pas été déçue.
C'est une bande dessinée assez violente mais cela ne m'a pas dérangé car cela s'explique ; il n'y a pas de violence gratuite.
J'ai adoré les couleurs très vives ou alors très pâles. le contraste entre les deux est saisissant et réussi.
Les illustrations sont superbes,
L'histoire et le scénario sont excellents.
L'ensemble donne une très bonne bande dessinée, originale, que je vous recommande avec plaisir et note cinq étoiles.
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Oh, wow ! Quelle épopée ! Voici une très belle découverte. Les dessins sont parfois violents et sanglants, mais peu importe, car ils sont vraiment magnifiques et collent à merveille avec ce monde post-apo. Beaucoup d'émotions se dégagent des planches. J'aime particulièrement les jeux de lumière ou les scènes dans la nature luxuriante et dangereuse.
Les personnages sont intéressants, complexes, attachants et fascinants. On a réellement envie de savoir ce qu'il va advenir de la jeune Kroma qui m'a un peu fait songer à Sen/Princesse Mononoké. Ses pérégrinations sont peuplées de monstres, dont l'apparence est parfois trompeuse… D'ailleurs, après avoir fait mourir l'un de ses personnages clefs, l'auteur m'a convaincu que le danger pouvait être là, derrière la plus petite des branches. Or, rien ne vaut les lectures où on n'est pas sûr du destin des personnages principaux.
Les thèmes abordés sont pertinents et actuels. le hasard a également voulu que tout tourne autour des couleurs, ce qui fait écho à quelques albums lus avec mes scolaires ce mois-ci. (En beaucoup plus glauque, mature et émouvant ici, évidemment !) Ce one-shot est à découvrir sans hésiter.
Merci à Babelio et Delcourt pour cette MC qui me donnait envie rien qu'à la couverture et avec laquelle je me suis régalée !
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Dans la ville pâle, un monstre est retenu. Tous les ans, une cérémonie rappelle à tous que l'extérieur est dangereux, à cause de la couleur qui attire les monstres. C'est pourquoi toute couleur est bannie de la cité.
Partant d'un postulat d'une grande originalité, Lorenzo de Felici nous offre une histoire prenante dans un monde où l'humanité a quasiment disparu. Si le déroulé de l'intrigue ne sort pas trop des sentiers battus du genre, on reste happé par le récit, qui enchaine rebondissement et moments de grâce.
Côté dessin, la promesse de départ est parfaitement tenu. Car les couleurs, primordiales pour l'histoire, se devaient d'être éclatantes, et à ce niveau, c'est franchement réussi. On en prend plein les yeux avec la luxuriance de la nature, qui contraste avec le noir et blanc de la cité. le coup de crayon est fin avec des personnages aux traits toute en rondeur et les décors sont superbes et plein de détails. Bref, une vraie réussite côté graphique.
Au final, Kroma est un album prenante, d'une grande beauté visuelle.
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Voici un roman graphique d'une beauté exceptionnelle. Les illustrations et le récit forment cette alchimie qui percute les coeurs. La couleur est synonyme de mort. Au fil des années, le peuple, pour survivre, devient blanc. A l'extérieur, les couleurs foisonnent. Un paradis coloré et terriblement dangereux peuplé par des créatures sanguinaires qui chargent tout ce qui se rapproche d'une anomalie. Kroma est une captive. Son anomalie génétique est la preuve du mal et elle doit être sacrifiée. Zet, jeune orphelin, voit pourtant autre chose en la jeune fille et bouscule tous les préceptes qu'on lui a enseignés. Entre la vie et la mort, il suffit que d'un pas pour ouvrir les portes d'une multitude de chemins.


Ce qui m'a émerveillé, c'est cette rencontre entre le blanc, le gris et les couleurs. Entre le mal et le bien. Ce récit initiatique confronte les personnages à la cruauté humaine, la manipulation et l'endoctrinement contre la beauté singulière, la nature et la tolérance. Lorenzo de Felici est incroyablement ingénieux et au travers du récit et des illustrations peint les différences, les accointances naturelles et la folie. le tout pour trouver une harmonie où les émotions seraient au centre de la vie. le coup de crayon de Lorenzo de Felici est juste sublime. Les détails et surtout les couleurs ajoutent une valeur essentielle au scénario.


Une très belle découverte de cette fin d'année. Je suis conquise. J'adhère souvent au fait que la beauté, la pureté abattent la peur, la méchanceté et la violence. A découvrir à tout prix !
Lien : https://desmotspourtoujours...
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Réfugiée sur une plage de sable blanc, l'humanité – ou du moins ce qu'il en reste – a abandonné toutes ses couleurs. Dans une cité plus pâle que la mort, leur nourriture et maison recouvertes d'une couche d'argile claire, la vie oscille entre le noir et le blanc, seule protection contre les lézards monstrueux qui les guettent à l'extérieur et qui perçoivent toutes les couleurs sauf celles-ci. Pour rester invisible aux yeux du prédateur, les survivants ont adopté une conduite eugénique, où l'on sacrifie les nouveau-nés qui auraient ne serait-ce que des iris bleus ou verts. Cette lutte constante a même amené la population à verser dans la superstition. La couleur est contagieuse et si un habitant a été à son contact de quelque manière que ce soit, le groupe n'hésitera pas à procéder à son exécution.

