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Bart Sears (Illustrateur)Bill Willingham (Illustrateur)
EAN : 9781401230104
240 pages
DC Comics (25/01/2011)
2/5   1 notes
Résumé :
The fifth volume collecting the wacky (mis)adventures of the 1980s Justice League of America.
The team is reborn in this volume as Justice League International, featuring heroes including The Flash, Power Girl, Metamorpho, Animal Man and The Elongated Man, all operating under the mysterious influence of Maxwell Lord.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Justice League International 4 (épisodes 23 à 30 de la série JLI) ; il contient les épisodes annuels 2 & 3 de la JLI, ainsi que les épisodes 1 à 6 de la série dérivée Justice League Europe (débutée en 1989). Tous les scénarios sont de Keith Giffen et les dialogues de John-Marc DeMatteis.

Annual 2 (Dessins de Bill Willingham et encrage de Joe Rubinstein) - le Joker propose à Rumaan Harjavti (dictateur de Bialya) un échange de bons procédés : Joker élimine la JLI pour le compte d'Harjavti, et ce dernier fournit au Joker l'identité secrète de Batman. le résultat est très, très poussif, avec une bonne idée qui est un barbecue dans le jardin de Scott Free et Barda. Pour le reste, les scènes s'enchaînent avec une répartie à coté de la plaque suivie par une répartie pas drôle. Les dessins renvoient le lecteur aux mauvais comics des années 1980. 1 étoile.

Annual 3 - Maxwell Lord emmène les membres de la JLI faire le tour des différentes ambassades, pendant qu'une délégation de KooeyKooeyKooey essaye de les rattraper avec Martian Manhunter pour leur proposer de faire de leur île une nouvelle ambassade. 2 étoiles pour des gags répétitifs et des dessins trop appliqués. Dans la deuxième histoire, Martian Manhunter fait équipe avec Batman pour essayer de savoir qui a tué son ex-partenaire. 4 étoiles pour l'histoire car JM DeMatteis maîtrise le personnage de J'onn J'onzz comme peu de scénaristes, 1 étoile pour les illustrations qui semblent à peine d'un niveau professionnel.

JLE (épisodes 1 à 6, dessins de Bart Sears, encrage de Pablo Marcos, remplacé par Josef Rubinstein pour l'épisode 5) - Suivant le principe d'une Justice League internationale, Maxwell Lord a décidé d'implanter une équipe à demeure à Paris, dans un bel hôtel particulier à proximité de la Tour Eiffel. Cette équipe se compose initialement de Flash (Wally West), Power Girl (Kara Zor-L), Metamorpho (Rex Mason amnésique après les événements de Invasion : Secret No More), Rocket Red (Dmitri Pushkin), Animal Man (Bernhard Buddy Baker), Elongated Man (Ralph Dibny) accompagné par sa femme Sue, Catherine Cobert (la civile qui assure les relations publiques de l'équipe) et Captain Atom (Nathaniel Christopher Adam, chef inexpérimenté de cette équipe). Wonder Woman n'apparaît que le temps de quelques pages dans le premier épisode, pour ne jamais redonner signe de vie.

Les 4 premiers épisodes sont consacrés à résoudre une intrigue secondaire développée dans les précédents tomes de la JLI : les Global Guardians (ex-équipe de superhéros européens, dissoute du fait de la création de la JLI à qui les nations Unies ont accordé leur soutient financier, leur retirant par là même aux Global Guardians) ont décidé de reprendre leur place d'équipe officielle avec l'aide de Queen Bee, une femme fatale pour qui la fin justifie tous les moyens.

Dans l'épisode 5, Sapphire Stagg (la femme de Rex Mason) vient le retrouver. Problème : Metamorpho n'a gardé aucun souvenir d'elle, et en plus Java (son nouveau mari) n'est pas très content d'apprendre que Mason n'est finalement pas aussi décédé que l'avaient annoncé les journaux. Pire encore, le beau père débarque également à l'ambassade parisienne de la JLE.

Épisode 6 - Wally West, Kara Zor-El, Nathaniel Adam, Rex Mason et Buddy Baker suivent des cours du soir de français pour essayer de mieux s'intégrer en France. Les membres de l'Injustice League (Major Disaster, Multi-Man, Big Sir, Clue-Master et Clock King) ont choisi d'assister au même cours du soir.

On prend les mêmes et on recommence : Keith Giffen pour une intrigue bien linéaire et peu palpitante, DeMatteis pour dialogues trop communs. L'idée de créer une deuxième équipe de Justice League semblait solide au départ, mais à la lecture il s'avère que Giffen n'a pas grand-chose à dire sur ces personnages et ses scénarios s'avèrent vains. DeMatteis est passé d'une écriture pleine d'esprit à des vannes plus basiques et plus répétitives. L'esprit de la JLI ne subsiste qu'au travers de 3 blagues répétées jusqu'à la nausée : les téléporteurs qui fonctionnent mal, les centres d'intérêt de Wally West limités à l'argent et à la drague, et Captain Atom manquant d'assurance. Ça fait peu de matière pour tenir pendant 6 épisodes. Même pour l'apparition de l'Injustice League, Giffen et DeMatteis resservent les mêmes blagues que dans le tome précédent de la JLI. du coup, le lecteur a surtout le sentiment que ces personnages sont trop superficiels pour nourrir les scènes de sitcom. L'humour tombe à plat et les intrigues s'embourbent dans les machinations à deux balles de Queen Bee. Il faut attendre l'épisode 5 pour que les malheurs de Rex Mason provoquent des sourires du fait de leur énormité et du caractère assez particulier de Sapphire Stagg.

Bart Sears affiche déjà un style marqué, pas toujours agréable à l'oeil. Il est assez régulièrement fâché avec l'anatomie (en particulier des jambes vraiment trop longues). Il a une curieuse façon de représenter les chevelures, avec une épaisseur déconcertante de cheveux au niveau du sommet du crâne. Il ajoute beaucoup de rides sur les visages pour accentuer les expressions ; il m'a fallu un peu de temps pour m'y habituer mais ce n'est pas si désagréable que ça en fin de compte. Ce style graphique prend tout son ampleur pour les personnages éloignés de l'être humain normal, comme la surface brillante de Captain Atom ou les textures improbables de Metamorpho. Les scènes d'action sont lisibles sans être mémorables. Au final, je préfère de loin l'encrage de Josef Rubinstein (très traditionnel) qui ramène l'exubérance de Sears dans des limites acceptables, par rapport à Pablo Marcos qui donne parfois l'impression de partir dans des directions conflictuelles.

Les bons moments de cette équipe européenne étaient trop espacés à mon goût, noyés dans des histoires peu passionnantes avec des dessins pas toujours digestes. DC Comics continue de rééditer les aventures de la JLI dans un sixième tome (JLI 6, épisodes de JLA 31 à 35 et de JLE 7 à 11), avec les débuts d'un petit jeune nommé Adam Hughes.
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