AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,7

sur 180 notes
5
6 avis
4
14 avis
3
9 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une histoire vraie : un homme anarchiste, veut créer une société ou il ne sera dépendant de personne mais surtout ou il sera libre. le concept semble intéresser pas mal de monde. La communauté grandit vite et il faut s'adapter. La seule chose c'est que cette conviction et cette envie est tout simplement utopique.

J'ai été très intéressée par l'histoire, parce qu'effectivement la liberté ça me parle et pas qu'un peu d'ailleurs. Mais on se rend vite compte qu'en fait on ne peut jamais être libre totalement.. et en remettant les choses à aujourd'hui rien que la société de consommation nous rend esclaves de certaines multinationales.

En ce qui concerne les graphismes, j'ai beaucoup de mal avec ce style, qui semble fait à la peinture. les traits des personnages sont grossiers et je ne m'attache ni aux personnages ni aux paysages. Pourtant les toutes premières pages étaient prometteuses car dessinées d'une autre façon.

Une belle découverte mais qui reste quand même en demi-teinte.
Commenter  J’apprécie          465
Inspiré d'un fait réel, cette bande dessinée retrace l'histoire de Fortuné Henry (que je qualifierais d'anarchiste) qui, en 1903, à Aiglemont, dans les Ardènes, a commencé à créer un endroit où il ne dépendrait de personne et serait libre. Petit à petit, il a été rejoint par d'autres personnes.

C'est ainsi qu'est né L'essai, un lieu où une société libertaire a vu le jour pendant quelques temps au début du 20ème siècle. Durant ce laps de temps, la communauté s'est agrandie de plus en plus, étant également visitée par des curieux·euses.

Nicolas Debon retrace cette histoire assez peu connue - du moins, il me semble - et dont je n'avais jusque-là pas connaissance. Grâce à ce livre, j'ai pu découvrir cet évènement historique. Malheureusement, j'ai trouvé le récit assez plat et ennuyeux, et je n'y ai pas accroché plus que cela.

Au niveau des illustrations, j'ai trouvé que les personnages étaient assez impersonnels (au niveau des traits, par exemple), ce qui ne me permettait pas de me souvenir aisément de qui était qui. Les paysages sont plutôt bien réalisés et m'ont plu, mais je n'ai pas aimé plus que cela les dessins, de façon générale.

En conclusion, c'est un ouvrage intéressant au vu du sujet traité, et avec quelques chouettes illustrations, mais que j'oublierais assez vite.
Commenter  J’apprécie          340
1903, Henry Fortuné achète un pré dans la forêt des Ardennes. Peu à peu, d'autres compagnons le rejoignent pour donner naissance à une colonie communiste et anarchiste. Avec l'Essai, Nicolas Debon sort de l'oubli une anecdote historique et utopiste. Si l'intention est louable et intéressante, les dessins, à part les trois premières planches magnifiques, ne sont pas enthousiasmants et le récit peine à avancer.
Commenter  J’apprécie          90
Le sujet est intéressant. Et c'est là le seul point positif de cette lecture. Passé les premières planches représentant des paysages forestiers en noir et blanc, je n'ai pas du tout aimé le dessin : les personnages sont représentés de façon simpliste sans aucune expression, d'ailleurs je ne suis pas sûre que l'on voit toujours au moins les yeux le nez et la bouche...
Et évidemment c'est qu'une BD, même si le sujet m'intéresse, il ne peut pas y être assez développé à mon goût. Et c'est encore quelques livres de plus pour ma PAL, pour mieux comprendre cette histoire.
Cette lecture n'était donc qu'une introduction.
Commenter  J’apprécie          90
Tout démarre par un coup de pioche dans une clairière au milieu de la forêt des Ardennes.
Henry Fortuné, un anarchiste parmi les plus violents, fuit la capitale où il se sait surveillé par la police.
C’est à la fois une « mise au vert » mais aussi l’expérimentation d’une petite unité de production agricole auto-gérée qu’il espère bientôt voir se démultiplier dans différents endroits.
Chaque nouveau membre de la colonie la rejoint avec sa propre interprétation de ce qui va bientôt s’appeler « L’Essai, colonie communiste d’Aiglemont ».
Les mots rageurs et rêveurs s’élèvent dans la forêt et parviennent aux oreilles des journalistes et politiciens. Mais il faut venir voir et sentir cette expérimentation pour ce qu’elle est.
Les dessins de cette bd comme la forêt environnante, apportent la distance aux mots et créent le moment pour se rafraichir les idées à partir d'une histoire inspirée de faits réels.
Commenter  J’apprécie          80
Une découverte intéressante, mais en demi-teinte pour moi...
L'histoire est en forme de témoignage, à la première personne, et nous conte l'aventure d'un homme qui créa à partir de 1903 une communauté libertaire au coeur des Ardennes.
Le fond est intéressant et aurait pu être passionnant et riche en dialogues et en échanges, mais tout ça est un peu trop survolé à mon goût.
Les dessins et les couleurs sont assez jolis, les aplats de couleur me font un peu penser à Munch, mais là encore cela manque un peu de passion et de détails.
A découvrir si le sujet vous intéresse, mais pas indispensable.
Commenter  J’apprécie          70
L'essai est une bd qui raconte une histoire vraie, celle d'une expérience de type phalanstère. J'avais entendu parler de ces communautés qui souhaitent vivre en autarcie sur un autre modèle que celui que la société nous a imposé. C'est un peu le repaire de tous les anarchistes et les communistes qui refusent le système capitaliste.