Première victime du système, Kroma a grandi à l'écart des autres dans une cellule sans source de lumière. Exhibée une fois par an, elle sert alors d'exutoire à la population sous le simple prétexte qu'elle serait la fille du Roi des Couleurs, supposé responsable de leur situation actuelle. Sous la coupe de son maître qui semble tirer les ficelles de leur civilisation, le jeune Zet en vient malgré tout à remettre en cause cet état de fait. Ses questions dérangent sans qu'il ne baisse les bras. Il mettra son courage et sa foi à l'épreuve pour comprendre qui est Kroma et soupeser la nécessité de la garder ainsi prisonnière.

J'ai trouvé cette bande-dessinée originale, et ce n'est pourtant pas un qualificatif que j'utilise facilement. Cette idée de prédateur incapable de percevoir le noir et le blanc est brillante et exploitée ici sans concession. La violence s'impose parfois en une fraction de seconde, transcrivant à merveille le caractère impitoyable de cet univers. La quête de Kroma nous est également narrée avec une grande intelligence, oscillant entre adversité et sensibilité, soumission et révolte, pour mieux dépeindre les dilemmes auxquels elle est soumise par la force des choses, ainsi que les rencontres que son périple l'amène à faire. le dessin se rapproche du style semi-réaliste, expressif et détaillé, tout en gardant l'âme des comics. Les décors et la faune sont grandioses, sublimés par cette mise en couleurs si particulière qui tranche entre gris et teintes flamboyantes, parfois dans la même case.

Le récit est riche, offrant à travers des personnages secondaires plusieurs trames narratives qui se recoupent pour guider Kroma vers la vérité. Un petit regret du côté des Makkas ; curieuse comme je suis, j'aurais aimé en apprendre davantage sur la politique et la hiérarchie de cette société pour nuancer un peu cet aspect du loup infiltré parmi des moutons. le message que cet ouvrage porte en lui n'est cependant pas en reste, puisque l'auteur nous invite à remettre en question notre façon d'aborder l'autre, de considérer la différence. Il rebondit sur ces concepts pour nous interroger sur l'éthique : les intérêts du groupe prévalent-ils sur ceux de l'individu ? La fin justifie-t-elle réellement les moyens ? Une jolie fable moderne, à la fois douce et violente, empreinte d'espoir et de mélancolie, avec une morale et une esthétique qui méritent d'être relayées !
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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J'ai pris une claque monumentale en lisant cette BD qui nous plonge en pleine dystopie. Dans une cité en noir et blanc, la plus grande peur de l'Homme est la couleur. Les couleurs qui entourent la ville mais qui peuvent également être terriblement mortelles. Dans cet univers sans réelle nuance, Kroma est prisonnière. Cette jeune fille aux yeux colorés, vient perturber l'équilibre et va remettre en question tout le fonctionnement de la ville.
Cette BD a un scénario d'une puissance rare. J'ai été prise dans le récit dès les premières planches. Les personnages sont charismatiques et d'une vraie force. le lecteur voit Kroma grandir, s'épanouir et s'affirmer.
Esthétiquement, c'est tellement beau que les mots me manquent. J'ai été frappée par les premières planches en noir et blanc qui créent une vraie ambiance étouffante. Et puis, quelques planches plus loin, les couleurs éclatantes viennent percuter le lecteur et lui exploser au visage avec un vrai sentiment de liberté.
L'ensemble est sublime et j'ai été complètement conquise.
Vous l'aurez compris, c'est un vrai coup de coeur que cette BD!
Lien : https://www.instagram.com/au..
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Encore un très bon comics des éditions Delcourt.
"Kroma" nous plonge dans un monde fantasy où les humains vivent dans une ville dépourvue de la moindre couleur. Pour eux, les couleurs sont maintenant synonymes de chaos, du aux erreurs commises par le "Roi des couleurs". Ce dernier aurait laissé son enfant aux humains qui, chaque année, la battront avant de la renfermer. Un jour, un jeune garçon aperçoit les yeux de cet enfant, des yeux vairons et colorés, et il commence à se poser des questions. le monde est-il vraiment sensé être ainsi ?
Des dessins magnifiques, une narration simple et efficace, tout comme le propos... Que demander de plus ? Ce one-shot fonctionne très bien autour de cette idée assez originale des couleurs, et cela permet à l'autour de s'amuser graphiquement. Vraiment une belle découverte que je vous encourage vraiment à essayer !
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Le peuple de la cité pâle survit caché entre des murs où ne perdurent que le noir et le blanc, les deux couleurs que les démons qui vivent par-delà les murs ne peuvent pas voir. le roi des couleurs est le maître de ces démons, et il a envoyé sa fille, Kroma, pour infiltrer le peuple de la cité pâle. Arrêtée, enchaînée, personne ne peut la voir.

