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Critique de Sebriou


Bon, après avoir consciencieusement défoncé le "City on Fire" de Garth Risk Hallberg, je me devais de faire une critique positive : j'aime les livres ! Alors quoi de mieux que DeLillo, the real thing du roman choral américain, le Terence Malik de la littérature, qui chatie l'Amérique comme il l'aime, avec passion.
Outremonde nous transporte dans l'espace et le temps à travers l'Amérique d'après guerre avec comme fil rouge la quête de la balle d'un match de Base Ball historique entre les deux équipes New Yorkaises des Giants et des Dodgers en 1951.
Initiation, liens familiaux, petite et grande histoire (J Edgar Hoover en est un personnage central), mythologie et société, ces thèmes sont traités avec un lyrisme et une profondeur rarement atteints.
Une lecture pas toujours aisée, mais qui réussit partout où GRH a échoué selon moi dans City on Fire. D'abord parce que Don DeLillo, né en 1936 à vécu les époques qu'il décrit, et cette expérience change tout dans la description sensible de New-York, de Los Angeles ou du désert. Ensuite parce que de Lillo a écrit ce livre a 60 ans. Et là aussi ,cette expérience de vie fait tout la différence dans l'étude des caractères et des sentiments, et le recul vis à vis des évènements politiques et sociétaux. Enfin, DeLillo a attendu d'être un écrivain mature pour s'attaquer à une oeuvre d'une telle ambition.
Injuste de comparer de Lillo à Hallberg? Certainement, mais c'est la presse qui a commencé !
Jetez vous sur cet ouvrage, pour moi (et bien d'autres) pierre angulaire de la littérature américaine contemporaine avec le Suttree de Cormac Mc Carthy.

900 pages de papier bible qui changent votre vision de la littérature.
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