La question serait de savoir si un lecteur typiquement capitaliste pourrait adhérer à cette lecture. Bien entendu, le terme capitaliste n'est pas galvaudé puisque nous vivons tous dans ce système depuis 4 siècles. Il ne faut pas oublier que les anarchistes ont commis des attentats meurtriers à la fin du XIXème siècle en balançant des bombes dans les cafés parisiens. D'ailleurs, ce fut le cas du frère de l'initiateur de ce projet. Je n'invente rien.

On va avoir droit à un essai manqué. Il y avait quelque chose d'excitant à monter une ferme du genre kolkhoze dans un endroit vierge. Les principes sont toujours bien sur le papier : ni autorité, ni maître. Or, à un moment donné, le fondateur voudra se comporter comme un tyran en imposant sa volonté au groupe. Oui, de généreuses idées qui ont conduit à la pire abomination avec le nazisme à savoir le communisme. On sait comment ont terminé les opposants et les innocents.

Bon, on va mettre ces considérations politiques de côté pour ne se concentrer que sur la bd. Celle-ci ne se concentre que sur les faits à savoir la construction de ces bâtiments et de ses terrains qu'il va falloir labourer pour faire les premières récoltes. Quand on va revenir sur les personnages, ceux-ci vont nous apparaître comme totalement étrangers car la mise en scène les avait d'abord exclus. Il n'y a pas de psychologie propre. On n'arrive pas à avoir un ressenti.

Sinon, pour le reste, je dirai que cette colonie a manqué de chance au niveau du climat qui a été plutôt très hostile. Par ailleurs, je doute que l'autarcie soit une solution contre la mondialisation. le repli sur soi n'est jamais une solution.
Commenter  J’apprécie          60
La couverture m'a séduite.
J'ai eu envie de découvrir ce qu'elle cachait...

Je suis un peu déçue.
Histoire vraie certes mais qui ne m'a pas emballée.
Les dessins sont magnifiques, l'ambiance, le ton, ... tout est bien à propos.

Mais l'histoire ne m'a pas touchée.

Commenter  J’apprécie          50
Ce one-shot signé Nicolas Debon invite à suivre le projet fou de Fortuné Henry, un homme de conviction, bien décidé à fonder une société nouvelle, où les hommes et les femmes partageraient tout en commun, sans gouvernement et sans autorité. Tout débute en 1903, sur une parcelle de terre dans les Ardennes, au coeur du village d'Aiglemont, que ce frère d'anarchiste guillotiné pour avoir fomenté un attentat à la bombe vient d'acquérir afin d'y fonder sa communauté du futur.

« Tout ce que nous avons fait ici l'a été sans qu'un ordre soit donné. »

De la construction d'un premier abri de fortune, seul et avec seulement quelques outils, jusqu'à la vente des récoltes afin de subvenir aux besoins des camarades venus rejoindre la « colonie communiste d'Aiglemont », l'auteur relate toutes les difficultés rencontrées par cet homme rêvant d'un modèle de société, exempt de hiérarchie et fonctionnant de manière autonome sur le principe de liberté et de solidarité. Outre l'aspect historique de ce témoignage qui s'inspire de l'histoire vraie de cette communauté qui est parvenue à acquérir une certaine notoriété à l'époque, il faut également souligner l'approche narrative qui donne l'impression de vivre cette aventure de l'intérieur. Malgré cela, je n'ai jamais réussi à m'accrocher à ce projet utopique, ni aux personnages. Il y a tout d'abord l'impression que l'auteur ne fait qu'effleurer les grandes lignes de cette entreprise fragile, puis le manque d'empathie envers des personnages secondaires dont on apprend finalement très peu. Il reste certes la chronique réaliste de ce village anarchiste voué à l'échec et dont le dénouement ne faisait donc aucun doute dans mon esprit. Il faut probablement conclure que le sujet n'était pas fait pour moi car ce récit ne souffre que de peu de défauts…

Visuellement, Nicolas Debon (Le Tour des Géants) livre des planches de toute beauté. Des champs bercés de soleil, qui font renaître l'espoir de ce projet fou, à une nature plus hostile, qui vient constamment accentuer la fragilité de cette entreprise qui continue tout de même de dépendre de l'autorité de son fondateur, ses illustrations en couleurs directes sont superbes et s'installent au diapason du scénario avec grand brio.

Visitez également le blog de Nicolas Debon : https://nicolasdebon.wordpress.com/
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (282) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5235 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}