Mais dans cette cité pâle, Zet, un jeune mage en apprentissage, a croisé les yeux de Kroma, et se demande qui elle est vraiment.

Le scénario post-apocalyptique est bien ficelé avec des rebondissements qui m'ont laissé sans voix (j'en ai même sursauté). le rythme est enlevé, on ne s'ennuie pas une seule seconde. Les personnages de Kroma et Zet sont très attachants et leurs traits expressifs.

Le tout est porté par de très beaux dessins réalistes et surtout une magnifique mise en couleur. Il faut dire que l'auteur est avant tout coloriste, et que Kroma est le premier ouvrage où il signe scénario et dessins.

Mais la couleur n'est pas seulement un moyen de comprendre l'histoire, elle est plutôt un personnage à part entière.

L'univers de cette BD est riche et les messages sur l'ouverture aux autres, la mise en garde de croire à quelque chose uniquement dans l'espoir d'être en sécurité et le libre-arbitre sont inspirants.

De la tension, de l'émotion, des palpitations ... un résultat plus qu'attachant.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Le rituel a lieu toutes les dix lunes derrière les murs de la Cité Pâle. Présidé par le Makavi, il rappelle au peuple que la Cité est leur seul rempart face aux dangers du Monde des couleurs.
« Maudite soit la couleur, la couleur c'est la mort. »
Résignés, retranchés, les hommes se sont adaptés pour devenir « invisibles » aux yeux des créatures qui les menacent…
Alors quand les frontières deviennent floues entre ces deux univers, le danger est partout. le rouge sang éclabousse les visages, la couleur pénètre les rétines et contamine les esprits…

Auré 💙: Cette lecture m'a fait l'effet d'un uppercut! Tourner les pages c'est prendre le risque d'une explosion graphique. La découpe des cases dynamise les scènes, insufflant la fluidité qui manque parfois au dessin. L'intelligence narrative réside aussi dans le traitement de la couleur. Personnage à part entière, elle est une pulsion qui nous appelle. Notre oeil est accroché par ces notes qui percutent notre iris alors qu'on cherche à se réfugier là où la couleur ne peut nous atteindre. Lorenzo de Felici nous conditionne à opposer les deux univers, le bien contre le mal, la sécurité face à l'inconnu. Dans cette cité, colosse aux pieds d'argile, colorer le monde demande du courage…et nos héros n'en manquent pas!

Jéré🎨: Kroma est une BD qui a du caractère où il est question de danger, d'amitié, de confiance et de survie. Avec son univers graphique vraiment travaillé et les attaques qui rythment les différentes actes, cette histoire est captivante.
Les personnages ont une aura, les monstres sont intelligemment impressionnants, le récit est bien construit mais se finit…trop vite pour ma part 😅 J'aurais aimé en voir encore plus (après, je suis peut-être trop exigeant quand j'apprécie une lecture 😜). Vous l'aurez compris, j'ai été ravi de découvrir cette aventure où la couleur parle son propre langage.
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Voici un récit dans lequel la couleur a toute son importance, et même un rôle qui lui est propre, c'est en tout cas ce qu'a souhaité Lorenzo de Felici.

Et c'est avec cette contrainte, merveilleusement bien exécuté, que ce dernier qui n'est d'autre que scénariste, coloriste et dessinateur, nous offre la bande dessinée Kroma.

La ville pâle exècre la couleur qui est synonyme de danger, et même de mort, car des créatures y sont irrésistiblement attirées et attaquent leurs proies sans leur laisser la moindre chance. La couleur est donc bannie et s'est protégée par des remparts que le reste de l'humanité tente de survivre et de perdurer. Mais au sein même de cette cité existe une tour qui abrite une créature qui serait néfaste, car elle serait originaire de ce monde si effrayant et dangereux qui entoure la ville pâle.

Jusqu'au jour où Zet, un orphelin, croise le regard de cette supposée créature et toutes ses certitudes s'effritent pour laisser place au doute et à la révolte.

Cette bande dessinée est plus qu'un agréable moment de lecture, les planches sont certes spectaculaires et plaisantes pour les yeux, mais elle pousse également à la réflexion et à l'éveil de notre esprit critique.

La peur de l'inconnu et de l'autre, la dangerosité de la religion, l'aliénation d'un peuple par son dirigeant, la nécessité d'ouvrir ses horizons et de se questionner y sont présentes sans que cela soit indigeste, ce qui rend cette oeuvre d'autant plus profonde et intéressante.

Kroma, vous l'aurez sans doute compris, m'a autant plus dans le fond que dans la forme, ce qui me pousse à vous encourager à vous laisser tenter.
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