Je me suis trop branlé aujourd'hui ... J'ai mal à la bite...
Pourtant ça calme mon angoisse...Même si, à chaque fois que j'éjacule j'ai l'impression de m'enfoncer un peu plus en moi-même.
Des fois, lorsque je jouis, je ne peux pas m'empêcher de penser à mon père.
Pourquoi mon cerveau fait-il ça ? ça me dégoûte...
Pour une vie de bigorneaux, des mètres qui font des kilomètres...Des minutes qui font des mois.
Et la mer qui les balaiera, peut-être avant qu'ils n'aient atteint l'autre rive de craie.
Si je les y amenais de mes mains..
... Je risquerai de les éloigner de leur route. Qui connait le véritable chemin sinueux d'un escargot de mer ?
J'aimerai que les heures, les mois, les années, jusqu'à toi, deviennent des secondes de bigorneau....
... Qu'une main magnifique annule ce temps fou qui nous sépare.
"Dis moi son nom"
"Anne, elle s'appelle Anne..."
"C'est moche..."
"Si c'est pour me dire ca que tu me l'as demandé c'est vraiment nul..."
"J'ai le droit de pas aimer...Non?"
"Elle travaille?...Elle fait quoi?"
"Tu vas critiquer?"
"Allez, c'est bon, elle fait quoi dans la vie "Anne"?"
"Elle dirige un centre de recherche en agronomie pour des pays en voie de développement..."
"Elle est belle?"
"...Oui..."
"Belle comment?"
"Très belle"
Certains fous, on ne devrait pas les associer… Aucune magie à la sortie de l’éprouvette.
C’est tellement dur d’avoir à lutter contre soi. On y gagne si peu… Pour tout ce qu’on laisse en chemin.
J’ai envie de te frapper. T’enfoncer tes sempiternels soupirs de lassitude au fond de la gorge. Et t‘ouvrir le regard à coups de fourchettes, que tu aperçoives enfin ta bêtise en plein. Mais je t’aime. Je t’aime infiniment.
Et tu crois que parce que je t’ai laissé me baiser tu peux régner sur ma chatte du haut de ta misérable verge ?
C’est pas si vilain d’être dedans quelque chose. C’est doux parfois d’être à l’intérieur. Mais là… Tu t’réveilles et t’es nulle part. Nulle part…
Qu’est-ce que tu es laid quand tu dors mon pauvre… Ta bouche trop fine fait des petits mouvements de succion. C’est ridicule. Tes grosses paupières lourdes… On dirait qu’elles soulèvent des tonnes à chaque battement… Tu es mou. Tout est mou chez toi. Tu es de la race des mous.
Et si chaque goutte de pluie qui disparaît dans la terre était un petit monde qui périssait. S’écrasant dans l’humus frais, un million de progénitures aquatiques par goutte vivifieraient le sol.